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dissertation Sait-on toujours ce que l'on pense ?

Publié le 30/03/2022

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« Sait-on toujours ce que l'on pense ? Le savoir est la base même de la philosophie, c’est lui qui permet l’avancer des Hommes, la pleine connaissance de choses permet la composition d’un système assurant un bien-être impensable sans le savoir.

Les Hommes cumulent du savoir, cependant la connaissance de leur être est un savoir complétement différent.

Je pense donc je suis tel Descartes la déclarer, implique l’omniprésence des pensées chez l’être humain et ce sont justement ceux-ci qui sont l’objet de multiple question.

Sait-on toujours ce que l’on pense ? Possédons-nous la pleine conscience de nos pensées ? Nous sommes tentés de répondre positivement à cette question, cependant un raisonnement particulier peut nous faire douter.

C’est pour cela que dans un premier temps, nous expliquerons pourquoi nous avons pleine connaissance de nos pensées et dans un second temps, le paradoxe, la raison pour laquelle il est possible de répondre non à cette question. La pensée est une activité psychique qui privilégie la connaissance comme objet.

Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même.

Quand un individu pense, un raisonnement va se produire dans son être, pour en conclusion avoir une réponse, un jugement.

D’un point de vue logique, la pensée est en fait une partie d’un raisonnement qui va aboutir à un jugement ou autre, cependant si celle-ci fait partie d’un raisonnement, c’est un acte volontaire.

Un homme qui doit faire un choix devra réfléchir, penser à la décision qu’il va prendre, à ces répercussions, il aura émis un raisonnement par lui-même et aura penser à des choses précises.

Ici, l’homme a pensé, il a engendré cette activité psychique, il est le commanditaire de cet acte et a pleine connaissance de cette action qu’il a demandée à son cerveau de faire, mais sait-il à quoi a-t-il penser ? C’est ici que la raison intervient, en effet si l’homme avait pensé mais qu’il ne savait pas à quoi son action aurait été dénué de sens.

Cependant « penser » fait partie d’un raisonnement qui celui-ci met en marche la raison et alors supprime la possibilité que penser serait dénué de sens.

On en conclut alors que l’individu a eu pleine connaissance de ce à quoi il pensait. Par ailleurs, il existe plusieurs manières de penser comme suggérer précédemment, il est possible de rapporter à ce terme une autre valeur, une valeur qui dépasse les raisonnements.

« Penser que » c’est « croire que », par exemple si je pense que Dieu existe, alors je crois en Dieu.

Si dans une. »

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