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« La philosophie n'est pas, ne saurait être cette brumeuse détachée de la réalité et des problèmes concrets des hommes... L'initiative philosophique est indétectable des préoccupations pratiques. » Ebénézer NJOH-MOUELLE

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La recherche du sens de la vie à toujours préoccuper l'homme. Cette quête l'emmène à se poser d'énormes questions sur tous ce qu'il perçoit en lui et hors de lui. C'est dans cette logique que l'homme de l'antiquité en participant au spectacle des étoiles, du soleil et de la voûté céleste s'étonne et s'émerveille devant les choses étranges auxquelles, il se heurtait, puis il allait peu à peu plus loin et se posait des questions concernant les phases de la lune, le mouvement du soleil, des astres, et sur l'univers. C'est ainsi que les civilisations Grecques, pour expliquer et comprendre le monde, ont fait recours à la mythologie et à théogonie. Mais au VIème siècle avant Jésus Christ émergent en Grèce les premières philosophes appelés « les présocratiques » qui, dans leur tentative d'expliquer le premier principe originaire (archè), ont rompu avec la tradition et la cosmogonie mythologique, et se sont appuyés uniquement sur la raison guidée par l'expérience. C'est ainsi qu'ils ont abouti à des principes différents : pour Thalès c'est l'eau, Anaximandre c'est l'infini, Anaximène c'est l'air, Pythagore c'est le Nombre, Leucippe c'est l'Atome. Ces premiers philosophes avaient la même préoccupation, seulement qu'ils ont abouti chacun à un élément différent. Cette variation et cette contradiction ne constituent- elles pas un frein à la recherche de l'élément fondamentale dont les choses sont faites? Cette opposition est-elle véritablement de nature à ruiner la propension des philosophes à la vérité ?

« Demande d'échange de corrigé de ASSE ZOUNON kofi fricia ([email protected]). Sujet déposé : « La philosophie n'est pas, ne saurait être cette brumeuse détachée de la réalité et des problèmes concrets des hommes… L'initiative philosophique est indétectable des préoccupations pratiques.

» Ebénézer NJOH-MOUELLE La recherche du sens de la vie à toujours préoccuper l'homme.

Cette quête l'emmène à se poser d'énormes questions sur tous ce qu'il perçoit en lui et hors de lui.

C'est dans cette logique que l'homme de l'antiquité en participant au spectacle des étoiles, du soleil et de la voûté céleste s'étonne et s'émerveille devant les choses étranges auxquelles, il se heurtait, puis il allait peu à peu plus loin et se posait des questions concernant les phases de la lune, le mouvement du soleil, des astres, et sur l'univers.

C'est ainsi que les civilisations Grecques, pour expliquer et comprendre le monde, ont fait recours à la mythologie et à théogonie.

Mais au VIème siècle avant Jésus Christ émergent en Grèce les premières philosophes appelés « les présocratiques » qui, dans leur tentative d'expliquer le premier principe originaire (archè), ont rompu avec la tradition et la cosmogonie mythologique, et se sont appuyés uniquement sur la raison guidée par l'expérience.

C'est ainsi qu'ils ont abouti à des principes différents : pour Thalès c'est l'eau, Anaximandre c'est l'infini, Anaximène c'est l'air, Pythagore c'est le Nombre, Leucippe c'est l'Atome.

Ces premiers philosophes avaient la même préoccupation, seulement qu'ils ont abouti chacun à un élément différent.

Cette variation et cette contradiction ne constituent- elles pas un frein à la recherche de l'élément fondamentale dont les choses sont faites? Cette opposition est-elle véritablement de nature à ruiner la propension des philosophes à la vérité ? * * * Au Xème au VIème avant Jésus, la philosophie proprement dite n'est pas encore née, elle était en gestation, c'est l'époque où se fixent les récits mythologiques concernant l'origine de l' univers et des dieux.

Cette période de gestation qui a duré environ quatre siècles succède une période de jeunesse avec la fondation de l'école de Milet par Thalès.

A l'école de Milet, commençait l'observation des faits réels.

La perpétuelle évolution de la nature frappe l'attention des premiers philosophes que sont Thalès, Anaximandre, Anaximène.

Ils apportèrent de nouvelles opinions sur la conception du monde dont les phénomènes s'expliquaient par les caprices d'êtres anthropomorphiques.

C'est ainsi que chacun prit un principe premier.

Le principe c'est ce qui rend une chose intelligible car ils sont à la recherche de ce qui fait l'intelligibilité des choses, la nature des choses « Le physis ».

Ils proposent ainsi une solution sensualiste en s'efforçant de ramener à l'unité la multiplicité mouvante des phénomènes d'où la question fondamentale.

Quelle est le principe premier des choses ? Cherchant de solution à cette question ultime et fondamentale, Thalès premier philosophe grec (640-550 avant Jésus christ) spécule sur le principe (archè) où il prit l'élément fondamental « l'eau » comme principe premier (qu'il nomme physis ou nature) dont toutes choses dérivent.

Il dit que la transformation de l'eau donne l'air, la terre, le feu.

Thalès a cherché dans son expérience quotidienne, les éléments de réponse à cette question.

Son expérience le met en contact avec l'eau : qu'il s'agit de navigation, d'observation du régime des fleuves, de la météorologie.

Il produisit un modèle de l'univers dans lequel l'eau joue le rôle principal.

L'élément premier, animé est l'eau du fleuve. Cet élément est matériel, capable de transformations réglées par le cours des choses et source de vie.

L'image qui en résulte est simple : la terre flotte sur l'océan, et la preuve en est manifestée lors des tremblements de terre (produits par les oscillations de cette flottaison).

Chez lui, en effet, comme chez beaucoup de penseurs présocratiques, la matière est douée d'un pouvoir de mouvement intrinsèque : il n'y a pas dissociation entre une géométrie et une dynamique.

Ainsi l'aimant, comme l'arbre flotté, montrent bien que la matière est douée d'un réel pouvoir moteur et donc d'une vie. Selon Emile BREHIER «Thalès, en enseignant que c'est l'eau le commencement ne fait que reproduire un thème cosmogonique extrêmement répandu, mais d'après le développement de la pensée milésienne, il faut sans doute entendre par cette eau quelque chose comme l'étendue marine avec toute vie qui s'en dégage.

» En effet, le phénomène fondamental dans cette physique milésienne est bien l'évaporation de cette eau sous l'influence de la chaleur.

Les produits de cette évaporation sont les vapeurs, vents, nuages qui sont considérés en Grèce comme ayant des propriétés vitales.

Mais chez Thalès il ne s'agit plus simplement de ce que la terre et les cieux aient émergé des eaux primitives.

Son empreinte rationnelle consiste à appréhender la « physis » comme un processus dynamique partant d'un stade originaire.

Son génie consiste à réduire la multiplicité de ce qui existe, avec son ensemble varié de différences, à l'unité de l'eau.

Ici il ne s'agit pas de passer du semblable à l'unique, comme lorsqu'on donne un nom aux choses, mais du distinct à l'unique.

Cette unité n'est pas cachée mais montre son importance par rapport aux autres choses.

L'eau devient la structure de cet échange, ce dont tout provient et ce vers lequel tout se dirige. Il enseignait d'ailleurs que la terre est comme un disque plat sur l'eau primitive comme un navire sur la mer.

Selon Thalès, on trouve l'eau dans tous les aliments et dans tous les germes.

Elle était chose fondamentale ou primordiale dont toutes autres n'étaient que des purement transitoires. Après une expérience faite avec l'eau nous pouvons peut être donné raison à Thalès car nous remarquons que l'eau est indispensable à tout être vivant.

Nous constatons aussi que beaucoup de choses proviennent de l'eau comme. »

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