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Gauguin : Femme tahitienne accroupie

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  • Artiste : Paul Gauguin
  • Titre : Femme tahitienne accroupie
  • Date de création : 1892
  • Epoque : post-impressionnisme
  • Technique : graphite et pastel sur papier
  • Dimensions : 55,5 x 48
  • Lieu : The Art Institute of Chicago

 

Gauguin, Paul (1848-1903) - Peintre et sculpteur français. Il passe son enfance à Lima, s'engage dans la marine marchande puis devient agent de change. Il peint pendant ses heures de loisirs et fait la connaissance de Camille Pissarro. Accepté par les impressionnistes, il expose avec eux entre 1880 et 1886. Il se plonge dans la peinture, découvre Cézanne, Degas et Redon et abandonne son travail et sa famille en 1883 pour se consacrer pleinement à la création. Paysage de Bretagne

 

« Peintre et sculpteur français.

Il passe sa petite enfance à Lima, au Pérou ; rentré en France, il étudie à Orléans, puis à Paris, et en 1865 il s'engage comme cadet dans la marine.

Rentré à Paris après cinq ans en mer, il est engagé comme employé par un agent de change et il commence à peindre et à sculpter en amateur.

Entré en contact avec les peintres impressionnistes, il se lie d'amitié avec Camille Pissarro et, entre 1879 et 1886, il expose avec le groupe.

En 1883, il abandonne son travail pour se consacrer à plein temps à la peinture.

Les années suivantes sont marquées par une grave crise économique et familiale qui le pousse à abandonner Paris.

En 1885, il se rend pour la première fois à Pont-Aven, où il rencontre Émile Bernard et Laval : en 1887, il se rend avec ce dernier en Martinique.

A partir de l'année suivante, il est de nouveau à Pont-Aven et à Arles, où se consomme la rupture dramatique de son amitié avec Vincent van Gogh.

Au cours de ces années cruciales pour l'évolution de sa recherche artistique, Gauguin abandonne l'Impressionnisme et élabore un nouveau style, anti-naturaliste et symboliste, qualifié de synthétique.

La toile qui marque l'affirmation de ce nouveau style est La Vision après le sermon, peinte en 1888 (Édimbourg, Nat.

Gall.).

Dans l'élaboration de ce synthétisme, un rôle fondamental revient à la récupération de l'art breton primitif, l'étude des estampes japonaises, et les recherches sur la valeur symbolique de la couleur, accomplies par Gauguin lui-même et par ses amis, Bernard et Anquetin.

Les solutions formelles inédites inventées par Gauguin auront une influence déterminante sur les développements ultérieurs du symbolisme, dont il est considéré comme l'un des fondateurs. Au cours de la période passée en Bretagne, d'abord à Pont-Aven, puis au Pouldu à partir de 1890, Gauguin peint des gens de l'endroit (Au café, Madame Ginoux, 1888, Moscou, Mus.

Pouchkine ; La belle Angèle, 1889, Paris, Musée d'Orsay) ; il exécute également une série de tableaux marqués par un mysticisme aigu (Le Christ jaune, 1889, New York, Buffalo Albright Knox Art Gall.).

Toujours au cours de ces mêmes années, Gauguin expérimente d'autres techniques expressives, comme la sculpture sur bois, dans laquelle il recrée des formes typiques de l'art primitif (Soyez mystérieuses ; Paris, Musée d'Orsay).

L'"école de Pont-Aven" se constitue dans l'orbite de Gauguin : elle comprend entre autres, Bernard, Séguin, et Sérusier. Après un bref séjour parisien, au cours duquel il devient un personnage remarqué des réunions littéraires du café Voltaire, il s'embarque pour Tahiti en 1891, à la recherche d'une civilisation pure et non corrompue.

Enchanté par la beauté des lieux et de la population, il se consacre dans une approche quasi ethnologique à l'étude des indigènes et des coutumes locales, en représentant les Maori dans leurs activités quotidiennes et en couchant ses impressions dans son journal (Ancien culte mahorie, Noa Noa).

