les conditions de vie de la femme africaine dans le rebelle de FATOU KEITA
Publié le 15/01/2024
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«
INTRODUCTION
A l’instar d’autres femmes dans le monde, malgré les différences culturelles,
sociales et historiques évidentes, les inégalités de statuts, de niveaux et de
conditions de vie ; les africaines, accusent aujourd’hui des ressemblances
frappantes dans leurs expériences de femme.
Leurs histoires sont plurielles et il
est légitime de les prendre en compte dans leurs spécificités.
Elles ne partagent
pas moins des situations et des conditions, des rôles et des positions.
C’est dans
ce conteste que Fatou Keita écrivaine ivoirien ne pouvant pas se taire, nous
présent la condition de la femme africaine à travers son œuvre ‘’Rebelle’’.
Dès
lors, à travers Malimouna, Laura, Fanta et Matou nous étudierons le point de
ressemblance et de divergence dans leurs conditions féminines et comment
s’expriment leurs réactions face à la société.
I- BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
A.
Biographie de l’auteur
Fatou Keïta, née à Soubré (Côte d’Ivoire) en 1955, est une écrivaine ivoirienne.
Elle est docteure, enseignant-chercheur, à la faculté d’anglais de l’université
Houphouët Boigny d’Abidjan.
Elle est spécialiste de civilisation britannique et
ancienne doyenne de ladite faculté.
Elle effectue ses études primaires en France,
à Bordeaux, où son père termine sa formation de chirurgien puis, poursuit ses
études en Angleterre et aux États-Unis.
Elle écrit surtout des nouvelles pour
enfants.
Avec son premier roman, Rebelle, l’écrivain aborde un sujet demeuré
tabou jusqu’alors : l’excision et le tout dernier qui s’intitule » l’école du
Tchologo.
B.
Bibliographie de l’auteur
1996: Le petit garçon en bleu, La voleuse de sourires, Conte, Edition NEI .
1997 : Sinabani la petite dernière,Conte, Edition NEI.
1998 : Rebelle, Roman, Edition Présence Africaine/NEI
1999: Le coq qui ne voulait plus chanter, Conte, Edition NEI.
2000: Le boubou du père noël, Conte, Edition NEI.
2000 : Kyatou cache ses
dents, Conte, Edition NEI.
2002: Le billet de 10 000 F, Conte, Edition NEI.
2004: Tiratou la petite guenon, Edition NEI.
2005: Un arbre pour Lollie, Conte, Edition NEI.
2006: Et l’aube se leva…, Roman, Edition Présence Africaine/CEDA/NEI.
2006 : la colère de la petite souris, Edition NEI/CEDA.
2006 : la véritable
histoire du singe, Edition NEI/CEDA.
2009: Le chien qui aimait les chats!, Edition NEI.
2009 : tout rond !, Edition NEI.
2010: HAÏTI, sauvée par ma poupée, Edition NEI.
2011: La petite pièce de monnaie, Edition NEI.
1996 : Sinabani la petite dernière, Conte, Edition NEI.
1996 : La voleuse de sourires, Conte, Edition NEI.
1997: Le retour de la voleuse de sourires, conte, Edition NEI.
2001: Les billes de Karim Conte, Edition NEI.
2013: À l’école du tchologo, Edition NEI/CEDA.
C.
Distinction
1994: Premier prix du concours de littérature africaine pour enfant de l’ACCT
avec le petit garçon bleu, (NEI 1996).
1994 : Mention spéciale du Jury pour la voleuse de sourires, (NEI 1997).
1997: Mention Honorable au Prix UNESCO 1997 et Prix d’Excellence de la
République de Côte d’Ivoire pour la culture avec le petit garçon bleu, (NEI
1996).
2.
Résumé du roman Rebelle
Rebelle traite de la condition de la femme en Afrique.
Ce roman met en scène
Malimouna qui, depuis son enfance, se révolte contre l’injustice et les mauvais
traitements infligés à la femme africaine.
La première partie du roman relate sa
fuite de son village et les expériences qu’elle a vécues avec des familles
d’expatriés français pour lesquelles elle travaille comme domestique pendant un
certain temps.
Arrivée en France, elle essaie de trouver un équilibre entre les
valeurs et les traditions de son petit village en Afrique et celles du monde
occidental.
Dans son village, Malimouna échappera à l’excision et au mariage
forcé, car son père la donne en mariage à un vieil homme alors qu’elle n’a que
14 ans.
