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Ethique à Nicomaque explication de texte - des facultés de l’âme aux vertus de l’âme

Publié le 11/10/2022

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« T4 EN I 13 - des facultés de l’âme aux vertus de l’âme > Eliana GEMIN Etape 1 : Aristote, dans l’Ethique à Nicomaque, s’emploie à découvrir la nature du Bien, du Souverain Bien qu’il a définit dans les premières parties comme s’identifiant au Bonheur, fin que l’on poursuit pour elle-même et en vue de laquelle on accomplit tout le reste.

Pour l’homme, ce bien consiste dans une activité de l’âme en accord avec la vertu qui est une disposition qui permet à l’homme d’accomplir parfaitement sa fonction (I6).

Dans le passage qui nous intéresse ici (I13), il s’agit de repérer la plus excellente et parfaite des vertus et d’étudier la nature de cette activité de l’âme conforme à la raison pour mieux connaître la nature du Bonheur lui-même.

Nous savons donc que le bien pour l’homme consiste dans le fait d’accomplir sa fonction tel l’homme vertueux, mais pouvons-nous donner une définition de la vertu parfaite qui nous intéresse ici et est-elle suffisante ? Si elle se trouve dans une certaine activité de l’âme, de laquelle s’agit-il ? Dans cette partie, Aristote défend la thèse selon laquelle l’âme se divise entre une part rationnelle et une autre irrationnelle et que la « vertue parfaite » consiste dans une activité de la partie irrationnelle de l’âme, qui devient rationnelle lorsqu’elle obéit à la raison.

Dans un premier temps (du début à « gard à ce qu’il propose.

») Aristote traite le cas du politicien qui serait maître en matière de vertu de façon à justifier le passage au cas d’une discussion plus philosophique.

Dans un second temps (de « On traite aussi de l’âme » à « l’excellence spécifiqquement humaine ») Aristote distingue 2 parties dans l’âme, l’une rationnelle et l’autre irrationnelle, et commence par justifier cette différence avec l’explicitation de la partie végétative irrationnelle commune aux être vivants.

De là, il est possible dans un dernier temps (de « Mais il semble bien » à la fin) de faire émerger une autre nature irrationnelle qui possède malgré tout la raison et qui va conduire à une distinction au sein de la partie rationnelle elle-même, dont suivra les précisions sur la vertu que nous recherchons. Transition 1 : Dans le premier moment de la partie, Aristote maintient que nous recherchons l’excellence de l’âme et que le politicien en serait un fin spécialiste, mais il admet maintenant qu’une hypothèse philosophique satisfaisante sur le sujet doit être reconnu : il y a dans l’âme une partie rationnelle et une autre partie distincte qui est irrationnelle.

En quoi consistent-elles ? Transition 2 : Puisque que toutes la vertue que nous recherchons ne semble pas se trouver dans la partie irrationnelle, appelée Végétative, de l’âme, Aristote va devoir déterminer qu’elle se situe dans une autre irrationnalité de l’âme, et devoir la rendre compatible avec la raison Etape 3 : 3e partie choisie Aristote cherche la partie de l’âme dans laquelle s’excerce la vertu parfaite, et fait émerger une nouvelle nature irrationnelle qui pourrait en quelque sorte s’associer à la raison.

Il justifie le fait d’avoir établit une nouvelle partie dans l’irrationnalité par le fait que quant à la partie.... »

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