le désenchantement du monde

« Le désenchantement du monde Intro: Dans la vie de Galilée de Brecht, Galilée discute avec son ami, un physicien/prêtre.

Galilée défend que la vérité de l’héliocentrisme doit remplacer le mensonge du géocentrisme.

Néanmoins son ami, ne partage pas le même avis car cette vérité est source de troubles puisqu’elle remet en question l’ordre du monde instauré par l’Église.

En effet la religion et l’Église peignent un monde dans lequel tout individu, tout être a sa place et un rôle à jouer dans le monde.

On pourrait même dire (dans le cas du protestantisme) que rien n’est laissé au hasard.

Ce que donc propose Galilée c’est de faire table rase du monde enchanté par l’Église, du soit disant « meilleur des mondes » dans lequel nous sommes supposés vivre.

Autrement dit Galilée est prêt à désenchanter le monde, le dépourvoir de sa magie, de sa mysticité, DE Montrer qu’il ne s’agit rien de plus d’un charme d’une illusion.

Mais dépossédé le monde du mystique ne nous fait-il pas courir un risque, celui de voir le divorce entre l’homme et le monde, de faire confronter l’homme à l’absurde ? Sentiment au combien insupportable qui amène parfois au suicide. Nous traiterons donc les 3 questions suivantes, qui sont aussi les trois parties : À quels besoins de l’homme l’enchantement du monde répond-il (C’est le monde qui nous charme)(I) ? Mais donc comment alors expliquer que suite au désenchantement amené à la science l’homme parvient-il à aller de l’avant ? du monde Pour autant, l’humanité a su continué à aller de l’avant après sa blessure narcissique, venant du fait qu’il n’est pas le centre du monde, Malgré le désenchantement amené par la science, ne continuons-nous pas à charmer le monde (c’est nous qui charmons le monde) ? (II) Mais étant donné que le désenchantement du monde est en soi une illusion, ne convient-il pas de repenser notre rapport à la science, ne plus voir comme un prisme froid, calculatoire mais aussi un support d’une vision du monde (charmée), (III) Peut-on enfin de compte penser le monde sans le charmer ? I) L’enchantement du monde (par lui même) et l’homme A) L’antiquité grecque - Rémi Brague, la sagesse du monde, Héraclite, l’ordre du monde est inhérent.

La seule chose qui nous reste à faire c’est de se conformer à lui pour mener une bonne vie. -Platon Timée, le monde est créé par un bon et généreux démiurge, il a créé les choses, il a donné naissance à des êtres pour un but précis.

finaliste → B) la religion enchante le monde - géocentrisme, l’homme est au centre de l’univers car il est la créature préférée de Dieu. -les souffrances terrestres, vont être récompensées par des jouissances au paradis, c’est pourquoi au Moyen Âge, on ne se plaignait pas de la douleur, au contraire on cultivait un ARS MORIENDI → transition : Max Weber, recul de la science, sécularisation de la religion → désenchantement du monde à travers la rationalisation du monde et du manque de sens.

Peut-on continuer à vivre dans un monde où notre existence n’a plus rien de donné ? II) Comment se fait-il que malgré le désenchantement du monde, on ne soit pas en divorce avec le monde ? A) - Le physicien/ prêtre prévient justement Galilée que ces propos peuvent conduire les paysans à la dépression.

En effet, comment peuvent-ils encore justifier leur dure labeur, leur misère s’ils ne peuvent plus croire en un monde qui les réconforteraient ? -Pascal « le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie », qu’est-ce que l’homme, qu’un grain de poussière dans une étendue infinie ? Suicide durant la 2GM, Camus → l’étranger, déconnexion. Meursalt se permet de se faire executer car justement il est coupé du monde dans lequel il vit. → La science au lieu de condamner l’homme à une vie.... »