SEANCE 5 : L.E 20, TEXTE 15, MAUPASSANT BEL AMI « INCIPIT, PARTIE 1 CHAPITRE 1 » 1885

« SEANCE 5 : L.E 20, TEXTE 15, MAUPASSANT BEL AMI « INCIPIT, PARTIE 1 CHAPITRE 1 » 1885 Le XIXème siècle est marqué par l’essor d’un mouvement littéraire dans la littérature française.

C’est le réalisme.

En effet, ce mouvement, utilisé par Flaubert, Stendhal ou encore Balzac était de décrire les hommes ainsi que les classes sociales sans les embellir.

En d’autres termes, il s’agissait de montrer la vrai face des classes sociales françaises.

C’est dans ce contexte que Guy de Maupassant, auteur naturaliste de base, sortit « L’Incipit, partie 1, chapitre 1 » extrait de « Bel ami » paru en 1885 où l’auteur parle de George Duroy, un ancien sous-officier réussissant son ascension sociales grâce à plusieurs atouts tel que son coté séduisant ou grâce aux femmes.

Comment cet incipit met-il en relief le portrait du héros ? Notre analyse suivra donc le texte en 3 mouvements.

Mouvements 1 (ligne 1 à 10) : Regards important sur le héros, Mouvement 2 (ligne 11 à 18) : situation financière de Duroy et Mouvement 3 (ligne 19 à 25) : Portrait révélateur. Mouvement 1 : Regards important sur le héros (ligne 1 à 10) Ce mouvement débute tout d’abord par une action achevée, démontrée par le verbe « eut rendu » conjuguée à la 3e personne du singulier au passé antérieure.

C’est aussi démontré par la locution subjonctive « Quand » (ligne 1) marquant le début du texte.

On parle alors d’un début In media Res.

L’énumération d’action « sortir, porter, cambrer, jeter » présente le personnage.

En effet tous ces gestes rappellent son ancien poste de sous-officier.

Georges prend alors une « pose de sous-officier ».

Cette pose qu’il prend doit forcément avoir un effet sur les passants.

Du coup avec la conjonction de coordination « Et jeta sur les dineurs… » (ligne 4), il vérifie si sa pose a bien eu des conséquences sur les passants.

C’est grâce aux femmes qu’il est considéré dans la société vue qu’il les séduit.

D’ailleurs le terme « circulaire » (ligne 5) montre que George veut être à tout prix le centre de l’attention de tous les passants.

Du coup Georges est comparé à un « épervier » 1 22/05/2023 N’GUESSAN Addy, NIAMKEY Astrid, GBA Yanis, Messan Mendy, BAMBA Imane 1ère 2 (ligne 6).

Historiquement l’épervier s’avère être l’emblème militaire de Napoléon, donc par cette comparaison, nous pouvions encore l’interpréter comme une élévation sociale de la part de Georges.

Sa pose de sous-officier a marché vue que « les femmes avaient levé la tête vers lui » (ligne 7).

La conjugaison du verbe « avaient levé » la 3e personne du pluriel au plus-que-parfait démontre de la conséquence de la pose de Duroy sur ces femmes.

C’est un beau garçon et il a su attirer le regard de plusieurs femmes de différentes classes sociales « 3 ouvrières, une maitresse de musique, deux bourgeoises.

» (Lignes 7,8 et 9).

Par ailleurs, Maupassant accentue l’élévation de Georges grâce à ces femmes à l’aide de son énumération de ces dernières dans l’ordre croissant (de la plus petite à la plus grande classe sociale).

De plus, George débute au plus bas de l’échelle vue qu’il déjeune dans des « gargote à prix fixe » (lignes 10).

Ce mouvement se base davantage sur le portrait physique de George Duroy ce qui accentue son ascension sociale mais cette ascension sera très vite interrompue lorsque sa situation financière sera évoquée. Mouvement 2 : Situation financière de George Duroy (ligne 11 à 18) Ce paragraphe commence aussi par une action achevée, démontrée par le verbe « être » conjugué au passé simple à la 3e personne du.... »