Module : littérature orale THEME : LE CONTE ET LE CHANT
Publié le 27/06/2023
Extrait du document
«
THEMES : Littérature orale
Module : littérature orale
THEME : LE CONTE ET LE CHANT
INTRODUCTION GENERALE
I DEFINITION DU CONTE
II.
CARACTERISTIQUES DU CONTE
III.
TYPES OU FORMES DU CONTE
IV.
IMPORTANCE DU CONTE DANS LA TRADITION
ORALE
V.
PLACE DU CONTE DANS LA TRADITION ORALE
VI IMPORTANCE DU CONTE DANS LA TRADITION
ORALE
VII QUELQUES EXEMPLES D’ILLUSTRATIONS DU
CONTE DANS LA TRADITION
ORALE
CONCLUSION
INTRODUCTION GENERALE
Le terme de « littérature orale » regroupe un vaste champ de
récits de fiction quasi anonymes, transmis oralement à travers
les générations : le conte, le chant, le mythe, l’épopée, la
légende et la fable...
Peu retranscrit dans des livres, ces corpus
ont également suscité chez les écrivains la création d’œuvres,
s’inspirant des mêmes formes, et a éveillé chez d’autres,
notamment chez les conteurs, des vocations à un nouvel
apprentissage et un nouvel exercice de l’oralité.
C’est un
profond changement qu’a connus la société dans la deuxième
partie du XXe siècle.
Il est difficile de recréer l’ambiance
traditionnelle que nous pouvions trouver autres fois dans le
milieu rural.
En effet, le fait que la tradition orale notamment le
conte soit vivante ne signifie pas que celui-ci soit transmis dans
les mêmes conditions qu’autrefois.
1 ORIGINE DES CONTES : Le mot conte vient du verbe
conter, qui lui-même vient du latin « computare », dont le sens
général est « énumérer, dresser une liste ».
Au Moyen Âge, le
verbe conter avait à la fois le sens de « calculer » et celui de «
narrer, relater ».
Au XVIIe siècle, pour distinguer ces deux
sens, on a généralisé l’orthographe étymologique « compter »
pour « calculer », et on a laissé à l’orthographe conter le sens
de « narrer »
Les contes sont un genre très ancien et universel.
Ils
véhiculent une culture populaire venue de la tradition orale et
possèdent un aspect intemporel, souvent sans localisation
précise.
De même, ils n’ont pas d’auteurs.
Leurs origines
rejoignent ainsi celles des mythes et des légendes.
Ainsi, dans les contes du monde entier, on retrouve à peu près
les mêmes personnages stéréotypés, se répartissant en très
gentils et en très méchants.
Il semble aujourd’hui que la quête
de cette origine ait été abandonnée au profit de l’idée selon
laquelle, le conte serait un produit spontané de l'imagination
populaire, comme les proverbes, les devinettes et les chansons.
2 La place du conte
Depuis les temps immémoriaux, le conte fait partie du
patrimoine oral de l’humanité.
Il se transmet (dans
certaines sociétés encore) de génération en génération par la
parole et rapporte à l’imaginaire collectif, à travers lequel se
véhiculent les savoirs, les valeurs culturelles, la civilisation du
peuple dont il est issu.
Qu'est-ce que c'est qu’un conte ?
I DEFINITION :
On désigne par « contes » des récits courts, en vers ou en
prose, racontant des histoires divertissantes dont la vocation
est de transmettre une réflexion morale ou sociale.
Qu’ils soient
merveilleux, philosophique, ou fantastiques, les contes
représentent des caractéristiques communes.
Un conte est une histoire imaginaire qui se transmet de
bouche à oreille.
Dans tous les pays du monde, cette tradition
orale fait partie de la mémoire collective.
Au fil du temps, ces
contes traditionnels sont devenus des textes littéraires, rédigés
par des écrivains.
Selon le dictionnaire LE ROBERT le conte est un : Récit des
faits, d’aventures imaginaires, destiné à distraire.
II CARACTERISTIQUES DE CONTE :
Le conte est caractérisé par son univers merveilleux.
Il se
distingue par :
L’oralité : le conte est un genre oral, récité généralement
pendant les veillées nocturnes, il est écouté et ressentit comme
la poésie.
Le conte est pris en charge par des maîtres de la
parole (griot, vieillard).
L’espace et le temps dans un conte, il n’y a pas un endroit
spécifique et le temps aussi est imprécis (tout dépend du conte
s’il est court ou long).
Les formules consacrées : les formules d’ouvertures
introduisent dans le monde merveilleux et marquent le début
du conte.
Elles sont universelles et invariables.
Exemple : « il
était une fois- », « jadis », « au temps où les bêtes parlaient »,
« c’était, il y’a très longtemps ».
Les merveilleux : il est l’intervention des forces naturelles,
l’apparition des phénomènes magique inexplicable par la raison
humaine.
Le conte nous introduit dans un monde merveilleux
où tout peut arriver en ce sens que les personnes, les génies,
les fées, les objets sont dotés de pouvoir surnaturel.
