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la vérité philo

Publié le 19/11/2023

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« FICHE-BILAN LA VÉRITÉ Citations associées à ces définitions 1.

Curiosité, vérité et étonnement 1.

« Tous les hommes désirent naturellement savoir » Aristote Malgré leurs différences, les légendes, les mythes ou les sciences sont des manières de répondre aux interrogations des humains.

« C’est l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations ( = réflexions) philosophiques.

Or, percevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance.

Ainsi donc, ce fut bien pour échapper à l’ignorance que les premiers philosophe se livrèrent à la philosophie ( = désigne ici toute connaissance théorique) ».

Aristote « La force d’un esprit se mesure à la dose de vérité qu’il est capable de supporter » Nietzsche Pour Descartes : La curiosité « bien réglée » qui se confond avec le « désir de savoir » est au fondement de toutes les qualités intellectuelles, parce qu’on ne devient pas savant si l’on n’est pas curieux. 2.

Définitions du vrai * Vérité : issu du latin veritas, apparu à la fin du Xème siècle.

Employé d’abord au sein du vocabulaire religieux, puis, dans la vie courante, ce mot désigne une opinion conforme à la réalité. La justification logique de la vérité : P = La neige est blanche La proposition P est vraie si P Le vrai est conformité entre une proposition ( = phrase) et la réalité à laquelle elle réfère (Le plan de bus comme métaphore de cette conformité réel/langage) La vérité selon le pragmatisme : 1.

« Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée, de même que le juste consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre conduite.

» 2.

« L’opinion humaine tend en général, à la longue, à une forme définie qui est la vérité.

[…] L’accord définitif est déjà réalisé sur un grand nombre de questions ; il le sera sur toutes si l’on dispose de suffisamment de temps pour cela ».

C.S Peirce → Selon Peirce, la vérité doit être identifiée au consensus idéal vers lequel converge une communauté de chercheurs sous la condition que la recherche soit menée pendant un temps indéfini. La vérité n’est pas atteignable / Remise en cause de la vérité : l’hypothèse sceptique Le sceptique pyrrhonien dit que rien n'est vrai ni faux.

Il faut suspendre son jugement (epochè) pour ne pas cautionner le dogmatisme et atteindre l’ataraxie (tranquillité de l’âme) « Le scepticisme est une faculté et une méthode qui sert à examiner, qui compare et oppose, de toutes les manières possibles, les choses apparentes, ou sensibles, et celles qui s'aperçoivent par l'entendement.

»Sextus Empiricus La vérité de la dialectique : La vérité n’est pas figée, elle est un processus, voir métaphore de la fleur : Premier moment (affirmation – thèse) : le bouton / Deuxième moment (négation- antithèse) : la fleur / Troisième moment (synthèse- dépassement) : les graines Exemple de la dialectique dans le domaine des sciences Premier moment: Nous prenons pour acquis un savoir (géocentrisme). Deuxième moment: À l'intérieur de ce savoir apparaît des contradictions, i.e.

des négativités (des données qui ne cadrent pas avec le savoir en place). Troisième moment: Ces négativités doivent être dépassées par le réajustement de notre savoir (héliocentrisme) 2.

Le mensonge « Il faut voir en quoi consiste le mensonge.

Il ne suffit pas de dire quelque chose de faux pour mentir, si par exemple on croit, ou si on a l'opinion que ce que l'on dit est vrai (...) Est donc menteur celui qui pense quelque chose en son esprit, et qui exprime autre chose dans ses paroles, ou dans tout autre signe.

» Saint.... »

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