Parmi les oeuvres les plus célèbres de ce premier séjour tahitien, rappelons : Sur la plage (1891, Paris, Musée d'Orsay) ; Ta Matete (Bâle, Kunstmus.) ; La orana Maria (New York, Metrop.

Mus.).

Rentré à Paris en 1893, il traverse une période de crise profonde, marquée par un refus croissant de la civilisation occidentale.

De cette époque datent certains tableaux inspirés de son expérience tahitienne (Mahano no Atua, Chicago, Art Institut) et une série de gravures sur bois qui proposent à nouveau, dans toute leur suggestion magique, les idoles maori.

De retour à Tahiti en 1895, de plus en plus seul, endetté et déprimé, il peint de vastes compositions allégoriques sur le destin de l'humanité, comme D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? (1897, Boston, Mus.

of Fine Arts), que l'on considère comme une sorte de testament en peinture de l'artiste.

Les femmes de Tahiti restent un des sujets préférés de sa peinture (Rupe Rupe, 1899, Moscou, Musée Pouchkine ; Deux tahitiennes, 1899, New York, Metropolitan Mus.

; Seins aux fleurs rouges, ibidem). Gauguin : Femme tahitienne accroupie Artiste : Paul Gauguin Titre : Femme tahitienne accroupie Date de création : 1892 Epoque : post-impressionnisme Technique : graphite et pastel sur papier Dimensions : 55,5 x 48 Lieu : The Art Institute of Chicago Gauguin, Paul (1848-1903) - Peintre et sculpteur français.

Il passe son enfance à Lima, s'engage dans la marine marchande puis devient agent de change.

Il peint pendant ses heures de loisirs et fait la connaissance de Camille Pissarro. Accepté par les impressionnistes, il expose avec eux entre 1880 et 1886.

Il se plonge dans la peinture, découvre Cézanne, Degas et Redon et abandonne son travail et sa famille en 1883 pour se consacrer pleinement à la création. Paysage de Bretagne En 1886, il se rend en Bretagne, à Pont-Aven et rencontre Vincent Van Gogh, avec lequel il séjourne à Arles.

Après un voyage à la Martinique, il se détache de l'impressionnisme pour s'intéresser aux conceptions symbolistes, et aux arts japonais, tahitiens et primitifs.

Il part pour Tahiti en 1891.

Malade, il rentre en France en 1893, organise une vente de ses tableaux et repart à Tahiti en 1895 où il continue à peindre. Femme tahitienne accroupie Après une tentative de suicide, il se réfugie aux îles Marquises où il tente de défendre la population indigène.

Grâce à un contrat signé avec le marchand de tableaux Ambroise Vollard sa situation financière s'améliore, et Gauguin peut à nouveau se consacrer au dessin, à la peinture et à l'écriture.

Après sa mort, une exposition de ses oeuvres est organisée à Paris, celle-ci attire de nombreux artistes qui resteront profondément marqués par sa peinture. Il n'existe que quatre esquisses de grand format de Gauguin pour ses tableaux précédents, réalisées au cours de son premier séjour à Tahiti.

Femme tahitienne accroupie est une étude de l'un des deux personnages de son tableau Nafea faaipoipo ou Quand te maries-tu ? Le peintre travaille les différents éléments de sa composition sur des feuilles différentes pour les assembler finalement dans une vue globale. Gauguin représente une femme tahitienne appuyée sur un bras et vêtue de clair devant un fond jaune très lumineux.

Elle est accroupie sur le sol, sa jambe gauche est repliée et son visage se tourne vers le spectateur : un motif que le peintre a repris dans de nombreux autres tableaux avec des variantes. Gauguin dessine cette étude sur une feuille de papier dont il a déjà utilisé le revers pour une autre esquisse.

Il s'agit également d'une Tahitienne, dont le costume et certains détails font penser qu'elle a servi pour son tableau Te Faaturuma ou la Boudeuse.. »

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