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Exposé Philo Les règles de la Méthode

Publié le 05/11/2023

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« LES REGLES DE LA METHODE INTRODUCTION Dans la seconde partie du discours de la méthode, DESCARTES compare la connaissance à un édifice.

Selon lui, devait être construit sur des bases solides alors qu'en réalité ses fondements sont fragiles.

DESCARTES cherche à savoir ce qui fonde la science pour accéder à la vérité.

Il se demande si ce que nous avons toujours accepté comme étant vraie l'est vraiment ou s'il s'agissait d'une illusion du savoir.

Ainsi, les hommes ce sont toujours reposés sur de vieilles murailles qui avaient été bâties : Notre connaissance a été établie au préalable et a toujours été jugée comme vraie sans jamais que personne ait douté.

Dans le passage étudié, DESCARTES se propose de réfléchir sur la méthode à entendre pour parvenir à la vérité.

Pour se faire, il s'appuie sur les mathématiques, Et plus particulièrement sur la logique, l'algèbre, la géométrie pour établir la science universelle.

Cependant, un problème se pose : Ces sciences présentent des imperfections or la vérité se doit d'être parfaite puisqu'elle est universelle c'est-à-dire valable dans tous les cas et nécessaire, soit ne peut être autrement, comment la connaissance vraie peut- elle se baser sur des sciences comportant des défauts? I) LA DÉCOUVERTE DE LA MÉTHODE A) La nuit du 10 novembre 1619 Il nous apprend que le discours du 10 novembre 1619, s'étant couché tout rempli de son enthousiasme et tout occupé de la pensée d'avoir trouvé ce jour là les fondements de la science admirable, il eut trois songes consécutives en une seule nuit, qu'il s'imagina ne pouvoir qu'être venu que d'en haut. 1) le premier songe Après s'être endormi, son imagination se sentit frappé de la représentation de quelques fantômes qui se présentèrent à lui, et qui l' épouvantèrent de telle sorte que croyant marché par les rues, il était obligé de se renverser sur le côté gauche au lieu où il voulait aller parce 5 qu'il sentait une grande faiblesse au côté droit dont il ne pouvait se soutenir.

Étant honteux de marcher de la sorte, il fit un effort pour se redresser; mais il sentit un vent impétueux qui, l'emporta dans une espèce de tourbillon, il fit faire trois ou quatre coups sur le pied gauche.

Ce ne fut pas encore ce qui l'épouvanta.

La difficulté qu'il avait de se trainer faisait qu'il croyait tomber à chaque pas, jusqu'ayant perçue un collège ouvert sur son chemin, il entra dedans pour y trouver une retraite et un remède à son mal.

Il tâcha de gagner l'église du collège où sa première pensée était d'aller faire sa prière, mais s'étant aperçue qu'il avait passé un homme de sa connaissance sans le saluer, il voulu retourner sur ses pas pour faire civilité, Et il fut repoussé avec violence par le vent qui soufflait contre l'église.

Dans le même temps, il vit au milieu de la cour du collège une autre personne, qui l'appela par son nom des termes civiles aller trouver monsieur N.

Il avait quelque chose à lui donner.

DESCARTES s'imagina que c'était un melon qu'on avait apporté de quelque pays étrangers.

Mais ce qui le surpris davantage fut de voir que ceux qui se rassemblaient avec cette personne autour de lui s'entretenir étaient droit et ferme sur leur pied.

Quoiqu'il fut toujours courbé et chancelant sur le même terrain et que le vent qui avait pensé le renverser plusieurs eut beaucoup diminués.

Il se réveilla sur cette imagination, Et sentit à l'heure même une douleur effective qui lui fit craindre que ce ne fut l'opération de quelques mauvais génies qui voulu le séduire. 2) Le deuxième songe Dans cette situation il se rendormi après un intervalle de près de deux heures dans des pensés diverses sur les biens et les mots de ce monde.

Il eut vient aussitôt un nouveau songe, dans lequel il crut entendre un bruit aigu et éclatant, qu'il prit pour un coup de tonnerre, la frayeur qui en est eu le réveilla sur l'heure même, ayant ouvert les yeux, il aperçue beaucoup d'étincelles de feu répandu par la chambre.

