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LA VIOLENCE EST-ELLE TOUJOURS DESTRCUTRICE ?

Publié le 23/02/2022

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« LA VIOLENCE EST-ELLE TOUJOURS DESTRCUTRICE ? Tout d’abord, la destruction est comprise comme action de jeter bas, de faire disparaître quelque chose soit l’anéantissement complet qui peut se porter à plusieurs types de choses, la violence elle est définie comme le mal physique ou moral infligé le plus souvent délibérément à autrui.

On relève que les deux termes sont liés par toujours qui signifie : à tout moment ; à toute époque et qui est un cycle éternel et perpétuelle. A première vue et par sa définition même la violence semble toujours vouée à une œuvre de mort et de destruction car elle se qualifie et se dessine au premier abord en opposition à la construction et à la fondation de quelque chose. Toutefois, on peut se demander s’il ne faut pas distinguer une violence qui se rapproche de la négativité pure et une autre violence constructive et fondatrice. Par exemple si on prend l’exemple de la bombe nucléaire qui est un outil militaire de destruction massive.

Ici, l’utilisation de la bombe nucléaire est utilisée dans le but de détruire, d’anéantir et uniquement cela. En revanche si on prend si on prend l’exemple d’une violence policière sur une personne armé et qui met en danger la vie d’autrui.

Ici, la violence utilisée par le policier est dans un but de protection et de remise en ordre, de bien en général. N’y a-t-il donc pas l’existence de deux violences possibles ? Une des violences serait celle qui est utilisée dans le but uniquement de détruire et d’anéantir Introduction • La puissance contraire à la raison et qui tend à faire accomplir à autrui, par contrainte, ce qu'il ne voudrait pas réaliser, est-elle, en toutes circonstances et de façon permanente, vouée à une simple négativité, dépourvue du positif ? Tel est le sens de l'intitulé de sujet, qui nous interroge sur un mode d'être constitutif du fonctionnement historique et politique.

• La question posée nous renvoie à celle de l'ambiguïté de la violence.

N'est-elle pas simultanément une mauvaise et une bonne médiatrice, dans l'histoire et dans la politique ? Ne peut-elle précisément se transformer en médiation du droit et de la raison ? L'usage de la violence n'est-il pas toujours signe de faiblesse et ne peut-il apparaître, au contraire, comme signe de force et de puissance rationnelle ? Tel est le problème - ou un des problèmes majeurs soulevés par le sujet dont l'enjeu est manifeste, car il nous enracine dans une problématique d'ordre pratique, et non point purement spéculatif.

Et s'il fallait, parfois, se tourner vers la violence pour édifier la raison et la justice ? Problématique difficile.

Car la violence, de moyen, peut se faire fin.

A.

Thèse : la violence est toujours destructrice De par sa définition même, la violence semble toujours vouée à une œuvre de mort et de destruction, car elle se dessine et se délimite, de prime abord, à partir de son opposition à la raison. »

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