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Portrait de Mme de Chartre

Publié le 09/10/2022

Extrait du document

« Le 17ème siècle ou «grand siècle» est une période majeur en ce qui concerne les arts (notamment le théâtre).

Des noms comme Molière ou Racine n’échappent, de nos jours, à personne.

Pourtant dans cette décennie de drames et de comédies naît un roman historique majeur écrit par la moraliste Mme de la Fayette avec une clarté et une simplicité propre au classicisme et qui suscitera bien des débats. Dans un roman publié en 1678, mais dont l’intrigue est située à l’apogée de la Renaissance française, à la cour d’Henri II, la jeune princesse de Clèves, mariée par convention, rencontre le grand amour ; ce qui engendrera chez elle un conflit moral. Le passage proposé est un moment charnière de l’incipit du roman se déroulant avant le premier nœud de l’intrigue, après que le cadre spatio-temporel de la cour grandiose de la renaissance ait été posé, et qui verra par la suite, la première rencontre de l’héroïne et du duc de Nemours. Ici, l’héroïne, encore appelée mademoiselle de Chartres, fait sa première entrée à la cour sous les regards admiratifs.

C’est l’occasion de découvrir le rôle essentiel de sa mère. ( INTRODUCTION) Dans une première partie qui va jusqu’à la ligne 6, la jeune héroïne fait une entrée remarquée, ce qui permet à la narratrice de montrer l’influence de sa mère sur son éducation, de la ligne 6 à 21.

Finalement, jusqu’à la fin du texte, nous observerons le beau portrait qui nous est dressé de Mademoiselle de Chartres. ( ANNONCE DU PLAN ) A travers ce texte, nous verrons comment l’héroïne est mise en avant lors de son entrée à la cour. ( PROBLÉMATIQUE ) Dès la première phrase, le narrateur met en avant le spectacle qu’offre Mademoiselle de Chartres lors de son entrée dans une cour réputée. Ainsi je relève « il parut » formule impersonnelle qui créer un effet d’attente. Conjugué au passé simple, le verbe paraître est un temps du récit qui est utilisé pour une action courte, rapide et de premier plan qui suscite de la surprise. L’occurence de l’article indéfini à la ligne 1 et 2 « une beauté » aussi nom commun est complété de l’adjectif superlatif et mélioratif « parfaite », ce qui place l’héroïne au sommet des canons d’esthétique. On remarque que la princesse représente une force d’attraction grâce au verbe « attira » employé au passé simple. Dans une description très pauvre de la cour à la ligne 1, l’hyperbole « tout le monde » représente la cour dans sa généralité ou seule la princesse se différencie. Le prénom indéfini « on » est inclusif, il comprend la cour, le lecteur et le narrateur lui même.

Il généralise le propos de la narratrice « on doit croire » ligne 2.

C’est une adresse de la part de Madame de la Fayette pour instruire et faire la morale aux lecteurs. On note à la ligne 3 l’expression de la cause avec « puisqu’elle » qui montre que la narratrice est sensible à donner des explications, méthode bien spécifique aux moralistes du XVI ème siècle qui cherchaient à être le plus clair possible. Le mot « admiration » vient du lexique de la vue, qui reflète d’un regard avec insistance. L’expression « des plus grandes », est un superlatif qui qualifie Madame de Chartres.

A travers « héritière » ligne 4, on voit que mademoiselle de Chartres à grandit par héritage et vient de la noblesse, du prestige.

L’adverbe d’intensité « si » ligne 3, montre à quel point la cour est habitué à la beauté en général.

L’éducation que portes Madame de Chartres à sa fille est soulignée à la ligne 5 « sous la conduite ».

L’accumulation désigne les qualités morales de la mère dans le milieu de la noblesse.

Le bien représente le bien matériel, la vertu les qualités morales et le mérite (par l’action ou le nom) reflète la récompense des valeurs de Madame de Chartres. Ainsi , mademoiselle de Chartres se distingue dans un monde ou par des qualités supérieures, tout est beauté. Cette beauté physique exceptionnelle se conjugue dans une seconde partie par une beauté morale à travers l’éducation de Madame de Chartres. L’imparfait de durée domine dans cette deuxième partie, Il est utilisé pour le temps éducatif qui met un certains temps à se mettre en place. Le proposition infinitive de temps « plusieurs années » et le verbe « sans revenir » marque son absence à la cour pour se consacrer à éduquer sa fille, plus particulièrement sur les dangers de la cour.

« Ses soins » au pluriel, ligne 8 renvoie à l’attention importante que Madame De Chartres porte à l’éducation de sa fille. Cette éducation est à la fois physique, en développant le corps, la beauté d’une femme, on peut le constater grâce à l’utilisation du verbe « cultiver » qui nous montre que mademoiselle développe à la fois une éducation psychologique avec les mots « l’esprit » ligne 8 et « vertu » qui représente les qualités morales qu’elle acquisse.

La négation de l’adverbe « seulement » ligne 9 signifie la globalité de l’éducation apporté à la princesse. Les phrases « la plupart des mères » et « jeunes personnes » conjugués au pluriel, montrent une forme de généralité.

Elles sont introduites par la narratrice pour apporter un sens moral à la galanterie.

Dans cette partie cette galanterie à plusieurs sens, à la fois méliorative.... »

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