Explication de texte : Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience

« Philosophie 17/12/2021 Explication de texte ---------------------------------------------------------------------------------------------------Ces lignes de Bergson s’interrogent sur sa vision rationnelle et cartésienne du temps et de la conscience pour accéder à une liberté, le Moi fondamental.

Pour développer cette thèse, il fait référence à des expériences personnelles et ses connaissances sur ces sujets.

C'est dans Essai sur les données immédiates de la conscience, publié en 1889, qu’il traite de ces thèmes.

Qu’est-ce qui est nécessaire pour retrouver le Moi fondamental ? Comment le temps agis sur notre conscience et notre perception du monde ? Dans un premier temps nous verrons que Bergson fait une distinction entre deux aspects de la conscience, puis nous verrons qu’il applique cette thèse a un exemple concret.

Enfin, nous étudierons la raison du changement de nos impressions en fonction de la situation. Ce texte est introduit par une mise en comparaison de deux aspects psychologiques distincts.

En effet Bergson débute cet extrait en parlant du « Moi fondamental », qui est un état de conscience qui nous révèle les données immédiates de celle-ci.

Le Moi constitue une synthèse entre le surmoi, qui est l’ensemble des interdis que nous avons intériorisé par notre éducation et les pulsions du ça, qui traduisent une recherche de satisfaction immédiate (principe du plaisir).

Comme dans le post-modernisme, il se renouvelle de manière ininterrompue : les objets sont statiques dans l’espace, même s’ils changent parfois (et jamais de manière interne, jamais qualitativement) alors que dans le temps, à travers la durée, la conscience se modifie.

Parfois, nos “perceptions, sensations, émotions et idées” sont perçus à travers deux manières différentes : l’une est statique, immobile et commune, l’autre est plus personnelle, changeante et est impossible à exprimer par le langage.

Ici Bergson souhaite établir cette distinction entre ces deux états puisqu’ils s’opposent mais se rejoignent également.

Lorsque nos pensées sont confuses et inexprimables, nous cherchons à les solidifier “dans l’espace homogène” afin de faciliter leur expression orale.

Henri Bergson s’évertue à justifier ce que René Descartes a justifié.

Il parle ainsi d’un “moi fondamental”, qui serait au plus profond de notre conscience, formant la dimension réellement personnelle et créative alors qu’en surface on ne trouve que ce qui est réflexe, réflexions qu’il dit “solidifiées” et par conséquent codées par le langage. C'est ainsi que Bergson admet l’existence d’un inconscient qui est une hypothèse nécessaire pour comprendre pourquoi notre conscience ne peut expliquer tel ou tel comportement.

Il n’est pas un autre Moi, mais une partie, souvent cachée, de notre psychisme. Pour argumenter sa thèse, Bergson propose une deuxième analyse en s’appuyant sur un fait personnel qu’il prend pour exemple afin d’illustrer ses propos et les rendre plus compréhensible.

Dans cette partie, il développer plutôt le deuxième aspect, celui qui tend à être personnel et inexprimable.. »