Dire la vérité
Publié le 06/04/2022
Extrait du document
«
Dire la vérité
p.446
I-
LE COURAGE DE LA VERITE
Les lanceurs d’alerte révèlent des faits qui font scandales dans une société.
Lorsque des citoyens alertent la population de la catastrophe nucléaire de
Tchernobyl, en 1986, du danger d’un médicament comme le Mediator, en 2007,
ou publient des documents confidentiels de l’armée américaine, sur le site
WikiLeaks, par exemple, ils prennent un risque.
En effet, en dévoilant des faits volontairement cachés, ils se heurte aux intérêts
de l’Etat et à des intérêts privés.
Ils prennent ce risque parce qu’ils estiment qu’il
est de leur devoir de dire la vérité et qu’ils servent ainsi l’intérêt général.
Dire
la vérité, mais aussi l’entendre, réclame donc un certain courage (p.444).
II-
COMMENT ATTEINDRE LA VERITE ?
Il s’agit de « dire » la vérité, car la vérité relève du langage : un objet n’est ni
vrai ni faux, il est réel ou non.
Ce qui peut être vrai ou faux, ce n’est pas non
plus un mot isolé, mais un jugement, une assertion.
En première analyse, on peut définir la vérité comme l’accord d’un jugement
avec le réel : ainsi, les déclarations d’Irène Frachon sont vraies si le principe
actif du Mediator a effectivement des effets mortels.
Une telle relation de
causalité n’apparaît pas immédiatement : il a fallu la vérifier en établissent un
protocole expérimental, qui à demander à Irène Frachon une enquête de trois
ans.
Parvenir à la vérité est souvent long et difficile.
(Platon, p.448 ; p.344-349)
Il faut parfois combattre les mensonges de ceux qui ont intérêts à cacher la
vérité et toujours lutter contre les opinons reçues, et même contre ses propres
opinions.
La vérité ne nous est pas donnée d’emblée : depuis notre enfance,
nous entretenons des préjugés qui nous ne songeons pas à remettre en
question (Descartes p.450), mais qui nous conduisent souvent à juger de
manière inexacte (p.346, p.307, p.308, p.295-297)
III-
COMMENT EXLPIQUER NOS ERREURS ?
Il existe différentes modalités du faux.
La vérité s’oppose notamment au
mensonge, à l’erreur et à l’illusion.
Celui qui ment choisit délibérément de
tenir des propos qui ne sont pas conformes à la vérité, alors même qu’il la
connaît, au moins partiellement – du moins il sait généralement que ses propos
son inexacts..
»
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