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Explication de texte : extrait du chapitre V du Traité Théologie-politique, Spinoza

Publié le 06/05/2022

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« Explication de texte : extrait du chapitre V du Traité Théologie-politique, Spinoza Dans cet extrait du Traité théologico-politique, Spinoza s’intéresse aux formes possibles de l’exercice du pouvoir dans les organisations humaines. En effet, les hommes, qui ne pas sont capables d’être auto-suf sants et cherchent à échapper à la misère, forment des sociétés car l’assistance mutuelle permet à la fois la survie et le perfectionnement de la nature humaine.

Cependant, il apparait que les hommes sont constitués d’une telle manière qu’ils ne désirent pas toujours ce qui est désigné par la raison.

En effet, si on admet que les hommes agissent dans leur intérêt, faisant ce qu’ils jugent utile, ils se voient souvent entrainés par leur passions, leur affects, n’agissant pas dans les limites de la raison.

Ainsi, l’existence d’un pouvoir, d’une autorité et donc de lois dont la fonction est de limiter et réprimer ces désirs et impulsions immodérées, permettant aux hommes de vivre dans les limites de la raison, est primordiale.

Ainsi, a n de permettre aux société de subsister, l’existence d’une autorité suprême, d’un pouvoir et donc, de lois est nécessaire.

De ce fait, Il semble pertinent de s’interroger quant à la forme que se doit de prendre ce pouvoir politique Selon Spinoza, le meilleur régime politique possible, le plus légitime et ef cace est un gouvernement dans lequel la souveraineté appartient au peuple, la démocratie.

Pour soutenir cette thèse, Spinoza expose les limites nécessaires du pouvoir politiques (ligne 1-10) puis les principes du régime politique qui s’impose selon lui (ligne11-27) Selon Spinoza, la considération de certains faits sont nécessaire à la détermination la meilleure forme de régime politique.

En effet, en admettant la nécessité d’un pouvoir et de l’exercice d’une autorité a n d’empêcher les hommes à agir de manière déraisonnable, peut apparaitre la possibilité d’une autorité qui exercerait le pouvoir par la force ou la répression.

Ces derniers permettent alors de retenir les emportements propres à la nature humaine, néanmoins Spinoza af rme que celle-ci ne supporterait pas de s’y soumettre et il soutient à travers une citation de Séneque (ligne 2-3) qu’un pouvoir violent est bien moins stable, durable qu’un pouvoir modéré En effet, si, en fait, le souverain peut contraindre les individus par la force à agir (ou les restreindre à agir), il ne peut pas contraindre absolument les esprits, il n'en a pas le pouvoir.

Les pensées, opinions et croyances ne peuvent pas faire l’objet de répression absolue et il n’est que partiellement possible par la manipulation, ou la force brute de commander les âmes.

L’impossibilité de dominer et contrôler complètement la nature humaine étant une exigence insoutenable, elle conduit l’autorité à asservir son peuple par la crainte. fi fi . . fi fi fi Or, si l’obéissance des hommes aux décrets est uniquement motivée par leur crainte, et qu’elle ne dépend que de leur peur du châtiment, de la souffrance, de la mort et leur instinct de conservation, c’est que les hommes ne consentent pas véritablement à leur environnement politique.

Leurs agissements sont alors conformes aux lois car cette conformité leur permet d’échapper à la douleur et de conserver la vie mais il apparait que ce respect viendrait à disparaitre si la menace. »

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