Proust: À la recherche du temps perdu

« Marcel Proust, À la recherche du temps perdu Naissance: Signification du « je » de la recherche: 1895-1902: Jean Santeuil: oeuvre abandonnée au bout de 1000 pages: Roman écrit à la 3e pers, il le trouve trop intime, décide qu’il faut écrire à la première personne (paradoxal).

Le « Je » de la recherche est un « je » pas conçu comme un « je » autobiographique.

Le « il » de Jean paraissait trop autobiographique. —>le « je » est accompagné 3 fois de « Marcel » et c’est tout. —> il veut rompre avec l’autobiographie, le « je » de l’écriture peut être distance du « moi » social. 1906: sa mère meurt: il décide d’écrire un texte où il met en scène sa mère mais de façon secondaire: réflexions sur la littérature insérés dans un cadre de fiction, de conversation avec sa mère.

Cela constituera ensuite Contre sainte-beuve: pas seulement critiquer, mise en scène au fil de conversations avec la mère. Essai sur la littérature, Sainte-beuve, époque Victor Hugo, amant d’Adèle: H de lettres, fréquente les grands écrivains mais vient d’un coté plus modeste.

Il sent qu’il est aussi doué mais qu’il a moins d’influence.

Il réoriente son talent ds la critique littéraire.

Il tente d’expliquer les oeuvres par la vie de l’auteur.

Proust désapprouve cette méthode qu’un roman se def par la vie de l’auteur. Image qu’on peu avoir de Proust, très mondain, on doutais de lui, sa première maison d’édition n’était pas Gallimard, qui n’a rien compris à l’incipit qui n’en finissait plus. Il estime qu’on ne peut pas juger une oeuvre par le « moi » de l’auteur. On va voir des reps à la recherche: Épisode de la madeleine, c’est une biscotte. « Je » ne renvoie pas à Marcel Proust. Roman qui nait de l’écriture de l’essai. Selon Barthes, La Recherche est un 3e genre: Essai et Roman mêlés. Rôle de l’intelligence et de la sensibilité pour la création littéraire Rapport entre la partie et le tout, idée d’un développement entre l’analyse (décompo) et la synthèse (réunion). Du coté de chez Swann, et en meme temps qu’il écrit Combray, il écrit la dernière partie du temps retrouvé. Proust tient à ce titre, il y a Du coté de chez Swann et du coté de Guermantes.

Il reprend ces termes d’enfants, ces deux cotés qui se rejoignent mais seulement dans le temps retrouvé.

De mm, les principes d’art de la dernière partie du temps retrouvé, expliquent le début de la recherche. Incipit: - Attention particulière aux détails que personne n’avait pensé auparavant: Analyse des comportements, des microgestes, mimiques,… - Tout fait sens dans son écriture. - Façon qu’a Proust de faire tout signifier, on pourrait étudier l’effort d’écriture de Proust dans cette manière de tout faire signifier. « J'ai travaillé (…) à un long ouvrage que j'appelle roman parce qu'il n'a pas la contingence des Mémoires (il n'y a dedans de contingent que ce qui doit représenter la part du contingent dans la vie) et qu'il est d'une composition très sévère quoique peu saisissable parce que complexe ; je serais incapable d'en dire le genre.» => la vie n’a rien dicté d’elle meme, tout est voulu, rien n’est laissé au hasard. Il avait déjà en tête le fait que ce soit peu saisissable.

Mise en oeuvre artistique expliquée qu’à la fin, le tout dans la vie. Il appelle ça Roman mais il ne saurait pas dire quel genre est son oeuvre: il avait le sentiment d’écrire qqch qui sortait du cadre. Structure de Du coté de chez Swann - Combray: récit enfance - Un Amour de Swann: roman d’amour - Nom de pays: Le nom: on revient encore à des souvenirs d’enfance + fin, dernières pages, promenade bois de Boulogne, il est adulte. Quel lien entre les parties ? Découpage déjà très étrange. Ruskin, écrivain anglais qui s’est intéressé aux cathédrales, Proust fasciné, désigne son oeuvre comme une cathédrale, raffinement, pièces architecturales qui repré son oeuvre. => Rupture avec roman => Qu’est ce qu’on atteint avec les nombreux classiques qu’il y a eu avant lui. Comment DCDCS constitue une partie qui peut signifier le TOUT de la recherche. Comment l’incipit peut être lui aussi, étonnant, déroutant par rapport aux incipits que l’on attend? Comment en tant que partie présente-t-il un tout ? Incipit: Attente: description contexte essentiel à la compréhension de l’intrigue. « Longtemps je me suis couché de bonne heure » Passé composé Double lecture: 1ere et relecture, Pq ne se couche-t-il plus de bonne heure? Désir vouloir traduire en mot beauté qu’on a saisi, bonheur qu’on éprouve: madeleine dans le thé, moment de bonheur et désir de vouloir chercher pq. Dans le temps retrouvé, il tient enfin le sujet de ce dont il peut écrire. Cette première phrase définit le travail littéraire qui va devoir s’imposer. Le « je » que Proust choisit, permet de partager une expérience avec le lecteur.

Il est entrainé par ce partage d’expérience qu’il n’a jamais pensé à dire . Cet incipit met l’accent sur la souffrance, le malade qui attend le jour… Et cette souffrance le pousse à écrire: « les idées sont les succédanés des chagrins » 1ere page: humour, il choisit d’ouvrir.... »