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Croyez Vous Qu'Une Bonne Histoire Est Celle Qui Propose Une Fin Inattendue ?

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On a bien vu que les auteurs ont souvent choisi la fin attendue. On va maintenant voir l'intérêt de ceux qui ont choisi une fin imprévu. On explique ce choix pour, dans un premier temps, garder l'attention du lecteur jusqu'à la dernière ligne. Ainsi le suspens est gardé, le mystère est complet. Cette optique est judicieuse notamment pour les romans policiers comme Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. Lorsque le reporter Rouletabille annonce qui est le vrai coupable, le lecteur tombe des nues. Il était presque impossible de le deviner et il fallait donc lire jusqu'à la fin. Dans un deuxième temps, c'est pour provoquer un effet de surprise. C'est à dire que le lecteur s'attendait à tout autre chose. Le meilleur exemple pour illustrer ceci est « Happy meal » d'Anna Gavalda. Un homme emmene une fille qu'il aime au Mc Donald, et jusqu'à l'avant dernière ligne le lecteur pense que c'est sa compagne. La dernière phrase apprend au lecteur que ce n'est pas sa femme mais sa fille, de sept ans.

« Demande d'échange de corrigé de Bretgne dim ([email protected]). Sujet déposé : C royez V ous Qu'Une Bonne Histoire Est C elle Qui Propose Une Fin Inattendue ? C es derniers siècles ont amenés différents mouvements littéraires.

Dans chacun d'eux se trouvent des auteurs aux buts tout aussi variés.

Une histoire est constituée d'étapes, qui retraceront l'évolution d'un ou plusieurs personnages, dans environnement réel ou fictif.

Tout récit possède une fin.

Celle-ci peut être préparer depuis le début, c'est à dire que les objectifs sont clairement dit ou qu'il est facile de les deviner.

O u au contraire, le lecteur sera totalement surpris voire choqué de la fin.

Une bonne histoire, c'est un vocabulaire exploité, de l'imagination, et une intrigue accrochante. Malgré tout, certains pensent que la qualité du récit est en fonction de la fin.

Si une bonne histoire est celle dont la fin est calculé, il est tout aussi possible qu'une bonne histoire puisse se terminer par une chute inattendue, voire même que la fin ne soit pas l'élément décisif pour déterminer une histoire « bonne » ou pas. En tout premier lieu, ce sont les histoires dont la fin n'est pas inattendue, auxquelles on s'intéressera.

Plus précisément aux histoires dont la fin est connue. Les récits autobiographiques tels que Les C onfessions de Rousseau ou Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand sont des très bons exemples.

Le lecteur en connaît l'issu puisque ces ouvrages ont été publié après la mort des auteurs.

Le but de ces livres n'étaient donc pas de terminer en beauté, mais de faire une description de leurs époques, de leurs sociétés sans être pour autant objectif.

On peut donc connaître la fin, sans que le désir de savoir comment cela va se réaliser soit affaibli. Puis, il y a les histoires dont la fin est logique.

C 'est le cas pour les contes ou les fabliaux, car la fin se termine toujours par une morale, où en quelques sortes, les « méchants » sont toujours punis.

C'est le cas dans « Du prud'homme qui sauva son compère ».

Ce fabliau met en scène une injustice, dont la solution est trouvé par « un fou » qui mit d'accord tout le monde.

Il y a aussi le cas du théâtre tragique.

Rien qu'à l'énonciation du mot « tragique » on sait que l'histoire se terminera mal.

C omme par exemple dans A ndromaque de Racine, où presque tous les personnages périront ou seront malheureux. Enfin, il y a les histoires dont la fin est préméditée.

C 'est en effet le cas pour Le Rêve de Zola.

Dès le début les ressemblances entre les légendes que lit l'héroïne, et sa vie, se confondent.

C 'est comme cela qu'on sait qu'A ngélique tombera amoureuse d'un prince, que celui-ci l'épousera, et qu'elle mourra heureuse, comme une martyr.

On peut se demander alors pourquoi le lecteur continue de lire s'il sait la fin.

En fait, il y a deux solutions.

Soit il veut voir les péripéties qui mèneront à la fin, soit il espère que la fin soit inattendue. Quoiqu'il en soit, une fin invraisemblable fera perdre de la valeur à l'ensemble de l'oeuvre, car le lecteur restera sur sa mauvaise fin. On a bien vu que les auteurs ont souvent choisi la fin attendue.

On va maintenant voir l'intérêt de ceux qui ont choisi une fin imprévu. On explique ce choix pour, dans un premier temps, garder l'attention du lecteur jusqu'à la dernière ligne.

A insi le suspens est gardé, le mystère est complet. C ette optique est judicieuse notamment pour les romans policiers comme Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux.

Lorsque le reporter Rouletabille annonce qui est le vrai coupable, le lecteur tombe des nues.

