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Plan de dissertation sur Colette : "La célébration du monde dans la littérature peut-elle aussi agir comme un antidote ?"

Publié le 25/05/2024

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« “Toute présence végétale agissait sur elle comme un antidote” écrit Colette à propos de sa mère adorée dans Sido.

La célébration du monde dans la littérature peut-elle aussi agir comme un antidote ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les deux œuvres au programme Sido et Les Vrilles de la vigne ainsi que sur les textes étudiés dans le parcours associe “La célébration du monde”. Intro: Colette a mené de multiples carrières au cours de sa vie, comme comédienne, journaliste et écrivaine.

Elle a écrit une trentaine d'œuvres dont les textes courts ont été regroupés dans un recueil intitulé Les vrilles de la vigne, publié en 1908 sous le nom de Colette Willy.

Sa mère Sidonie meurt en 1912, mais c’est en relisant ses nombreuses lettres en 1926 qu’elle décide de lui rendre hommage.

Une première parution de Sido ou Les points Cardinaux a lieu en 1929 avant la version définitive de 1930.

Dans ce roman autofictionnel, elle décrit la relation particulière de sa mère avec la nature: “Tout présence végétale agissait sur elle comme un antidote.” Après le decès de son parent adoré, il est raisonnable que Colette cherche pour quelque chose qui la soigne de cette incident tragique de sa vie; on dirait qu’elle a trouvé son antidote dans l’écriture.

Mais comment la littérature peut-elle agir comme un antidote ? Nous allons voir comment Colette célèbre le monde dans ces deux œuvres, pour ensuite comprendre quel antidote cela lui offre, mais aussi aux lecteurs. I. Les caractéristiques de la célébration du monde chez Colette A.

L’hommage des êtres vivants 1.

Sido est un éloge de sa mère : « je la chante de mon mieux » - Colette 2.

Éloge du reste de sa famille: “[père] mal connu, méconnu”, « un sylphe de soixante-trois ans » Sido 3.

Appréciation des animaux: Dialogue des bêtes, Toby-chien parle B.

Éloge de l'environnement rurale/la nature 1.

Tonalité lyrique et poétique : « le géranium écarlate et la hampe enflammée des digitales » (Sido) : « toute pareille au paradis » et « elle a vécu dans un pays de merveilles, où la saveur enivre » (Vrilles de la vigne, Jours gris) C.

Capturer les moments banals de la vie 1.

Invitation à observer le monde : « Chut !...

Regarde… » Sido 2.

Métamorphisation du quotidien par l’écriture poétique : « l’harmonie modeste de la bouilloire, grillonne tapie dans les cendres ardentes, petite sorcière ventrue, bienveillante » (« Toby-Chien et la musique ») 3.

« mon pied nu tâte amoureusement la pierre chaude de la terrasse » (« En marge d’une plage blanche II ») Colette rend hommage au monde et tout qu’il inclut; dans son oeuvre Sido, on retrouve notamment sa famille.

En effet, le personnage éponyme est sa propre mère, et Colette lui fait son éloge dans la première partie de son livre: “je la chante de mon mieux” dit-elle, en nous présentant sa mère comme une divinité de son jardin.

Elle est omniprésente dans l’oeuvre; sa grandeur est louée même dans les parties suivantes qui ne la concerne pas.

Mais Colette cherche aussi à faire l’éloge de ses autres membres familiales; comme son père “mal connu, méconnu” et sa fratrie de “Sauvages”, remarquablement avec son frère Léo qui se fait comparer à “un sylphe de soixante-trois ans” pour sa sagesse.

Et dans Les Vrilles de la vigne, on retrouve l’éloge de “l’héroïsme de poupée” de Valentine, l’amie imaginaire de Colette.

Mais Colette n’aime pas qu’uniquement les êtres humains.

En fait, elle aime particulièrement les animaux aussi, et montre son appréciation dans les descriptions détaillés de ses courtes histoires tels que “Nonoche”, “Dialogue des bêtes”, et “Toby-chien parle”.

Les animaux sont personnifiés pour les rapprocher aux humains, et les humains sont rapprocher à la nature, ce qui démontre son amour immesurable de cette dernière. Étant une parisienne née à la campagne rural, Colette a une connection.... »

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