Dissertation : Un monde sans justice est-il humain ?

« Dissertation de Philosophie 2 Sujet : Un monde sans justice est-il humain ? Un monde humain est l’ensemble de ce qui existe où vie l’homme. Dans son ouvrage Les Pensées, Pascal qui est un philosophe français du 17 -ème siècle a voulu exposer ce qu’est la justice.

En effet, la justice est propre à chaque société mais est commune à toutes.

C’est pourquoi dans son œuvre, il fait référence à la rivière Bidassoa servant de frontière naturelle Franco-espagnole exposant son concept de justice en disant « Plaisante justice qu’une rivière borne, vérité au-deçà des Pyrénées, erreurs au-delà ».

Il nous parait d’abord important de définir les différents sens du mot justice.

Il y a d’abord l’idée de justice institutionnelle lié au droit positif et aux lois humaines qui ne peuvent exister sans l’existence de l’homme, donc un concept qui est subjectif culturellement.

Le second sens du mot justice est lié à la justice morale où les hommes vivraient d’un droit naturel.

Ce concept parait donc très lié aux sociétés et à l’homme.

Nous nous poserons alors la question suivante : L’homme peut-il se passer de justice dans un monde ? Nous commencerons d’abord par savoir si l’homme peut se dissocier de la justice.

Ensuite, nous verrons si la justice ne se trouve que chez l’homme, pour finir par se demander si la justice n’est-elle pas nécessaire à l’homme et aux sociétés humaine. I)Est-ce que l’homme peut se dissocier d’une de ces valeurs ? A) D’où viennent la justice de l’homme ? La nature suit une chaîne incassable de causes et d’effet.

Elle se plie donc à des valeurs, à des causes.

Cependant, les progrès de la physique quantique tentent de montrer que cette idée, bien que splendide, de nature déterminé est fausse.

La nature n’est rien d’autre qu’un pur hasard ou rien ne veut rien dire.

L’étude des valeurs ne peut donc plus se limiter qu’aux êtres vivants, puisque toute matière inerte n’a pas la force, ni l’envie de résister au hasard.

L’homme désir donc la justice.

Il préfère commettre une injustice plutôt que de recevoir l’injustice et c’est ce qui rend le monde injuste.

L’injustice est donc ancrée dans l’homme par pur hasard, parce qu’il l’est de nature.

C’est ce qu’explique Glaucon dans le second livre des dialogues de la République de Platon.

Lorsque l’occasion se présente l’homme n’hésite pas à commettre l’injustice, l’expression célèbre « L’occasion fait le larron » représente assez bien cette idée.

On retrouve aussi cette notion dans la célèbre histoire mythologique de L’anneau de Gygès.

En effet, un berger qui s’appelle Gygès surveille son troupeau de brebis quand il remarque qu’une d’entre elle s’éloigne du reste du troupeau en se dirigeant en direction d’une grotte.

Il décide donc d’aller la. »