Aide en Philo

L’émergence littéraire des femmes: LOUISE LABÉ

Publié le 17/04/2024

Extrait du document

« L2-LETTRES - UPVD L’émergence littéraire des femmes: LOUISE LABÉ INTRODUCTION Née vers 1524 à Lyon et décédée le 25 avril 1566 à Parcieux-en-Dombes, Louise Labé, aussi surnommée ou la Sapho de Lyon (ou la reprenant la belle expression d’Agrippa d’Aubigné) fut une poétesse française de la Renaissance — bien entendu — , l’une des figures majeures de l’École de Lyon et une précurseure et défenseure de l’émancipation des femmes. Avec Maurice Scève, Pernette du Guillet, Claudine Scève, Labé fut une poétesse au sein de l’école dite lyonnaise (École de Lyon) qui, comme on le sait bien, fut un groupe des poètes et des poétesses, d’humanistes et des lettrés lyonnais(es).

Il faut tenir compte de la grande importance de Lyon à l’époque: on doit imaginer un climat tout à fait propice à la création littéraire, puisque alors cette ville était un centre pas seulement économique, mais aussi culturel.

À vrai dire, on pourrait dire que Lyon vers 1550 était considérée la capitale de l’imprimerie européenne et cela implique une grande et rapide production des œuvres littéraires. Un aspect important qui après est assez ostensible chez l’œuvre de Louise Labé et donc remarquable fut son éducation: pas mal des articles affirment que Labé a reçu une éducation soignée à la fois musicale (elle chantait en s’accompagnant du luth), littéraire (elle savait latin certainement, aussi italien, français évidemment, etc.) et, en plus, sportive.

C’est aussi pour cela qu’on verra comment Labé attribue à l’éducation un rôle fondamental concernant l’autonomie des femmes. EUVRES (ŒUVRES) Quant à la publication de ses écrits, on trouve que l’ensemble de textes de Louise Labé furent imprimés et publiés par Jean de Tournes à Lyon en août 1555 dans un unique volume intitulé «Euvres ».

Le succès rapide et l’épuisement de l’œuvre explique la réimpression du livre en 1556.

À propos de l’agencement ou de l’aménagement des différents écrits, on trouve que cette œuvre est composée, d’un côté, d’un Débat de Folie et d’Amour en 5 dialogues en prose, puis 3 Élégies en décasyllabes et, finalement, 24 Sonnets décasyllabes, également. ● Débat de Folie et d’Amour: réflexion philosophique autour de l’amour, de la folie et sur la maladie d’amour.

Méditation sur les rapports et les interactions dans la société humaine à partir de l’amour.

Une définition de l’amour est aussi donnée (condition nécessaire pour se connaître). ● Élégies: la suite de l’épître, continuité, elle continue à s’adresser à la communauté des femmes pour qu’elles écrivent. ● Sonnets Labé tente d’élaborer une œuvre portant principalement sur l’amour au féminin, en montrant une image complexe des femmes, avec un portrait beaucoup plus réaliste.

On observe, par conséquent, une IMAGE/POSTURE REVENDICATIVE , tout en abordant le concept de féminité et des marqueurs de celle-ci.

D’ailleurs, Les Œuvres présentent une lyrique L2-LETTRES - UPVD Olmedo Martínez, Irune italianisante évidente avec des innovations françaises, où le traitement de l’expression de la sensualité de l’amour (passion, désir) exprimée par une femme est frappant à l’époque. ______________________________________________________ ((Moi comme Louise Labé amorce, ouvre son œuvre avec cette épître liminaire (missive, lettre), je voudrais entreprendre, commencer à aborder la question qui nous concerne justement en parlant des sujets principaux de cette préface dédiée à Clémence de Bourges. C’est-à-dire, les femmes, la littérature et le droit des femmes à accéder à la littérature, pas seulement d’y accéder, mais de faire de la littérature et de s’en servir pour se revendiquer.

)) ● ÉPÎTRE LIMINAIRE: fil introducteur et directeur des Œuvres: D’abord, il faut prendre en considération que L’Épître Dédicatoire ou Liminaire sert de témoignage ou de preuve d’une conscience féministe saillante des conventions sociales concernant les sexes et leur rapport.

Louise Labé, tout en s’adressant à une autre poétesse lyonnaise (Clémence de Bourges), réalise une déclaration: elle annonce une nouvelle ère (étape) pour les femmes (et je cite, elle avoue ).

Même si l’introduction à son œuvre suscite pas mal des débats et des questionnements philosophies et sociaux, surtout au XVIème, la poétesse lyonnaise réussit à montrer très fermement une posture proto-féministe.

Louise Labé DÉFEND ouvertement la possibilité et le droit des femmes d’accéder à la littérature et, en plus, de faire partie de la création littéraire.

C’est pour cela, on constate que déjà dès le début de son œuvre, Labé détermine un féminisme attesté, tout en focalisant son attention aussi sur la question de l’égalité entre sexes, ce qui aboutit à la considération de cette missive introductoire comme un vrai manifeste capital en ce qui concerne la lutte des droits des femmes. ⇨⇨⇨⇨ À.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles