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Quels problèmes éthiques nouveaux posent aux hommes les nouvelles technologies?

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« L'évolution des technologies depuis plusieurs décennies est fulgurante.

Si l'homme a toujours utilisé des machines, aujourd'hui il vit entouré d'elles et toute son existence se fait par la médiation d'outils technologiques.

L'étymologie du mot renvoie au grec technologia qui signifie « traité exposant les règles d'un art ».

Aujourd'hui le terme désigne l'ensemble des procédés techniques, des méthodes, des savoirs et des outils propres à un domaine particulier.

Les nouvelles technologies de l'information sont donc les techniques qui permettent la transmission de signaux en vue de la diffusion et de la communication d'idées, de connaissances,… Cela permet donc aux individus de mieux communiquer, fait à la base de toutes relations humaines.

Le progrès qualifie au départ la transformation graduelle d'une chose ou d'un état de la réalité.

En réalité, le mot progrès désigne le plus souvent au mouvement d'un moins vers un plus.

On peut alors se demander si les relations humaines d'un point de vue moral se sont améliorés.

Ne reste-t-il pas des conflits, des guerres, des discordes et des haines ? Les nouvelles technologies sont-elles utilisées au mieux ? Les nouvelles technologies nous permettent de mieux communiquer - Les nouvelles techniques permettent d'envoyer des informations plus vite et plus loin.

Ainsi, avant une lettre mettait un certain temps avant d'arriver à destination surtout quand le destinataire se trouvait loin.

Aujourd'hui, nous pouvons rester en contact avec autrui peut importe sa localisation.

Internet nous permet de parler, d'échanger à grande vitesse avec n'importe qui.

Nous pouvons voir la personne à distance. - De plus, puisque le développement de l'information permet de mieux échanger des idées.

Chacun peut comprendre le point de vue de l'autre, sa manière de vivre.

Nous ne vivons plus enfermés dans les limites de nos villages ou de nos villes.

Nous pouvons accéder à énormément de savoirs et de connaissances.

Ceci permet aux lumières de s'étendre et à l'incompréhension de reculer. Les nouvelles technologiques permettent de plus communiquer mais ne constitue pas une amélioration qualitative Rousseau compris très vite que la technique ne se contentait pas de modifier notre manière de vivre mais encore nos manières de penser et de sentir (voir Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes).

Pour le philosophe, il n'est pas certain que le progrès technique engendre un progrès dans les relations humaines et dans la civilisation. " À mesure que le genre humain s'étendit, les peines se multiplièrent avec les hommes.

La différence des terrains, des climats, des saisons, put les forcer à en mettre dans leurs manières de vivre.

Des années stériles, des hivers longs et rudes, des étés brûlants, qui consument tout, exigèrent d'eux une nouvelle industrie.

Le long de la mer et des rivières, ils inventèrent la ligne et l'hameçon et devinrent pêcheurs et ichtyophages.

Dans les forêts, ils se firent des arcs et des flèches et devinrent chasseurs et guerriers.

[...] Dans ce nouvel état, avec une vie simple et solitaire, des besoins très bornés et les instruments qu'ils avaient inventés pour y pourvoir, les hommes jouissant d'un fort grand loisir l'employèrent à se procurer plusieurs sortes de commodités inconnues à leurs pères ; et ce fut là le premier joug qu'ils s'imposèrent sans y songer et la première source de maux qu'ils préparèrent à leurs descendants ; car outre qu'ils continuèrent ainsi à s'amollir le corps et l'esprit, ces commodités ayant par habitude perdu presque tout leur agrément, et étant en même temps dégénérées en de vrais besoins, la privation en devint beaucoup plus cruelle que la possession n'en était douce, et l'on était malheureux de les perdre, sans être heureux de les posséder." Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755). Ce que défend ce texte: Ces lignes s'ouvrent sur la description de l'état de nature, par lequel Rousseau tente de penser ici l'homme avant l'existence de la société.

Rousseau cherche à déduire le comportement qui a dû être celui des premiers hommes en faisant abstraction de ce que la culture leur a apporté depuis.

Cet état est en réalité purement « hypothétique », ce qui signifie qu'il s'agit d'une hypothèse qui va servir d'instrument d'analyse pour dénoncer les travers de la culture et identifier les causes précises des malheurs de l'homme civilisé. Comment peut-on imaginer cet état de nature ? On peut sans peine supposer que les premiers âges étaient rudes, et que la difficulté des conditions d'existence des premiers hommes sont à l'origine des progrès techniques : « Des années stériles, des hivers longs et rudes, des étés brûlants, qui consument tout, exigèrent d'eux une nouvelle industrie.

» Ces nouvelles inventions et l'habileté qu'elles réclament, furent avant tout des moyens d'adaptation aux milieux naturels, c'est-à-dire des moyens pour tirer parti de leurs ressources : invention de la ligne et de l'hameçon le long de la mer et des rivières, inventions des arcs et des flèches dans les forêts. Rousseau, à la manière de Montesquieu, insiste sur la différence des climats pour expliquer la variété des modes de vie qui se sont répandus à travers les peuples de la Terre, puisque celle-ci « put les forcer à en mettre dans leurs. »

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