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La morale est-elle la meilleure politique ?

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« PREMIERE CORRECTION INTRODUCTION ET PROBLEMATISATION La conception de la politique comme ordre autonome a conduit à définir une compétence spécifique, distincte de la vertu morale.

Y a-t-il pour autant contradiction entre la politique et la morale ? Peut-on voir en la morale un ensemble de principes qui doivent servir de fondement voire être les meilleurs, à la politique ? Ou faut-il reconnaître un écart irréductible entre l'ordre de la conviction morale et celui de l'action politique ? PROPOSITION DE PLAN I.

La morale ne peut faire office de politique 1.

L'impossible morale au pouvoir TEXTE Machiavel, Discours sur la première décade de Tite-Live "La rigueur de Brutus ne fut pas moins nécessaire qu'utile pour que Rome conservât la liberté qu'il lui avait acquise. C'est un exemple rare dans l'histoire que de voir un père siéger au tribunal et ne pas se contenter de condamner ses fils à mort, mais d'être présent à leur exécution.

Quiconque lira les récits des évènements antiques verra toujours que, après un changement de régime, d'une république en tyrannie ou d'une tyrannie en république, il faut nécessairement recourir à des mesures mémorables contre les ennemis du nouveau régime.

Quiconque devient tyran et ne tue pas les fils de Brutus se maintient peu de temps au pouvoir." 2.

La société morale préexiste à l'Etat TEXTE Fichte Considérations destinées à rectifier les jugements du public sur la Révolution française " On emploie le mot "société" tantôt comme signifiant des hommes unis en général par un contrat, tantôt comme désignant en particulier des hommes unis par un contrat civil, c'est-à-dire l'Etat; et l'on saute ainsi par-dessus une question importante, celle qui concerne les hommes, qui, bien loin d'être unis par un contrat civil, vivent à côté les uns des autres et entre eux en dehors de tout contrat.

Je distingue dans ce mot de société deux sens principaux: il signifie d'abord une relation physique de plusieurs personnes entre elles, qui ne peut être que leur rapport réciproque dans l'espace; et ensuite une relation morale, le rapport de droits et de devoirs réciproques.

C'est dans ce dernier sens qu'on a employé le mot société, et l'on a fait déterminer ces droits et ces devoirs par des contrats, soit en général par un contrat quelconque, soit en particulier par un contrat civil.

Et ainsi toute société résultait et devait nécessairement résulter d'un contrat,sans contrat il n'y avait pas de société possible.

Pourquoi donc a-t-on oublié si complètement le premier sens du mot société ? Des êtres qui ne sont pas simplement des corps ne sauraient être dans l'espace, même comme corps, sans relations morales entre eux." TRANSITION D'où la conscience morale tire-t-elle ses préceptes? Comment l'action politique peut-elle se nourrir des valeurs morales ? II.

Le principe moral ne s'éteint jamais en l'homme 1.

La morale et le droit TEXTE Kant, Vers la Paix perpétuelle " Le moraliste politique peut dire que le gouvernant et le peuple ou le peuple et le peuple ne se font pas réciproquement tort quand ils emploient la force ou la ruse pour se combattre, bien qu'ils aient tort en général de refuser tout respect à l'idée du droit qui seule pourrait fonder une paix perpétuelle.

Car, puisque l'un viole son devoir envers l'autre qui est aussi mal intentionné à son égard, il leur arrive à tous deux une chose juste lorsqu'ils s'autodétruisent, de telle façon, cependant, qu'il reste assez de cette race pour faire durer ce jeu jusque dans les temps les plus lointains et fournir ainsi à la postérité un avertissement exemplaire.

La Providence qui règle le cours du monde est ici justifiée;car le principe moral ne s'éteint jamais en l'homme, et pratiquement la raison qui s'enrichit d'une culture toujours en progrès le rend sans cesse plus apte à réaliser conformément à ce principe, les idées juridiques mais aussi plus coupable quand il les transgresse." 2.

L'angoisse de la conscience morale TEXTE Hegel Phénoménologie de l'esprit " Ainsi, la majesté de son élévation au-dessus de la loi déterminée de tout contenu du devoir, la bonne conscience. »

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