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Etre libre, est-ce pouvoir faire ce que l'on veut ?

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"Quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d'autres" (Rousseau, Lettres écrites de la montagne). Cette formule montre qu'il est naïf et dangereux d'identifier la liberté a une indépendance totale. "pouvoir faire ce que l'on veut" = aspect réducteur de la liberté.  Etre libre n'est-il pas plus exigeant qu'on ne le croit?  Problématique: Pour que la liberté existe vraiment, ne doit-elle pas plutôt concerner également chacun, c qui implique qu'elle soit limitée mais garantie par des principes communs? Ne s'agit-il pas alors fondamentalement d'agir de manière non pas dépendante mais autonome, en étant capable d'assumer nos actes?

  • I) L'indépendance absolue: un leurre?

1 ) La liberté comme puissance d'agir 2) L'idéal de l'indépendance absolue. 3) Une liberté "destructive d'elle même" (rousseau)

  • II) "Il n'y a point de libertés sans lois" (Rousseau).
1) De la (fausse) liberté naturelle a la 'vraie) lib. civile 2) De la loi du plus fort a la force des lois- la nécessaire prise en compte d'autrui. 3) de l'indépendance a l'autonomie  
  • III) L'enjeu: la responsabilité
1) Etre libre: vouloir faire ce que l'on peut 2) Le choix éclairé par la raison 3) être libre, faire ce que l'on doit?

« Introduction "Quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d'autres" (Rousseau, Lettres écrites de la montagne).

Cette formule montre qu'il est naïf et dangereux d'identifier la liberté a une indépendance totale. "pouvoir faire ce que l'on veut" = aspect réducteur de la liberté. Etre libre n'est-il pas plus exigeant qu'on ne le croit? Problématique: Pour que la liberté existe vraiment, ne doit-elle pas plutôt concerner également chacun, c qui implique qu'elle soit limitée mais garantie par des principes communs? Ne s'agit-il pas alors fondamentalement d'agir de manière non pas dépendante mais autonome, en étant capable d'assumer nos actes? I) L'indépendance absolue: un leurre? (thèse: être libre, c'est avoir, de fait, les moyens de réaliser nos ambitions, pouvoir accorder les moyens aux fins) 1 ) La liberté comme puissance d'agir être libre = avoir des moyens de réaliser nos intentions, ou de mettre a exécution nos volontés. cette liberté est matérielle: elle consiste moins à vouloir qu'à pouvoir la liberté n'est rien si je ne peux rien en faire une volonté non exécutée n'est rien, une liberté non réalisée n'existe pas (c'est une simple virtualité) 2) L'idéal de l'indépendance absolue. être libre = pouvoir faire ce qui nous plait , donc être indépendant. être libre = ne dépendre que de soi même, sans être soumis aux contraintes extérieures. cela implique le fait que la liberté soit économique: j'ai les moyens de me défaire de ces contraintes. montrer avec le cas d'un SDF. 3) Une liberté "destructive d'elle même" (rousseau) indépendance totale = leurre trop de libertés tue la liberté. s'il est soutenable que la liberté ne vaut que si elle est réalisée, il est aussi vrai que "les gros poissons mangent les petits " (Spinoza) cette vision de la lib.

débouche sur la loi du plus fort. pour être libre, il est alors être le plus fort. Si chacun fait ce qui lui plait, les volontés et les puissances s'affrontent, et les libertés peuvent alors s'auto détruire. liberté naturelle = illusoire. II) "Il n'y a point de libertés sans lois" (Rousseau). Antithèse: seule une liberté réglée est vivable, elle implique un cadre commun (le droit), des garanties (les lois) et des obligations (devoirs).

Etre libre, c'est donc "faire ce que les lois permettent" (Montesquieu, esprit des lois) 1) De la (fausse) liberté naturelle a la 'vraie) lib.

civile Parfois, la liberté n'est que licence et permissivité: elle débouche sur l'anarchie et donc par la loi du plus fort, sur la tyrannie (négation de la lib.) au contraire, il ne peut y avoir de véritable lib., de fait, que si celle-ci est établie en droit. Je ne peux être libre que si les autres le sont en principe. être libre = faire ce que l'on veut que si cela ne remet pas en cause la liberté d'autrui. 2) De la loi du plus fort a la force des lois- la nécessaire prise en compte d'autrui. "la liberté sans la justice est une véritable contradiction" rousseau. -> je ne suis libre que si autrui est lire (pas de lib.

de chacun sans égalité de tous devant la loi) si tout le monde n'est pas libre en droit cette liberté n'est pas légitime. universalité du droit doit garantir sa légitimité. -> légitimité provient aussi de la neutralité des lois comme principes objectifs. 3) de l'indépendance a l'autonomie "Pouvoir faire ce que l'on veut" est nécessairement limité. Notre puissance est limitée.. »

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