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Poème intitulé “Les colchiques”, issu du recueil “Alcools”, écrit par Guillaume Apollinaire

Publié le 24/04/2023

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« les colchiques= l'échec amoureux automne lentement-progressive fleur,pré,vache= nature violet= violet, sens pejoratif- 독 암시 s’empoisonne- plant de pres= vache-poete tres vulnerable mort lente= doucement, la lenteur 사랑= 시간에 지남에 따라 생명력을 잃고, vivacite regard=사랑에서 매우 중요함. les yeux,paupiere= absence du parole. parallele= vache empoissonnet- les colchiques =poete- s’emppossnen tpar le regard fills de leur filles/ meres= colchiques-continue a reproduire, -꽃, fruit, 씨앗, filles-meres-filles = paradoxal, metaphor, cycle paupiere battent- fleurs battent (바람에 흔들리는) mythe-여자가 독을 품고 있는 상황, amour toxique/medusa inquietude/image negative pres- veneux mais joli malfleurit- la fin de cette amour 오르페우스 사라지는 여인의 모습 Apollinaire 장점: imagination, creativite= une scene, un paysage= il a reconsitue la scene d’un echec amoureux = exprime sa melancolie artistique한 느낌이 강한 시- pouvoir createur. Cet extrait est un poème intitulé “Les colchiques”, issu du recueil “Alcools”, écrit par Guillaume Apollinaire et publié en 1913.

Ce poème est composé de 15 vers, qui sont divisés en trois strophes : la première est un septain, la deuxième un quintil et la dernière un tercet. Ainsi, on peut déjà voir une régression au niveau de la structure.

Cette oeuvre dessine un tableau d’automne qui possède plusieurs thèmes péjoratifs comme la mélancolie, l’amour malheureux et l’empoisonnement.

Les signe d’amour que nous retrouvons dans ce poème désignent évidemment Annie Playden, qui repousse l’amour du poète. Tout d’abord, le colchique est une fleur très venimeuse qui pousse dans les près. C’est aussi la fleur de Médée, qui est une sorcière de la mythologie grecque.

Ici, on remarque l’aspect mythique du poème. Le premier vers est composé d’un alexandrin, il prend donc la forme d’un poème classique et traditionnel.

Mais dans le vers qui suit, Apollinaire crée une rupture, en coupant l’alexandrin en deux.

On peut juger cela comme un renouvellement de l’écriture poétique, qui refuse donc les règles traditionnelles. Dans le vers 1, le poète nous donne un cadre spatio-temporel.

Le près évoque déjà la solitude, la nostalgie ainsi que la mélancolie, qui font tous partie du champ lexical de ‘l’automne’.

Ici, à travers l’oxymore “vénéneux mais joli”, Apollinaire introduit un aspect péjoratif caché derrière la beauté de la nature.

Cependant, cet effet d’opposition semble déséquilibré : l’adjectif “joli” crée une image faible face au poison mortel du colchique.

Cela renforce la puissance et le danger du poison, qui ne se cache pas derrière la beauté superficielle. Du vers 2 ~3, on peut remarquer l’apparition des vaches, ce qui renforce l’image du près.

Ici, ces vaches sont en danger, puisqu’ils s’empoisonnent lentement, comme le décrit le poète.

L’adverbe “lentement” se situe autour du verbe s’empoisonner. Apollinaire crée ainsi un effet de progressivité en décrivant une morte lente, ce qui rend la scène encore plus poétique mais aussi mélancolique. Du vers 4~5, une synecdoque de la femme aimée est employée avec les “yeux”.

Le pronom possessif “tes” désigne aussi cette femme.

Mais à travers une comparaison directe : “comme cette fleur là”, le poète compare les yeux de son amour avec le colchique violet.

En général, quand les cernes de quelqu’un sont violets, cela signifie que cette personne est fatiguée ou malade, alors, l'atmosphère mélancolique est encore renforcée.

A travers cette expression les lecteurs peuvent finalement supposer que cette fleur désigne la femme aimée, qui est belle mais qui est également dangereuse. Du vers 6~7, une autre image mélancolique est introduite avec le terme péjoratif "violâtre''. À travers la comparaison “comme leur cerne comme l’automne”, Apollinaire décrit la beauté de la femme de façon négative, comme si elle était nocive. Ensuite, le poète s’adresse finalement à lui-même avec l’expression “ma vie”.