La chose lui était déjà souvent arrivée en d'autres temps, Et il ne lui était déjà souvent, Et il n'était fort extraordinaire, en se réveillant au milieu de la nuit, d'avoir les yeux assez étincelants pour lui faire entrevoir les objets les plus proches de lui.

Mais, en cette dernière occasion, il voulu recouvrir à des raisons prises de la philosophie ; et il entra des conclusions favorable pour son esprit, après avoir observé, en ouvrant puis en fermant les yeux alternativement, la qualité des espèces qui lui étaient représentées.

Ainsi, sa frayeur se dissipa, et il se rendormi dans un assez grand calme. 3) Le Troisième songe 5 Un moment après il eut un troisième songe qui en rien de terrible comme les deux premiers.

Dans ce dernier, il trouva un livre sur sa table sans savoir qui y avait mis.

Il ouvrit et, voyant que c'était un dictionnaire, il en fut ravi dans l'espérance qu'il pourrait lui être fort utile. Dans le même instant, il rencontra un autre livre sous sa main qui ne lui était moins nouveau, ne sachant d'où il lui était venu.

Il trouva que c'était un recueil des poésies de différents auteurs intitulés CORPUS POETARUM etc.

Il eut la curiosité d'y vouloir lire quelque chose et à l'ouverture du livre il tomba sur le ver 《 QUOD VITAE SECTABOR ITER ?》.

Au même moment il aperçut un homme qu'il ne connaissait pas, mais qui lui présenta une pièce de vers, commençant par 《EST ET NON》, Et qui la lui inventait comme une pièce excellente.

M. DESCARTES lui dit qu'il savait ce que c'était et que cette pièce était parmi les idylles d'Ausone qui se trouvaient dans le gros recueil des poèmes qui était sur la table.

Il voulut la montrer luimême à cet homme et ll se mit à feuilleter le livre dont il se vantait de connaître parfaitement l'ordre et l'économie.

Pendant qu'il cherchait l'endroit, l'homme lui demanda où il avait pris ce livre et M.

DESCARTES lui répondu qu'il ne pouvait lui dire comment il l'avait eu, mais qu'un moment auparavant il en avait manié encore un autre qui venait de disparaître, dans avoir qui le lui avait apporté, ni qui le lui avait repris.

Il n'avait pas achevé qu'il revit paraître le livre à l'autre bout de la table.

Mais il trouva que ce dictionnaire entier comme il l'avait vu la première fois.

Cependant, il en vint aux poésies d'Ausone, dans le recueil des poètes qu'il feuilletant et, ne pouvant trouver qui commence par 《EST ET NON》, il fit à cet homme qu'il en connaissait une du même poète encore plus belle que celle-là et qu'elle commençait par 《 QUOD VITAE SECTABOR ITER 》.

La personne le peu à de la lui montrer et M.DESCARTES se mettait en devoir de la chercher lorsqu'il tomba sur divers petits portraits gravés en taille douce, ce qui lui fit dire que ce livre était fort beau, mais il n'était pas de la même impression que celui qu'il connaissait.

Il en était là lorsque les livres et l'homme disparurent et s'effacèrent de son imagination, sans néanmoins le réveiller.

Ce qu'il y a de singulier à remarquer c'est que doutant sur ce qu'il venait de voir était songe ou vision, non seulement il décida en dormant que c'était un songe, mais il en fut encore l'interprétation avant que le sommeil le quitta.

Il jugea que le dictionnaire ne voulait dire autre chose que tous les sciences ramassées ensembles, et que le recueil de poésie intitulé CORPUS POETARIM marquait en particulier et d'une manière plus distinct la philosophie et la sagesse jointes ensembles. B) Explications des songes Là-dessus, doutant s'il rêvait ou s'il méditait, il se réveilla sans émotions et continua, les yeux ouverts, l'interprétation de son songe sur la même idée.

Par les poètes rassemblés dans le recueil il entendait la révélation et l'enthousiaste, dont il ne désespérait de se voir favoriser. Par la pièce de ver 《 EST ET NON》, qui est le 《OUI ET LE NON》 de.... »

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