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La vérité peut-elle être relative ?

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« Termes du sujet: ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là.

En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).

2) Nom : ce qui est, l'étant.

3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant).

4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).

5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. VÉRITÉ La vérité concerne l'ordre du discours, et il faut en cela la distinguer de la réalité.

Elle se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Qualité d'une proposition en accord avec son objet.

La vérité formelle, en logique, en mathématiques c'est l'accord de l'esprit avec ses propres conventions.

La vérité expérimentale c'est la non-contradiction de mes jugements, l'accord et l'identification de mes énoncés à propos d'un donné matériel.

On distinguera soigneusement la réalité qui concerne un objet (ce cahier, cette lampe sont réels) et la vérité qui est une valeur qui concerne un jugement. Ainsi le jugement : « ce cahier est vert » est un jugement vrai ou bien un jugement faux.

La vérité ou la fausseté qualifient donc non l'objet lui-même mais la valeur de mon assertion. La philosophie, parce qu'elle recherche la vérité, pose le problème de ses conditions d'accès et des critères du jugement vrai. Analyse du sujet. • Attention! On ne vous demande pas si la vérité est relative, mais si elle peut l'être.

Donc, approfondissez l'analyse du sujet sans vous désintéresser du verbe pouvoir.

Sinon, votre thématique risque d'être beaucoup trop générale et vague.

Notez le caractère classique, mais aussi très contemporain du sujet car le problème de la relativité du vrai hante notre époque. Définissez soigneusement les termes. - vérité: caractère du jugement ou du discours, adéquats ou efficaces.

- pouvoir: être susceptible de, avoir raisonnablement la possibilité de; être de l'ordre de la légitimité. - relatif limité, mais aussi mobile et modifié par la recherche. • Le sens de l'intitulé est le suivant : le caractère du jugement ou du discours adéquats ou efficaces est-il susceptible d'être mobile et limité, sans réellement viser l'absolu? Le problème est de savoir si la vérité s'inscrit dans le devenir et le temps ou bien si elle se rapproche de l'éternité. L'enjeu est évident, tout particulièrement du point de vue scientifique.

Si les théories scientifiques sont mobiles, qu'en est-il du vrai ? La réponse à la question posée conduit à critiquer ou non les vérités scientifiques à travers leur dynamique du vrai et leur recherche mobile. Le plan sera ici de type dialectique, par thèse, antithèse et synthèse. Bibliographie: * E.

KANT, Critique de la raison pure, Préface de la deuxième édition, Quadrige-PUE * PLATON, La République, livre VII, Belles Lettres ou Garnier-Flammarion. Théétète, éditions de poche. * K.

POPPER, La logique de la découverte scientifique, Payot. * THOMAS D'AQUIN, Somme théologique, Cerf, tome 2, p.

297. Introduction: • Le caractère du jugement ou du discours adéquats est-il susceptible d'être mobile, limité, non point absolu et universel? Tel est le sens de l'intitulé de sujet, qui nous interroge sur la légitimité d'une vérité relative. • La vérité est-elle susceptible d'être définie autrement que par son universalité? Peut-elle être transitoire, et non pas absolue, unique et universelle? Comment pourrait-on dire : « À chacun sa vérité » ? N'est-ce pas contradictoire? La vérité s'inscrit-elle dans le temps ou relève-t-elle de l'éternité? Tel est le problème. • L'enjeu est évident car nous gagnons ou perdons une vérité (scientifique, etc.) légitimée dans le devenir, selon la réponse apportée à la question (et au problème). Discussion A.

Thèse : la vérité ne peut être relative. Comment la vérité pourrait-elle légitimement être dite relative? À l'opinion changeante et mobile s'oppose la vérité. »

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