Oi3 « Le poumon » acte III, scène 10

« Oi3 « Le poumon » acte III, scène 10 Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien et dramaturge français du XVIIe siècle, qui dénonce à travers ses œuvres les révères de la société comme dans Le Malade imaginaire, l’Avare, Don Juan, Le Médecin volant… Molière est considère comme le Père de la comédie française.

Sa comédie s’inspire largement de la Commedia dell’arte italienne, ambulante avec des personnages stéréotypés.

Dans le Malade imaginaire, Il critique surtout les mariages forcés et d’intérêt, et fait la satire des médecins.

En effet, le texte soumis a notre étude est un extrait de l’acte 3 scène 10.

Dans cette scène, Toinette, sa servante va se déguiser en médecin.

Elle va alors s’introduire et ainsi procéder à une auscultation d’Argan.

Dans la scène précédente, Toinette annonce l’arrivée du médecin.

Dans quelle mesure le travestissement de Toinette donne-t-il place à une scène comique ? Nous diviserons l’extrait en 2 mouvements.

Tout d’abord, de la ligne 38 à 70, nous allons présenter un diagnostic parodique.

Ensuite, le deuxième mouvement s’étale de la ligne 71 à 94, ce mouvement s’intitule ‘Une fausse prescription’. Le premier mouvement de l’extrait présente un diagnostic parodique.

Il commence avec Toinette qui prend le pouls d’Argan « Donnez-moi votre pouls », l’impératif est utilisé comme elle lui donne un ordre.

De plus, ce procédé est une métonymie comme il faut prendre la main pour atteindre le pouls.

Cette première phrase appartient au comique de geste.

Ensuite, « que l’on batte comme il est faut » est une polysémie du verbe battre, ce verbe-là indique le pouls et met aussi en relief l’agressivité de Toinette.

En effet, ce faux médecin va personnifier le pouls « ce pouls-là fait l’impertinent » (l.) pour indiquer des battements irréguliers. Ensuite, la négation absolue « ne pas » est utilisée comme elle essaye d’imiter l’attitude hautaine des médecins qui défilent à la maison.

Sa réplique se termine avec une phrase interrogative « Qui est votre médecin ? », elle méprise cet homme-là avant même de savoir qui il est.

Toinette exagère beaucoup dans son caractère, en effet, dans cette réplique uniquement, le comique de geste (prendre le pouls) et le comique de situation (mise en abyme) sont présents.

Ensuite, la phrase « Cet homme-là n’est point écrite sur mes tablettes entre les grands médecins » montre que Toinette ne connait pas ce médecin et elle le dénigre.

La négation absolue « ne point » (l.) est utilisé comme Toinette veut discréditer Monsieur Purgon, et pour insister sur le fait qu’il n’est pas connu elle met en relief son abscense sur les tablettes qui divinisent les médecins « sur mes tablettes entre les grands médecins » (l.).

Le parallélisme structural qui se trouve à la ligne7 « Il dit que c’est du foie, et d’autres disent que c’est de la rate.

» souligne le fait qu’Argan n’a pas confiance en son médecin, c’est pourquoi il en consulte d’autres. Ce qui est encore plus bizarre c’est qu’il reçoit des diagnostics qui ne se ressemble même pas.

Toinette va alors très vite, les traite d’ignorants et d’incompétents grâce à une hyperbole généralisante « tous des ignorants » (l.47), et va elle-même faire le diagnostic « C’est du poumon que vous êtes malade.

», « C’est » est un présentatif utilise pour mettre en relief le nouveau faux diagnostic de Toinette. Argan exprime alors son doute à travers une phrase interrogative comme c’est le troisième diagnostic qu’il reçoit, les trois étant complétement différents l’un de l’autre « Du poumon ? » (L.).

Ensuite, à partir de la ligne 11, Argan cite l’origine de son malaise qui n’a vraisemblablement aucun rapport avec la respiration (l.51-5356-60).

Ensuite, Toinette utilise le substantif « le poumon » a plusieurs reprises pour insister sur son diagnostic qui ne prend appui sur presque rien, dans le but d’ouvrir les yeux d’Argan qui se fait naïvement piéger par les autres médecins et car le jeu de questions-réponses est absurde.

Ainsi, le comique de répétions est présent dans ce mouvements.... »