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Faut-il rêver ?

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« Analyse du sujet: Les premières choses qui nous arrivent à l'esprit avec le mot "rêve" sont des images fantastiques, des mondes habités par des créatures ou des objets qu'on ne rencontre pas dans la vie de tous les jours et, s'il n y a pas, dans le rêve, des créatures étranges, souvent, chaque chose quotidienne se montre à nous différemment par rapport à notre perception de tous les jours. C'est intéressant de voir que dans la langue allemande rêve est trauma.

On désigne forcement avec ce mot quelque chose qui se lie intimement au sujet.

Dirait-on, donc, que le rêve est quelque chose de passif? Quelque chose qui nous frappe? Ou est-il une activité? Les neurosciences ont donné une explication scientifique au phénomène du rêve.

En partant de l'idée que le rêve est essentiellement une activité de la pensée il faillait trouver l'aire du cerveau députée à cette activité. Elles ont compris que les structures anatomiques du cerveau antérieur intéressées au phénomène du rêve sont les mêmes structures des émotions et de la mémoire: le système limbique. On a, alors, deux expressions importantes: émotions et mémoire.

Les deux ont forcement un fort lien avec le rêve.

Le réveil du rêveur nous montre comme les émotions nous bouleversent, on dirait pour certains éléments du rêve qu'il s'agit de fiction, mais n'est pas comme ça.

Petit à petit les souvenirs du rêve disparaissent parfois complètement, et le rêveur est emmené à raconter ce qu'il a vécu pendant la nuit, pourquoi? Pour comprendre. Commence ainsi une petite autoanalyse. On remarque dans le discours autour du rêve deux figures essentielles: le rêveur et celui qui écoute.

A partir de Freud ce mécanisme ne serait-il plus un simple rituel mais une science. Problématisation: Considérant que le rêve est une activité de la pensée, peu importe pour l'instant savoir quel type d'activité il est, on se demande pourquoi on rêve. Quelle signification l'activité onirique possède en soi ? Pourquoi cette activité, apparemment banale, du moment qu'on croit que la vie de tous les jours nous occupe déjà assez, est devenue le moyen favori pour la naissance d'une science telle est la psychanalyse? En effet déjà dans cette dernière question on imagine qu'il y a une utilité dans l'activité de rêver, sinon pourquoi toute cette attention? Pourquoi aujourd'hui des millions de personnes suivent un parcours psychanalytique? Mais même s'on ne veut pas entrer dans le milieu de la psychanalyse pourquoi il n'y a personne entre nous qui renoncerait à rêver soient les rêves angoissants ou joyeux ? Croit-on que le rêve aide à mieux se comprendre? Croit-on que le rêve nous aide dans la vie quotidienne? Bien sur on rêve, bien sur on raconte. Le rêve n'est pas une théorie, une thèse romantique, il peut apparaître étrange, mais le rêve parle de la réalité, de nous, plus de qu'on puisse imaginer. Proposition de plan: 1.

La "littérature du rêve". Déjà dans l'antiquité on rêvait.

Les civilisations anciennes nous apportent des illustrations sur les murs où dominent des personnages fantastiques qui contournent le rêveur dans n'importe quelle activité du jour, soit la chasse, soit les rituels etc. La Bible est pleine de références au rêve.

Joseph rêvait, Moisé rêvait et il y avait toujours quelqu'un qui était là pour interpréter leurs rêves. L'interprétation des rêves a des origines encore plus anciennes.

Elle existait la pratique de l'incubation : un guerrier, un roi voyait dans le rêve un auspice mais il fallait l'interpréter pour l'éclaircir, voilà que la figure de l'interprète joue un rôle fondamental. Dans la mythologie grecque Morphée représente les rêves.

Morphée est fils d'Hypnos (le sommeil) et Nyx (la nuit). La littérature, nous apprend que le rêve ne se construit pas sans les figures du rêveur et de l'interprète, nous sommes récit. 2.

Freud et l'interprétation des rêves.

(L'interprétation des rêves.

1900).. »

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