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La philosophie s'oppose-t-elle à la science ?

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« Analyse du sujet: La science comme la philosophie cherchent la vérité par une démarche rationnelle.

Y a-t-il opposition entre elles (ou complémentarité, ou parallélisme) ? Conseils pratiques: Ne faites pas de ce sujet une simple question de cours.

Interrogez-vous sur le mot légitime. Au nom de quelle légitimité l'opposition énoncée par le sujet peut-elle être défendue ? Bibliographie: HEIDEGGER: Introduction à la métaphysique PASCAL: Pensées. [La science ne s'occupe que de la matière.

Son domaine est limité.

Il appartient à la philosophie de se pencher sur le vécu subjectif, de donner un sens à la vie et au monde, et aussi de réfléchir de manière critique sur la science.] La philosophie s'occupe de l'esprit La science a peut-être toujours eu l'ambition de tout expliquer.

Au temps de Bergson, le scientisme, doctrine qui prétend tout réduire à des explications physico-chimiques, dominait jusqu'aux sciences de l'esprit. Convaincu de la valeur de la science quant à la matière, Bergson entend réserver la science de l'esprit à la philosophie, renouvelée par une méthode rigoureuse : l'intuition. 1.

Méthode philosophique de l'intuition L'intuition et l'intelligence • Les choses forment une matière une et mouvante.

En elle, notre esprit pense distinguer des choses stables, selon la façon dont nous pouvons les utiliser.

Savoir qu'une chose est une chose, c'est savoir s'en servir. L'intelligence' est la faculté de l'esprit présidant à ce découpage arbitraire qui est aussi celui du langage. • Au lieu de former des concepts trop larges pour les choses, comme le faisait la philosophie selon Bergson, l'intuition comprend les choses selon leurs véritables articulations : sa précision ne fait pas les concepts trop généraux, et entre dans les choses mêmes pour épouser leur mouvement : de relative à celui qui connaît, la connaissance devient connaissance absolue de ce qui est connu. • La clarté de l'intelligence est celle de la reconnaissance du déjà connu dans l'inconnu ; la clarté de l'intuition, celle de la compréhension immédiate d'une chose totalement inconnue.

La première découpe l'inconnu en éléments, la seconde le saisit dans son unité indivisible. La vérité et les faux problèmes en philosophie. • Ce que l'intelligence nous porte à croire n'est ni vrai ni faux, mais utile.

Nos habitudes de penser sont subordonnées à l'efficacité, non à la vérité ; en les transposant indûment dans le champ de la connaissance, nous faisons naître des problèmes théoriques. • Ce qui est vrai ou faux en philosophie, ce n'est donc pas la réponse à un problème, mais le problème luimême.

L'intelligence pratique pose de faux problèmes : les résoudre, ce n'est pas y répondre, c'est les dissoudre.

Pourtant, un faux problème de la métaphysique n'est pas un problème arbitraire, mais naturel à. »

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