En France, elle rencontre Fanta, une Malienne dont la famille observe la
culture et la tradition africaines.
La mort de son enfant provoquée par une
excision forcée procure à Malimouna cette motivation de sensibiliser les femmes
en Afrique.
La dernière partie du roman décrit son retour en Afrique et son
mariage avec Karim.
Elle découvre l’infidélité de son mari et décide de se
révolter pour pouvoir atteindre les buts qu’elle s’est fixés.
C’est alors qu’elle
s’implique au sein de l’AAFD (l’Association d’Aide à la Femme en Difficulté.)
3.
Étude des points de ressemblances et de divergences de Malimouna, Laura,
Fanta et Matou dans leur condition féminine
II- Portrait physique
2 a.
Malimouna
Jeune fille née d’une famille traditionnelle africaine dont la mère s’appelle
matou et le père Louma.
Une fille physiquement belle dont témoigne la page 29
que Malimouna semble être l’œuvre sublime du meilleur sculpteur de bois du
village.
Sa grande beauté attiraient même les jeune du village ensuite
Malimouna est encore proclamée la plus belle de sa génération cela se voit à la
page 25.
b.
Laura
Personnage compasse de cette œuvre, est de la même génération que
Malimouna.
Elle est l’héroïne parfaite : elle est belle, intelligente, persévérante,
sensible, indépendante et efficace.
c.
Fanta
Personnage compasse qui enregistre une beauté élégante avec un teint clair de
nature.
Cette dernière nous présent un visage de très fin.
Cela se voit à la page
85.
d.
Matou
La mère du personnage principale (Malimouna) est une femme très courageuse,
cette femme à une taille physique minuscule.
Celui s’aperçoit à la page 156.
4.
la condition de la femme dans la société traditionnelle dans le rebelle de Fatou
Keïta
La place de la femme est importante dans la société traditionnelle africaine.
Outre son rôle de mère de famille, elle est chargée de toute la gestion de la
maison.
A ce niveau, les femmes assument une responsabilité sociale.
Elles se
considèrent souvent, malgré tout, un peu sous-estimées ou sous valorisées.
Dans
les sociétés africaines traditionnelles, les femmes jouent, un rôle mineur dans la
société africaine.
Il existe peu d’exemples de femmes qui soient investies de la
souveraineté suprême et placées seules au sommet de la hiérarchie.
A.
La femme comme agent de transmission culturelle
Par ailleurs, la femme théâtralisée ici, peut-être considérée comme l’élément de
pérennisation du clan ou de la tribu.
En effet, dans La société traditionnelle, la
femme y apparaît comme le personnage source par qui naît ou se transmet une
descendance.
C.
La femme, moins qu’un être humain, un objet:
Dans le rebelle de Fatou Keita, la femme traditionnelle paraît moins qu’un être
humain ; c’est un objet ; un être soumis à la procréation, un moyen par lequel la
famille sinon les parents parviennent à leurs fins matérielles et financières et
encore une personne dont les tâches, les responsabilités semblent plus de la
servitude qu’autre chose.
D.
La femme, un rôle de procréation
Comme dans toutes les traditions, les femmes n’échappent pas au destin auquel
on l’a souvent associé : Celui de mère, de femme au foyer avec tous les attributs
qui vont avec.
En effet, l’image même de la femme, pas n’importe laquelle, celle
qui met au monde des enfants, celle qui procrée, celle qui concourt à prolonger
la lignée.
Dans la société traditionnelle, la femme n’est considérée que pour sa
capacité à élargir la tribu, sa capacité à donner « beaucoup d ‘enfants ».
Le pire
c’est qu’on est parvenu à faire croire à la femme que ce n’est que comme cela
qu’elle pourra honorer la tradition.
E.
La femme et la famille
La famille africaine est un lieu d’inculcation de valeurs et ce sont les femmes
qui transmettent les valeurs culturelles à leurs enfants, dès le jeune âge, au
moyen d’expressions telles que le chant, la danse, les contes etc.
Malgré une
éducation sexiste, les femmes grâce à leur insertion dominante dans l’entité
familiale, ont une prédisposition pour la vie associative (société secrète,
association de danse, tontine etc.) Qui les a souvent protégées en leur permettant
d’avoir une vie relativement autonome.
En dépit des tentatives de confinement
dans des secteurs sociaux peu porteurs, elles sont parvenues, avec une
ingéniosité extraordinaire, à transformer les handicaps en atouts.
De nos jours
d’autres formes d’associations....
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