Il était presque impossible de le deviner et il fallait donc lire jusqu'à la fin. Dans un deuxième temps, c'est pour provoquer un effet de surprise.

C'est à dire que le lecteur s'attendait à tout autre chose.

Le meilleur exemple pour illustrer ceci est « Happy meal » d'Anna Gavalda.

Un homme emmene une fille qu'il aime au Mc Donald, et jusqu'à l'avant dernière ligne le lecteur pense que c'est sa compagne.

La dernière phrase apprend au lecteur que ce n'est pas sa femme mais sa fille, de sept ans.

Il y avait quelques indices, l'auteur a donc finement manipuler le lecteur.

L'effet de surprise est réussi.

« L'Enfant » de Victor Hugo se termine aussi en une belle chute.

Le narrateur propose un monde merveilleux à un enfant, mais celui-ci voudrait de la poudre et des balles.

Le lecteur est donc choqué, c'est une mauvaise surprise. Dans un troisième temps, une fin imprévue provoque plusieurs émotions aux lecteurs.

Cela peut provoquer de la peine, voire de la frustration comme dans Ondine de C hateaubriand, car la fin est triste et insoupsçonné : La jeune Ondine va oublier son amour et celui ci va mourir.

M ais Ondine avait imaginé que cela puisse arriver alors elle fait tout pour ne pas oublier.

Il y a aussi Le Rouge et le Noir de Stendhal, où la fin se termine par l'exécution du personnage principal.

Là encore, le lecteur sera touché car il « connaissait » le personnage depuis le début. Plus la fin est choquante, plus le lecteur s'en souviendra.

C ar l'histoire aura suscité de réels émotions. Une fin annoncée, une fin surprenante, ne dépend que de la préférence de l'auteur.

Mais une histoire ce n'est pas seulement une fin.

Une bonne histoire est donc un ensemble de chose. En premier, c'est la manière dont est raconté l'histoire qui va influencer sur la qualité du récit..

Pour expliquer ceci, l'oeuvre de Boris V ian, L'Ecume des jours, convient parfaitement.

Boris V ian montre un jeu d'écriture époustouflant.

Il utilise de nombreuses inventions lexicales tel que les contrepèteries, motvalise, anglicismes, néologismes.

Il emploie de nombreux mots rares, ou à double sens.

Il fait parler ses personnages de différentes manières, du soutenu au vulgaire, avec des sous-entendu, ou encore avec des marques d'oralités. Deuxièmement, c'est la qualité de l'intrigue, des personnages, du décor qui va jouer.

Car effectivement, si le personnage est touchant, le décor effrayant, le lecteur sera d'autant plus concerné.

C'est le cas pour le petit garçon nommé Gavroche dans Les Misérables de V ictor Hugo.

L'enfant, après avoir évité des coup de feu, se prend trois balles, et il y succombe.

Le fait qu'on puisse tirer sur un enfant révolte le lecteur, cela lui fait éprouver un sentiment.

Le secret d'une bonne histoire est de susciter des sentiments chez le lecteur. Troisièmement, la qualité d'une histoire, dépend du publique visé.

En effet, les histoires se terminant mal et faisant référence à champ lexical de l'horreur, ne conviendront pas à des enfants, voire même à des adultes.

P our exemple il y a Le Chat Noir, de Poe ; c'est une histoire retraçant un homme fou qui assassinera un chat et sa femme. En réalité, c'est une histoire de goût.

Il faut aimer le style d'écriture de l'auteur, ses personnages, l'intrigue... En définitive, on retiendra qu'une bonne histoire peut autant avoir une fin attendue qu'inattendue ; qu'une bonne histoire est la réunification de plusieurs éléments, dont l'art et la manière de l'auteur, et si l'histoire correspond au goût du lecteur.

« Bonne » est un adjectif subjectif, ainsi certains trouveront que les histoires se terminant par une chute est meilleure qu'une histoire dont la fin est prévue à l'avance.

Mais la plupart sont d'accord pour dire qu'un bon roman est celui qui à réussi à faire passer des sentiments à travers les mots, qui n'a pas laissé le lecteur en paix tant qu'il n'a pas terminé le livre.

C'est lorsqu'on est pris tout entier dans l'histoire qu'on la considère alors comme « bonne ». Pour les exemples de cas où l'on connait déjà la fin, on peut découvrir le téléfilm « A ux champs » de Guy de M aupassant, réalisé par Hervé Baslé.

Pour subir le suspens du « comment cela va-t-il arriver » il n'y a pas meilleur film.

En effet, l'histoire commence par le meurtre d'une mère, et c'est son fils qui est accusé.

De suite après, il a un flashback qui revient assez loin en arrière. Sujet désiré en échange : Une bonne histoire à t-elle une fin inattendue ?. »

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