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FREUD: «L'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique.»

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« L'inconscient peut être connu parce qu'il est une force qui se manifeste dans la conscience. «L'interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique.» Freud, Sur le rêve (1900). • L'inconscient freudien n'est pas une forme atténuée de conscience: c'est la région du psychisme humain, chargée de notre libido, c'est-à-dire de l'ensemble de nos désirs sexuels, qui agit sur nos actes et sur nos pensées.

Ainsi, pour Freud, rien de ce que nous disons, faisons ou ressentons n'est jamais dû au hasard, mais est le signe d'un désir inconscient.

D'où les lapsus ou les actes manqués. • Les rêves sont la «voie royale» de la connaissance de l'inconscient.

Partant du principe, établi à travers l'étude de nombreux cas, que «le rêve est l'expression de désirs refoulés», la psychanalyse permet de retrouver quels sont les désirs inconscients à l'ouvre chez les individus.

En les identifiant, elle permet parfois de lever leurs angoisses et de les faire sortir de leurs névroses. « Le rêve suivant qui a d’ailleurs, parmi ses antécédents, un état névrotique, vous intéressera sous plusieurs rapports. Il voyage en chemin de fer.

Le train s ‘arrête en pleine campagne.

Il pense qu’il s’agit d’un accident, qu’il faut songer à se sauver, traverse tous les compartiments du train et tue tous ceux qu’il rencontre : conducteur, mécanicien, etc. A cela se rattache le souvenir d’un récit fait par un ami.

Sur un chemin de fer italien on transportait un fou dans un compartiment réservé, mais par mégarde on avait laissé entrer un voyageur dans le même compartiment.

Le fou tua le voyageur.

Le rêveur s’identifie donc avec le fou et justifie son acte par la représentation obsédante, qui le tourmente de temps à autre, qu’il doit « supprimer tous les témoins ».

mais il trouve ensuite une meilleure motivation qui forme le point de départ du rêve.

Il a revu la veille au théâtre la jeune fille qu’il devait épouser, mais dont il s’était détaché parce qu’elle le rendait jaloux.

Vu l’intensité que peut atteindre chez lui la jalousie, il serait réellement devenu fou s’il avait épousé cette jeune fille.

Cela signifie : il la considère comme si peu sûre qu’il aurait été obligé de tuer tous ceux qu’il aurait trouvés sur son chemin, car il eût été jaloux de tout le monde.

Nous savons déjà que le fait de traverser une série de pièces (ici le compartiment) est le symbole du mariage. A propos de l’arrêt du train en pleine campagne et de la peur d’un accident, il nous raconte qu’un jour où il voyageait réellement en chemin de fer, le train s’était subitement arrêté entre deux stations.

Une jeune dame qui se trouvait à côté de lui déclare qu’il va probablement se produire une collision avec un autre train et que dans ce cas la première précaution à prendre est de lever les jambes en l’air.

Ces « jambes en l’air » ont aussi joué un rôle dans les nombreuses promenades et excursions à la campagne qu’il fit avec la jeune fille au temps heureux de leurs premières amours. Nouvelle preuve qu’il faudrait qu’il fût fou pour l’épouser à présent.

Et pourtant la connaissance que j’avais de la situation me permet d’affirmer que le désir de commettre cette folie n’en persistait pas moins chez lui.

» FREUD, « Introduction à la psychanalyse » (1917). Freud et l'interprétation des rêves. Les découvertes de FREUD peuvent se résumer ainsi : — Le rêve a toujours un sens. — Ce sens est un désir (ou une crainte) qui, par suite du refoulement « de la sexualité » qu'entraîne la vie sociale, s'exprime — et se satisfait — d'une manière « symbolique », déguisée à travers les images du rêve. a) Le rêve a un sens. FREUD a été amené à le comprendre à partir de ses premières analyses de névroses.

Au cours de leurs associations d'idées, les malades racontaient leurs rêves, qui avaient de l'importance pour eux.

FREUD a considéré que le même sens caché s'exprimait à travers les symptômes de la névrose et à travers les images du rêve.

Bien entendu, ce sens échappe à la conscience du malade : il s'agit de quelque chose qui s'est constitué à son insu au cours de son enfance et de sa vie ultérieure et dont la clef est perdue pour lui.

L'idée essentielle de FREUD est que la signification du psychisme déborde celle de la seule conscience : il faut la déchiffrer -— ce que ne peut le malade qui se situe au niveau de sa conscience — à la manière dont un géologue reconstitue la nature d'un terrain dans ses profondeurs. b) Le sens du rêve : le désir refoulé. En rapport avec sa pratique médicale, FREUD a vu l'importance de la « libido » (désir sexuel pris dans son sens le plus large, et susceptible de formes très variables et dérivées, souvent même très lointaines par rapport à l'élément sexuel pur), dans la formation des névroses et de ses symptômes.

Sous l'influence de la pression sociale, de l'éducation, l'individu fuit sa propre sexualité, la « refoule ».

Mais, à la suite des diverses circonstances, le « refoulé » qui constitue. »

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