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Bergson: Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'etre spontanee pour devenir automatique ?

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Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire. Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu'il vient de nous, parce qu'il résulte d'une décision et implique un choix; puis, à mesure que ces mouvements s'enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît. Quels sont, d'autre part les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l'aurons fait? Les variations d'intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez de création, que nous distribuons sur notre conduite. Tout porte à croire qu'il en est ainsi de la conscience en général. Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix. Bergson

Ø entrée en matière : la conscience n’a aucune utilité à l’intérieur de la constitution de l’individu : c’est un épiphénomène qui adopte tout ce qu’enregistre le corps et suit ses habitudes machinales ( position de HUME par exemple )

[ opposition ] la conscience a une fonction bien précise : une fonction biologique d’adaptation au milieu ( naturel, social...) pour BERGSON

           

            Ø problème général : en quoi la conscience est utile ?

 

Ø thèse : la conscience est utile parce qu’elle lui revient la fonction essentielle de choisir l’action à adopter

Ø structure du texte : 1) de « Qu"arrive-t-il ( ... ) diminue et disparaît », Bergson part d’une observation tirée d’une situation d’apprentissage : il oppose l’assimilation d’une activité ( l’apprentissage ) où la conscience est forte, intense a lors que dans une activité déjà assimilée, la conscience est très effacée: la conscience qui accompagne nos actions spontanées disparaît dans les actes automatiques

                                               2) de « Quels sont, d"autre part, (...) synonyme de choix », il propose ensuite un autre exemple où notre conscience s’affirme :

            la situation de choix crucial : notre conscience est très aiguё lorsque nous avons un choix important à faire. Il en conclut qu’être conscient c’est avant tout « choisir »

 

« Qu'arrive-t-il quand une de nos actions cesse d'être spontanée pour devenir automatique ? La conscience s'en retire.

Dans l'apprentissage d'un exercice, par exemple, nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons, parce qu'il vient de nous, parce qu'il résulte d'une décision et implique un choix; puis, à mesure que ces mouvements s'enchaînent davantage entre eux et se déterminent plus mécaniquement les uns les autres, nous dispensant ainsi de nous décider et de choisir, la conscience que nous en avons diminue et disparaît.

Quels sont, d'autre part les moments où notre conscience atteint le plus de vivacité ? Ne sont-ce pas les moments de crise intérieure, où nous hésitons entre deux ou plusieurs partis à prendre, où nous sentons que notre avenir sera ce que nous l'aurons fait? Les variations d'intensité de notre conscience semblent donc bien correspondre à la somme plus ou moins considérable de choix ou, si vous voulez de création, que nous distribuons sur notre conduite.

Tout porte à croire qu'il en est ainsi de la conscience en général.

Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix. CORRECTION DU COMMENTAIRE DE TEXTE portant sur le texte de BERGSON tiré de La Conscience et la Vie Introduction : Ø entrée en matière : la conscience n'a aucune utilité à l'intérieur de la constitution de l'individu : c'est un épiphénomène qui adopte tout ce qu'enregistre le corps et suit ses habitudes machinales ( position de HUME par exemple ) [ opposition ] la conscience a une fonction bien précise : une fonction biologique d'adaptation au milieu ( naturel, social...) pour BERGSON Ø problème général : en quoi la conscience est utile ? Ø thèse : la conscience est utile parce qu'elle lui revient la fonction essentielle de choisir l'action à adopter Ø structure du texte : 1) de « Qu"arrive-t-il ( ...

) diminue et disparaît », Bergson part d'une observation tirée d'une situation d'apprentissage : il oppose l'assimilation d'une activité ( l'apprentissage ) où la conscience est forte, intense a lors que dans une activité déjà assimilée, la conscience est très effacée: la conscience qui accompagne nos actions spontanées disparaît dans les actes automatiques 2) de « Quels sont, d"autre part, (...) synonyme de choix », il propose ensuite un autre exemple où notre conscience s'affirme : la situation de choix crucial : notre conscience est très aiguё lorsque nous avons un choix important à faire.

Il en conclut qu'être conscient c'est avant tout « choisir » Ø problème posé par le texte : comment concevoir une conscience libre et autonome à travers des. »

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