Les personnages : les personnages du conte ne sont pas des
individus indentifiables.
C’est pourquoi ils sont généralement
désignés par leur classe, leurs catégories d’âge (jeune fille,
jeune garçon, capricieuse…)
Le schéma narratif du conte :
1.
La situation initiale,
2.
L’élément perturbateur qui modifie la situation initiale.
3.
Des péripéties qui font progresser l’action, les épreuves
que le héros doit traverser.
4.
L’élément de résolution,
5.
La situation finale.
Les textes du conte comme les mythes et les légendes, les
contes appartiennent au monde du merveilleux et de
l’imaginaire.
Ils peuvent partir de la réalité, comme La Petite
Fille aux allumettes d’Andersen ou nous plongeons d’emblée
dans un univers magique, comme La Petite Sirène
d’Andersen.
Dans le conte on trouve :
- des lieux qui font peur ou attirant
- des personnages surnaturels
- des animaux qui parlent
- des objets qui parlent
- des êtres effrayants comme l'ogre
- des objets magiques comme : la baguette magique de la fée
de Cendrillon.
III Types ou formes de conte
Il existe différents types de contes, nous avons :
-Le conte de fée ou merveilleux : C’est un conte
divertissant où on emploie des éléments merveilleux qui
proviennent de conception magique.
Dans ces contes
apparaissent des personnages venus du monde surnaturel.
Les
fonctions principales de ce conte merveilleux sont de divertir et
d’instruire ou de changer les problèmes de la société.
- Le conte étymologique : Il est très populaire en Afrique, ce
sont les contes qui ont pour fonction d’expliquer les causes des
phénomènes.
-Le conte-nouvel : Il ne contient que des éléments purement
humains qui cependant peuvent être projetés dans le monde
animal.
-Le conte philosophique : Il est apparu au XVIII siècle et
permet à son auteur de critiquer des aspects de la société (les
mœurs, la politique, la religion…) dans lequel il vit en utilisant
une histoire fictive.
Le conte philosophique le plus connu est
Zadig de Voltaire.
Le conte philosophique reprend la
construction du conte de manière générale et utilise certaines
de ses formulations comme « Il était une fois » dans le but de
soustraire à la censure qui sévit à cette époque.
Ce conte
philosophique appartient au genre de l’apologie qui est un
court récit allégorique et argumentatif dont on tire une morale.
IV IMPORTANCES DU CONTE DANS LA TRADITION
ORALE
Le conte joue des fonctions les plus capitales dans la société
africaine.
Elles sont entre autre :
La fonction ludique : Le conte est d’abord un
divertissement.
Il amuse et fait rêver les enfants mais aussi
procure d’agréables moments de détente aux adultes qui après
les durs labeurs et soucis de la journée ont besoin d’oublier leur
fatigue.
La fonction didactique(ou éducative) : Le conte transmet
un savoir, un enseignement donc il éduque.
En effet, en plus de
la leçon de morale qu’il donne pour améliorer le comportement
des hommes en rectifiant leur défauts, le conte à travers ses
thèmes tirés assez souvent de la tradition, contribue à cultiver,
à exalter des idées, des sentiments, des comportements
propres à convaincre l’individu que sa vie n’a de sens que dans
l’acceptation des lois et règlements qui organisent chaque
communauté.
Le conte développe la mémoire de l’enfant ainsi
son intelligence.
Il lui offre aussi des modèles qu’il cherchera à
imiter ou par contre à éviter.
La fonction religieuse : Le conte renforce le sentiment
religieux surtout dans les sociétés animistes païennes.
Il met en
scène des individus récompensés ou punis par des divinités
tout puissant et partout présent.
La fonction subversive ou engagée : Le conte est un
moyen de contestation lorsqu’il véhicule une critique sociale ou
politique.
Le conte veille la conscience de l’homme et l’invite à
réagir face aux problèmes majeurs qui préoccupent la société :
il invite à la réflexion d’une situation qui doit être corrigée où
changée.
La fonction de conservation de la tradition : Le conte
traduit une fonction sociale
importante : il rapproche les
hommes, renforce la solidarité et le sentiment d’appartenance à
une même communauté, grâce aux retrouvailles qui facilitent
d’agréables moments de communion.
Le conte, grâce à des
thèmes tirés du passé, révèle nos valeurs traditionnelles et
assure ainsi leur permanence.
Il nous donne des moyens de
défense, de résistance face aux agressions culturelles
étrangères.
V Bilan place d’existence du conte
On considère traditionnellement que la transmission des
contes se fait de manière orale, c'est-à-dire de....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tout sur la littérature africaine
- Littérature néerlandaise: la fin du XVIe siècle
- La littérature néerlandaise: le moyen âge
- THEME 1 – COMPRENDRE UN REGIME POLITIQUE : LA DEMOCRATIE (cours)
- Que peut la littérature face à les violences extrêmes?