fiche révision sur la science
Publié le 22/11/2025
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Fiche de révision sur la Science #cestlapanique :
● Un peu de sémiologie :
Science : → peut évoquer plusieurs choses.
Avant tout = du latin scientia = connaissance.
La science vise donc dans un premier temps la connaissance.
Puis dans un deuxième sens : toute connaissance obtenue par démonstration ou par observation et
vérification.
I- Références Intéressantes
René Descartes, les dix règles de la direction de l’esprit :
Les scientifiques doivent atteindre des connaissances certaines et indubitables au moyen d’une
méthode bien précise.
Pour lui, l'intuition et la déduction sont les seuls procédés valides.
La science ne
doit pas s’étonner au hasard.
● La Science Expérimentale
Alan F.
Chalmers, Qu’est-ce que la science?, Récents développements en philosophies des sciences :
Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend, 1976, tr.
fr.
Michel Biezunski, Livre de Poche, 1987, p.
194-195.
: Chalmers observe l’émergence d’une nouvelle pratique de la physique (des sciences), pratique
étrangère à Galilée, qui passe par la création d’une situation artificielle qui vise à tester la théorie.
Peu
importe la confiance que l’expérimentateur donne au résultat, pour être acceptée en tant que
connaissance scientifique → permet de faire de nouvelles découvertes une fois publié empilement.
Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865, Chapitre II, § 5,
Flammarion, p.
84-85 : La Science expérimentale vs scolastique.
La Scolastique cherche un point de
départ indubitable issu d’une source irationnelle quelconque → de là fait découler des conséquences
de manière logique en invoquant des arguments d’autorité lorsqu’ils sont en sa faveur.
Les théories
servant de point de départ du physicien = ne sont vraies que jusqu’à ce qu’elles soient montrées
fausses.
Ilya Prigogine et Isabelle Stengers, La Nouvelle alliance, 1978, Introduction, Folio essais, 1986, p.
31-33.
: Dialogue expérimental qui constitue la pratique originale qu’on appelle science moderne.
→
2 dimensions constitutives = comprendre et modifier.
Expérimentation exige = interaction entre
théorie et manipulation.
Vise à arraisonner un processus naturel = permet de le voir simplement
comme solution possible de la théorie (purification) → permet de le tester dans le langage de la
théorie et de provoquer la nature pour voir si ceci répond aux lois de la théorie.
La Science = jeu à
deux partenaires : est une forme de dialogue → on ne fait pas dire ce qu’on veut à la science, elle nous
est insoumise, l’”objet” interrogé ne manque pas de moyens pour démentir.
Pour Karl Poppers, la
science rationnelle doit son existence à son succès : les théories et les réponses expérimentales
s’accordent = fait historique : imprédictible mais incontournable dès qu’il a lieu.
= transformation
sans retour de nos rapports avec la nature qu'a engendrée la réussite de la science moderne.
En ce
sens, on peut parler de révolution scientifique.
● Quel est le but de la Science ?
Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir, 1882, I, § 12, Gallimard, p.
51.
: L’on pourrait penser que le but
de la science est de procurer à l’homme le plus de plaisir possible et de lui éviter le plus de déplaisir.
Or si plaisir et déplaisir = seul nœud ? Comment faire ? Apprendre à éprouver bcp de plaisir mais
aussi à ressentir beaucoup de déplaisir → les stoïciens pensaient ça → aspire à vouloir moins afin de
moins souffrir = la science semble avoir autant de pouvoir de destruction que de sublimation.
Albert Einstein, Discours prononcé à l'occasion du soixantième anniversaire de Max Planck, 26 avril
1918, tr.
fr.
Maurice Solovine et Régis Hanrion, in Comment je vois le monde, Champs Flammarion,
1989, p.
121-123.
Le temple de la science est construit par différentes volontés morales.
