La raison ne peut nous tromper

« [ La raison ne peut nous tromper ] Dé0ag_ ez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à ::::p::::::,sens ne nnus promettent pas absolument la vérité des choses, non plus que les songes.

C'est riqus qui nous trompons par l'usage que nous en faisons, c'est-�:_�ire par nos consécutions.

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] Une telle erreur est pardonq5ble, et quelque fois inévitable lorsqu'il faut agir promptevient, et choisir le plus apparent ; mais lorsque nous avons le ldi�ir et le temps de nous recueillir, nous faisons une faute, ;,i nous prenons pour certain ce qui ne l'est pas.

II est donc vraî,Îque les _ ·• apparences sont souvent contraires à la vérité ; maies notre raisonnement ne l'est jamais, lorsqu'il est exact et chiiforme aux règles de l'art de raisonner.

Si par la raison on entendait en général la faculté de raisonner bien ou mal, j'avoud qu'elle nous pourrait tromper, et nous trompe en effet, et;:qiue les .

apparences de notre entendement sont souverit/ aussi trompeuses que celles des sen s : mais il s'agifFci de l'enchaînement des vérités et des objections en bonne �orme, et 1 dans ce sens il est impossible que la raison nous tromp�-1> l�eibniz ! 1 1-:,, . 1 Articulation des idées 1) Un constat : «les apparences sont souvent contraires à la vérité» : (par exemple les illusions des sens, les rêves). i / 1 2) Analyse de ce fait : - Ce ne sont pas les sens eux-mêmes qui nous trompent, rlilqis nos «consécutions», c'est-à-dire les enchaînements d'idées, les jugEÎments que nous faisons sur les données que nous fournissent les s�rs, les conclusions que nous en tirons. ; 1 - La cause de cette erreur : la précipitation (rendue parfois n�p�ssaire par les nécessités de l'action : il nous «faut agir promptement»).

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