La place de la femme dans l'histoire

« Le XIXème siècle L’INÉGALITÉ ENTRE L’HOMME ET LA FEMME, EXCLUE DU VOTE ET INFÉRIEURE JURIDIQUEMENT La place de la femme dans l’histoire L’Antiquité La femme reste une mineure sous la tutelle d’un maître (père, mari, enfants mâles).

Elle n’a aucun droit politique et fait partie des exclues. Le Moyen-Âge Les conditions de vie des femmes dépendent de leur rang social : les filles de la noblesse n’ont la choix qu’entre un mariage arrangé ou le couvent, les filles paysannes participent à la vie de la ferme. Certaines femmes ont joué un rôle important : Blanche de Castille (mère de Saint-Louis, régente pendant la minorité de son fils), Jeanne d’Arc (qui a permis le sacre de Charles VII). De la Renaissance à la Révolution Les femmes accèdent à certaines formes de pouvoir (Catherine de Médicis ou Anne d’Autriche obtiennent le pouvoir durant la minorité du futur roi). Au 18ème, Condorcet et Diderot défendent l’idée de l’égalité des sexes. La période révolutionnaire Tournant dans le combat des femmes pour une plus grande égalité. En 1792, la Révolution instaure la mariage civil et légalise le divorce (le Code Civil reviendra sur ces principes).

Dans les milieux populaires, les femmes sans-culottes animent les foules et participent aux mouvements de la rue. 1791 : Olympe de Gouges rédige la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne 1800 : le Code Civil donne à la femme un statut de mineure et une infériorité juridique Les formes de l’inégalité des hommes et des femmes au 19ème siècle Dans la famille Au 19ème, en France notamment, un nouveau modèle d’épouse, chargée de la maison, de l’éducation des enfants, de la culture, apparaît, liée à une forte pression de l’Eglise. Flora Tristan, une des initiatrices du féminisme, dénonce dans « Promenades dans Londres », la condition féminine en Europe et lutte pour le divorce et l’union libre. Dans le monde du travail Les femmes représentent un apport de main-d’œuvre essentiel à l’industrialisation, mais de nombreuses professions leurs sont inaccessibles.

Elles sont moins bien payées et cantonnées à des tâches d’exécution.

Le droit au travail ne leur est pas reconnu. Ds la vie politq, la révo de 1848, qui instaure suffrage universel masculin et abolit l’esclavage, ignore le sort des femmes : elles n’ont ni droits politq, ni responsabilités et st exclues des grèves et syndicats. Les nouveaux enjeux de l’inégalité La place des femmes dans les combats politiques et syndicaux La naissance du féminisme Le 19ème voit la naissance du féminisme : c’est le tps de la modernité.

Un mvt féministe se constitue derrière Flora Tristan et George Sand, qui militent en faveur du divorce.

Les associations de femmes se multiplient ; ce courant est incarné par Louise Michel (instit parisienne et figure de la Commune). Les femmes dans l’action sociale Pour adhérer à un syndicat, les femmes doivent avoir, jusqu’en 1920, l’autorisation de leur mari.

En revanche, les mutuelles et les coopératives féminines se multiplient. Une législation sociale favorable aux femmes 1874 : le travail des femmes dans les mines est interdit 1907 : les femmes disposent de leur salaire 1920 : les institutrices obtiennent l’égalité de salaire et les femmes peuvent adhérer à un syndicat Un accès possible à des professions jusque-là réservées aux hommes 1850 : la loi Falloux oblige les communes > 800 hbts à avoir une école de filles 1879 : création des écoles normales d’institutrices 1903 : Madeleine Pelletier devient la 1ère femme médecin / 1906 : Marie Curie enseigne à la Sorbonne 1937 : la réforme Jean Zay permet aux filles de suivre le même programme d’étude que les garçons En 1914, la place des femmes a évolué ds le sens d’1 + gde égalité.

Ms il faut attendre le second 20ème pr que leur soient accordés droits politq et pr que leur soit reconnu, ds Constitution, l’égalité en droits.. »