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fiche révision oral bac francais remords posthume

Publié le 01/03/2022

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« Parcours 1 : Alchimie poétique : la boue et l’or LL n°1 : Remords posthume Introduction : Charles Baudelaire, écrivain du 19e s, ouvrage le plus célèbre recueil « Les Fleurs du Mal ».

« Remords posthume » -> section « Spleen et Idéal » date : 1861. Dans cette section, Baudelaire oscille entre sa condition de vie humaine et la mélancolie.

Ce poème est un sonnet : 2 quatrains + 2 tercets, registre lyrique.

Il est dédié à Jeanne Duval, maitresse de Baudelaire, il lui décrit comment elle sera quand elle sera morte.

Comment Baudelaire se fait alchimiste dans ce poème ? Nous verrons d’abord le corps de la femme aimée qui se décompose puis le tombeau qui avertit la femme. 1er quatrain : -s’adresse à la femme aimée endormi, la compare à une créature ténébreuse : métaphore mettant l’accent sur la peau noire de Jeanne Duval. -euphémisme « dormiras » -> sommeil éternel = mort -monument de marbre noir + « caveau, fosse » -> plus de doute, cela fait référence à un tombeau. -mort représenté concrètement -> ténèbres, froideur, humidité et oppression : grâce à l’allitération en p. 2ème quatrain : Baudelaire matérialise les différentes étapes de la mort : -personnification de la mort (pierre symbolisant le tombeau qui opprime la poitrine de la jeune femme) -verbes d’actions « opprimant » ; « assouplit » ; « empêchera » = travail de la mort -vers 6, le poète évoque le travail de putréfaction -femme désignée par métonymies, de plus les parties du corps choisies sont des mots appartenant au vocabulaire érotique -Baudelaire a également évoqué, dans ces deux quatrains, la vie partisane de la femme aimée Conclusion : évocation très concrète de la mort, toujours associée à la sexualité. 1er tercet : -personnification du tombeau, il apparait comme un confident du poète -le poète semble intimement lié à la mort qui le comprend « confident » : il fait surement référence au mythe d’Orphée -utilisation d’une parenthèse, elle permet de comprendre l’idée d’une mort qui inclut le poète en son cœur, en son sein.

Elle enferme le poète au cœur du tercet, cela signifie qu’il ne peut y avoir d’écriture poétique sans la conscience de la mort.. »

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