La fleur venimeuse désignant la femme, deux images parallèles se dessinent : d’une part, celle où les vaches mangent ces fleurs puis s’empoisonnent et d’autre part, celle où le poète s’empoisonne de manière figurée, à cause du regard de la femme. Dans la deuxième strophe, on peut remarquer la présence des enfants à travers les expressions sonores “avec fracas” ,” jouant de l’harmonica”.

De plus, dans le vers 10, le poète compare les mères aux colchiques.

En sachant que le colchique désigne la fleur de Médée, qui est un personnage mythique ayant tué ses enfants à cause de la vengeance et de la jalousie, la présence des enfants devient troublante. De plus, les pronoms personnels ‘je’ et ‘tu’ n’apparaissent plus.

Cela indique que le poète commence à s’éloigner de la fleur pour abandonner les sentiments qu’il a envers la femme. De plus, le verbe “battre” fait référence évidemment aux paupières.

=> violence / malheur approche / vent / changement brusque / le calme est rompu Cela indique que les yeux sont fermés donc signifie l’absence de sa femme aimée(amour) ainsi que sa décision de l’oublier.

Cette expression peut être mise en contraste avec le vers 5 “fleurit tes yeux comme cette fleur la”,qui fait penser à la femme ouvrant ses yeux.

Ainsi, nous retrouvons une sorte de progression négative et par conséquent, à travers cette strophe, on remarque que le poète tente de renoncer à cet amour malheureux. Ensuite, on remarque que la dernière strophe est composé de seulement 3 vers.

Au total, le poème est donc composé de 15 vers.

Le poète refuse donc le lyrisme traditionnel, il n’emploie pas la forme d’un sonnet, qui est composé de 14 vers. Enfin, le poète annonce son départ, suite à l’échec de son amour.

Dans le vers 13,“le gardien du troupeau chante tout doucement” fait penser à Orphée.( d'après la mythologie grecque, il a joué de la harpe si bien que toute la nature se rassemble pour écouter sa musique.) Ici, l’adjectif “doucement” nous donne un sentiment très agréable et confortable.

Les lecteurs ainsi que le poète commencent alors à oublier petit à petit la douleur se l’amour échoué. Cela accentue le pouvoir suprême de la musique donc de l’art qui nous permettent de surmonter la rupture de l’amour.

Pendant que l’image de la femme aimée s’efface doucement, le vers suivant “ tandis que ~” exprime que éventuellement, les vaches qui s’empoisonnent dans ce près quittent également le lieu. Les adjectifs “lentes” et “meuglants” créent également un paysage très calme, comme la douleur du poison est déjà disparue, grâce à la musique. Enfin, le poète réaffirme son départ irréversible, à travers le dernier vers “ pour toujours / ce grand pré/ mal fleuri/ par l'automne".

Il a employé un rythme tétra-régulier.

Cela nous donne l’impression que le poète s’éloigne à petits pas, mais est sûr de partir, et ne reviendra jamais. Pour conclure, à travers ce poème, on peut observer le poète oublier sa femme aimée. En general, Dans les poèmes romantiques, la douleur de l’amour est décrite comme une rupture irréversible, ni même par la nature et l’art.

En revanche, Apollinaire utilise l’art et la poésie comme un procédé pour effacer les mémoires de l 'amour malheureux.

Par conséquent, ce qui reste après, c'est seulement la tranquillité. On peut même dire que ce type de vision est très original puisqu’en général, la poésie est utilisée pour garder en mémoire l’amour, afin qu'il soit éternel.

Mais au contraire, Apollinaire utilise l’art comme un refuge de l’amour(une gomme), ce qui semble assez unique. 석희 버전: “Les colchiques” est un poème du recueil d’Apollinaire intitulé “Alcools”.

Ce poème est composé de 15 vers.

L'écriture de ce poème a été probablement faite en 1901, et évoque l’amour pour la gouvernante de la jeune fille dont Apollinaire est le précepteur, Annie Playden qui refuse son amour.

Les thèmes de ce poème sont l’automne mélancolique, la souffrance amoureuse, et enfin le renouveau poétique.

A travers cette présentation nous verrons la souffrance amoureuse, le mélange entre la modernité et la tradition de ce poème. Du vers 1~3, le substantif “automne” apparaît pour la première fois, à travers ce poème.... »

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