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Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?

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« Définition des termes du sujet: TEMPS: Milieu indéfini et homogène, analogue à l'espace, dans lequel se déroulent les événements. Temps objectif: Mouvement continu et irréversible (« flèche du temps ») par lequel le présent rejoint le passé. Temps subjectif: Sentiment intérieur de la temporalité, telle qu'elle est vécue par le sujet (synonyme : durée). Le sujet présuppose que le temps est un facteur de changement.

Le temps est non seulement une condition du changement (d'un avant et d'un après, comment concevoir un changement qui n'aurait pas lieu dans le temps ?), mais un changement lui-même (à strictement parler, je ne suis pas exactement identique à ce que j'étais il y a même une minute).

Sur quoi repose cette identité à moi-même, qui perdure hors du temps ? Sur un critère social, génétique ? L'identité se définit par une histoire, elle est produite par le temps ; à la limite, le temps est une condition du moi ; la différence dans le temps (l'histoire) est une condition de l'identité, c'est-à-dire ce qui me différencie des autres.

Pourtant, l'amnésique quand il se réveille à l'hôpital ne sait peut-être plus qui il est, il ne connaît plus son identité, mais malgré cela, il "sait" d'une évidence absolue qu'il est "lui-même".

C'est la nuance entre l'identité et la "même-té", la nuance entre le fait d'être untel ou untel, et le fait d'être le même.

Il ne sait pas qui il est mais il sait qu'il est, qu'il est lui-même.

Là, le problème n'est plus l'histoire ou la mémoire, mais la conscience comme forme.

Références utiles : Kant, Critique de la raison pure ; Hume. Pour démarrer Si le temps me transforme et me métamorphose, néanmoins, la personne demeure et elle renvoie à la sphère de l'identité.

Si je reste e même, c'est parce que personne et personnalité ne sont pas identiques.

La personne, c'est l'identité. Conseils pratiques. Soulignez bien que nous sommes une conscience qui s'appréhende comme une à travers le devenir de ses états.

Il y a un mystère de fa personne, qui se saisit métaphysiquement comme une. Introduction: Le temps nous fait sans cesse changer, évoluer.

Je ne suis déjà plus celui que j'étais il y a un instant.

Qu'y a-t-il de commun entre l'enfant insouciant que j'étais, l'adolescent que je suis et le vieillard que je serai ? Lorsque nous regardons une photographie de nous lorsque nous étions enfants, nous constatons les multiples changements physiques qui attestent du vieillissement et du changement, à telle enseigne qu'il nous est parfois difficile de nous reconnaître.

Qu'est-ce qui, pourtant, nous permet d'affirmer que, malgré ces changements manifestes, c'est la même personne – moi – qui demeure ? Qu'est-ce qui nous permet de dire qu'elle est la même ? Faut-il chercher l'unité et l'unicité de la personne dans un noyau invariant sur lequel le temps n'aurait nulle prise, ou au contraire confier cette unité à la continuité d'une histoire singulière, une mémoire ? Première partie Pour changer, il faut déjà être quelqu'un ou quelque chose.

A défaut d'un substrat au changement, il n'y aurait pas de changement mais succession de deux choses distinctes.

Il n'y a changement que s'il existe un substrat voire une substance pour assurer et assumer ce changement. "Posséder le Je dans sa représentation: ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre.

Par là, il est une personne ; et grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise ; et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je, car il l'a dans sa pensée ; ainsi toutes les langues, lorsqu'elles parlent à la première personne, doivent penser ce Je, même si elles ne l'expriment pas par un mot particulier.

Car cette faculté (de penser) est l'entendement. Il faut remarquer que l'enfant qui sait déjà parler assez correctement ne commence qu'assez tard (peut-être un an après) dire Je ; avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) ; et il semble que pour lui une lumière vienne de se lever quand il commence à dire Je ; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l'autre manière de parler.

Auparavant il ne faisait que se sentir ; maintenant il se pense." KANT Ce texte est extrait du tout début de "Anthropologie du point de vue pragmatique" (Livre 1.

De la faculté de connaître- De la connaissance de soi-même, $1).

Cette oeuvre, regroupe, comme l'indique Kant dans une note de sa préface, des cours professés pendant les semestres d'hiver "depuis plus de trente ans". L' "Anthropologie du point de vue pragmatique" contient toutefois des analyses subtiles sur les sujets les plus divers: la vie sociale, le rôle des sens et de la mémoire, le suicide.

On y trouve des anecdotes, des conseils sur l'art de vivre et une sorte de "traité des passions" qui fait songer à celui de Descartes. Le texte que nous allons commenter se rapporte à la conscience de soi.

Notons que dans un passage difficile de la. »

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