Deux
catégories se distinguent → ceux qui font de la science pour du plaisir = réalisation des toutes les
ambitions + N’y voit qu’une raison utilitaire et confie alors leur cerveau.
: si vidé on trouverait des
hommes du passé et du présent on trouverait Planck.
La science est érigée par tous et par toutes les
volontés morales (même si l’ange les chassait) → Ceux étant validé par les anges = einstein se base
sur Schopenhauer = cherche à sortir du quotidien dans sa rigueur cruelle.
À cette motivation d'ordre
négatif s'en associe une autre plus positive.
L'homme cherche à se former de quelque manière que ce
soit, mais selon sa propre logique, une image du monde simple et claire.
● Connaître le réel, la réalité
Hermann Ludwig von Helmholtz, Mémoire sur la conservation de l'énergie, 1847, Introduction, tr.
fr.
Louis Pérard, Paris, Victor Masson et fils, 1869, p.
58-59, 62 et 63 : L'auteur affirme que le but
ultime des sciences est de découvrir les causes constantes qui produisent les phénomènes
observables.
Il ne cherche pas à prouver philosophiquement que tout dans la nature obéit
nécessairement à des lois causales (versus la liberté ou le hasard), mais pose cela comme postulat
méthodologique : la science doit supposer que la nature est intelligible, ne serait-ce que pour
découvrir les limites éventuelles de notre compréhension.
Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865, Champs Flammarion, p.
123-124.
: La nature de notre esprit = veut connaître essence et donc le pq des choses pourtant on
qu’accès au comment : on ne peut pas aller au-delà des conditions d’existence des phénomènes.
Quand nous savons que l'eau et toutes ses propriétés résultent de la combinaison de l'oxygène et de
l'hydrogène, dans certaines proportions, nous savons tout ce que nous pouvons savoir à ce sujet, et
cela répond au comment, et non au pourquoi des choses.
Nous savons comment on peut faire de l'eau ;
mais pourquoi la combinaison d'un volume d'oxygène et de deux volumes d'hydrogène forme t-elle de
l'eau ? Nous n'en savons rien.
→ citation : Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865, Champs
Flammarion, p.
47.
: "Au fond, toutes les sciences raisonnent de même et visent au même but.
Toutes
veulent arriver à la connaissance de la loi des phénomènes de manière à pouvoir prévoir, faire varier
ou maîtriser ces phénomènes".
● Y-a t’il une ou plusieurs sciences ?
Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865, Deuxième partie,
Chapitre deux, § 10, Champs Flammarion, 1984, p.
203.
: les classifications des sciences ne sont que
notre création.
L’homme a besoin de catégoriser face à son infirmité= permet de mieux les
comprendre → dans la nature pas de nos sciences = que des corps qu'il s'agit de classer et des
phénomènes qu'il s'agit de connaître et de maîtriser.
Max Planck, Initiations à la physique, 1934, Chapitre XI, tr.
fr.
J.
du Plessis de Grenédan, Champs
Flammarion, 1993, p.
259.
: Pour lui la science est un tout ayant une unité interne.
Certes différents
domaines émergent mais ils ne sont pas innés.
→ c’est l’esprit humain qui borné à besoin de diviser
pour travailler.
Chaîne linéaire de la physique en passant jusqu’à l’anthropologie et la psychologie.
D’ailleurs se voit dans les méthodes.
Seulement pcq elles ne s’intéressent pas aux mêmes objets
qu’elles semblent différentes.
Moritz Schlick, Questions d'éthique (1930), I, 12, Trad.
C.
Bonnet, Paris, P.U.F., 2000, p.
35.
: Pour
lui, cette séparation des sciences est mauvaise et est nuisible pour notre philosophie.
Le vrai
philosophe se doit de réunir toutes les sciences en une et de ne pas les diviser.
Leurs similarités devant
être essentielles et leurs différences découvertes de façon accidentelle.
“Sub specie aeterni” il n’y a
pour lui qu’une seule réalité et une seule science”.....
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