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Explication de texte du chapitre 1 du livre intitulé « Condition de l’homme moderne » de Hannah Arendt

Publié le 24/12/2022

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« Explication de texte du chapitre 1 du livre intitulé « Condition de l’homme moderne » de Hannah Arendt : Le texte d’Hannah Arendt nous éclaircit sur la condition humaine, et plus particulièrement sur une dimension active appelée la « Vita Activa » qui regroupe trois activités données à l’homme : le travail, l’œuvre et l’action, qui sont fondamentales, car il n’y aurait pas d’existence humaine sans ces activités.

Chacune d’elles correspondent aux conditions de base de la condition humaine.

La « Vita Activa » est devenu au fil des siècles, à cause de la philosophie, un terme à connotation négative.

C’est ce que devait fuir l’homme.

Pour Arendt, il s’agit d’inverser cette tradition, mais on ne peut la changer si facilement.

Arendt nous explique donc les trois activités, pour quelles raisons sontelles fondamentales et pourquoi elles font parties des conditions de vie élémentaires.

Elle défend également la vision de l’existence humaine, qu’est-ce que cela représente.

Tout d’abord, elle nous explique sa thèse, puis chaque élément indispensable de la « Vita Activa » en commençant par le travail, ensuite l’œuvre et pour finir l’action. Pour commencer, l’auteure explique le travail.

C’est un processus biologique du corps humain qui a pour fonction d’assurer la survie de l‘individu et de l’espèce.

Ce processus comporte la croissance, on nait, on devient un enfant, puis un adolescent, ensuite un adulte, et pour finir une personne âgée.

Mais aussi, le métabolisme, qui est l’ensemble des transformations chimiques et biologiques qui s’accomplissent et nous maintiennent en vie dans l’organisme.

Et éventuellement la corruption, qui va à l’encontre du métabolisme, désignant la destruction de l’organisme, la vieillesse et la mort.

Le travail nourrit ce processus biologique avec des productions élémentaires tel que l’alimentation.

Cette activité est une chaîne, c’est-à-dire que l’on consomme, mais pour consommer il faut produire, et pour produire il faut travailler, et l’on travaille grâce à notre processus biologique. Cependant, la production est temporaire, il faut constamment renouveler cette chaîne.

Le travail ne laisse rien derrière lui, la production a été consommée presque aussitôt que l’effort a été fait.

La dernière phrase de ce paragraphe nous explique que la vie et le travail sont deux choses dépendantes l’une de l’autre, qu’elles sont complémentaires.

En effet, l’éternel retour cyclique de l’espèce implique le travail et inversement. De plus, l’auteure nous décrit l’œuvre.

Elle définit l’œuvre en opposition au travail.

C’est quelque chose qui n’est pas de l’ordre du consommable.

C’est une activité de création, de fabrication et de production, grâce au travail, d’objet durable, c’est-à-dire qu’ils perdurent dans le temps tel qu’une maison ou un lit.

Ces objets sont l’artificialité de l’existence humaine.

L’œuvre n’est pas incrustée dans l’espace, autrement dit, on peut construire quelque chose à un endroit, mais cela n’aurait rien changé de le construire à un autre endroit.

De même, il n’y a aucun renouvellement comme une espèce, par exemple lorsqu’un immeuble s’effondre il ne peut pas se reconstruire luimême, il a besoin des hommes pour le reconstruire.

La disparition de l’œuvre ne peut donc pas être renouvelée.

Cette activité, comme nous décrit Arendt, créé un monde humain complètement artificiel.

Mais ici, on ne parle pas du cosmos pour définir le monde mais plutôt de l’ensemble des objets artificiels durables.

Par la suite, l’auteure introduit la notion de frontière.

En effet, l’œuvre se démarque du milieu naturel et instaure elle-même une frontière entre le monde artificiel et la nature.

Par exemple, si une maison s’effondre, c’est parce que la nature a pris le dessus.

Et « c’est à l’intérieur de ses frontières que se loge chacune des vies individuelles » (l.11), ainsi l’œuvre constitue le monde où l’on habite.

Mais l’opposition « alors que » (l.12) vient nous montrer le but de cette activité qui est de dépasser le temps d’une vie humaine, de survivre aux vies individuelles.

L’œuvre est ce qui est déjà présent dans le monde et ce qui reste après notre existence.

Pour finir, « l’appartenance-au-monde » (l.13) est le fait d’habiter ce monde d’objets artificiels, en faire partie. L’œuvre instaure également un espace qui relie les hommes les uns aux autres par l’intermédiaire des objets fabriqués puis échangés sur le marché. Au contraire, l’auteure nous explique la troisième activité fondamentale de la « Vita Activa » nommé action, qui met directement en relation les hommes sans intermédiaires.

Cette activité est contradictoire aux deux autres.... »

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