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A quelles conditions et dans quelle mesure la connaissance du futur est-elle possible ?

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« Sens des termes — — — — — Conditions : ici, ensemble de faits dont dépend quelque chose ; données, circonstances. Dans quelle mesure : jusqu'à quel degré, jusqu'à quel point. Connaissance : saisie de l'essence intime d'une chose, savoir où l'on possède une idée véritable d'une réalité. Futur : partie du temps correspondant à l'avenir, à ce qui n'est pas encore. Possible : ce qui n'est pas, mais pourrait être. Sens du sujet A partir de quelles données et jusqu'à quel degré la possession d'une idée véritable de l'avenir — de ce qui n'existe pas encore — est-elle possible ? Problème Le problème posé est celui de la capacité de l'homme à maîtriser son destin. Plan 1.

Première condition de l'expérience : le temps vécu et concret. La connaissance du futur est impossible.

L'avenir est imprévisible par définition. Ne voir dans le temps qu'un ennemi, c'est, semble-t-il, ne pas tenir compte de la dimension de l'Avenir : or la conscience est projet, anticipation d'elle-même, fuite vers l'avenir.

Perpétuellement en avant d'elle-même, elle se donne rendez-vous « dans le pas encore ».

Dire que la conscience représente ce mouvement de transcendance vers l'avenir, cette dimension insaisissable et généralement imprévisible, c'est dire que la conscience humaine est liée à l'action, au faire : l'homme se dépasse vers un futur qu'il veut construire, bien que ce futur ne dépende que partiellement de lui.

Dans cette perspective, le temps peut donc être l'organe de ma liberté et de ma puissance, il devient alors mon allié, puisque je veux construire mon histoire et l'Histoire et que je me projette ainsi vers les possibles, vers cette page blanche où je décide d'inscrire mon nom et mes valeurs. 2.

Passage à la rationalisation de l'expérience.

Ce passage sera la condition d'une certaine connaissance du futur. Jusqu'à présent, nous en sommes restés au niveau du temps vécu et concret.

Mais l'homme est également un être d'abstraction, opérant par concepts et idées générales, séparant ce qui ne l'est pas concrètement dans la réalité (telle se définit l'abstraction).

Ainsi l'intelligence peut-elle mener à bien ses tâches en isolant, de manière abstraite les données.

C'est dans cette perspective de l'abstraction que nous pouvons comprendre le temps saisi comme notre allié, le temps objectif et scientifique. 3.

Conditions et limites d'une connaissance du futur : — conditions (connaissance rationnelle des lois de la nature). • Le temps du monde physique, dimension selon laquelle les faits s'ordonnent, et forme divisible, analogue à l'espace. Il faut donc mentionner, à côté du temps vécu et irréversible, un temps objectif, milieu indéfini dans lequel se déroulent les événements.

C'est une forme divisible, analogue à l'espace, appréhendée sur le modèle de cet espace. Ce temps est la condition de mon action dans le monde, il apparaît donc un organe, un instrument et un allié.

Le temps des horloges, des instruments et de la science est le vrai temps de la liberté humaine. • Le temps intelligible et rationnel est lié à la prévision scientifique. Mais il faut aller plus loin : toute la science donne à voir un temps maîtrisé grâce à la saisie rationnelle des lois scientifiques.

La science est, en effet, inséparable d'un temps de prévision s'effectuant à travers la connaissance des lois de la nature.

Ici, l'homme peut prévoir l'avenir et maîtriser le temps, devenu ainsi son allié « objectif ». — limites (tout ne s'intègre pas dans des lois ; ex.

: l'homme qui est liberté). Ce paragraphe est à créer pour ce sujet, à partir des schémas des thèmes sur la liberté et sur la connaissance scientifique. Conclusion La notion de connaissance du futur est tout à fait relative, puisque l'homme est l'imprévisibilité même.

Cependant, lorsqu'il existe des lois, comme dans certains secteurs du monde physique, la connaissance du futur est possible.. »

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