Le soleil Charles Baudelaire BAC ORAL

« Le soleil Charles Baudelaire Introduction ; Le soleil est publié dans les fleurs du mal en 1861 par Charles Baudelaire, poète de la modernité et de la ville.

Il faisait partie des poètes incompris par la société à leur époque.

Le soleil est le 2ème poème de la section les «Tableaux parisiens» à travers ce poème, Baudelaire évoque les pouvoirs salvateurs de la poésie. Problématique ; Comment le soleil est-il d’abord présenté comme l’inspirateur du poète avant de représenter les divins pouvoirs guérisseurs de la poésie? Mouvements ; 3 mouvements; - La promenade du poète dans une ville délabré (1ère strophe) - L’éloge du Soleil.

(2ème strophe) - Comparaison du soleil au poète, tous deux Alchimiste (3ème strophe) Conclusion ; Le thème du soleil permet à Baudelaire d’évoquer la création poétique.

Pour lui, le poète, tout comme le soleil, doit toucher tous les hommes, qu'ils soient riches ou pauvres, nourrir leur esprit et leur apporter du baume au cœur.

Le poète erre au monde pour y chercher l’inspiration et porte un regard neuf sur les choses, transformant ainsi la boue en or.

C’est l’Idéal que cherche en effet Baudelaire dans sa création poétique.

On peut retrouver la même idée de la boue et l’or dans un autre poème de Baudelaire « Le vin des chiffonniers» Analyse linéaire 1er mouvement; La promenade du poète dans une ville délabré Vers 1; - «vieux», «pendent», «faubourg», «masures» ⇒ Vocabulaire dévalorisant qui évoque l’aspect misérable du quartier , elle apparaît comme délabrée, sous un mauvais jour. - L’utilisation du verbe «pendre» suggère la lenteur et l'ennui dans cette ville. - La rime «masures» et «luxures» souligne l’alliance de la misère, la débauche. Vers 2; - «luxures» nouvelle fois un vocabulaire dévalorisant qui souligne également un lieu de débauches, mais qui restent cachées à l’intérieur des maisons. «abri secrète» misère sociale (pauvreté) et misère morale. «persiennes», «secrètes» champs lexical du secret elle est le lieux de secrets gardés. Vers 3; - «Le soleil» première apparition il est personnifié avec le champ lexical de la violence «cruel» «frappe» «traits redoublées» qui fait de lui une puissance divine. - Anaphore en «sur» et le rime binaire du vers 4 souligne que cette punition est universelle car elle s’applique aux villes et aux campagnes. Le parallélisme «villes/toits» et «champs/blé» renforce cet équilibre. Vers 4; - Vers 5; - - «je» pronom de la 1ère personne mise en valeur au début du vers, ça montre la première apparition du poète. L’adjectif «seul» avant la césure mise en valeur au milieu du vers montre qu’il ne doit pas être seul au milieu de la ville, mais plutôt solitaire. Périphrases de «ma fantasque escrime» c’est une périphrase originale pour désigner l’activité du poète qui cherche la rime (d’ailleurs « escrime » rime avec « rime » du vers 6).

Comparer cette activité à de l’escrime fait de la création poétique un combat difficile. Opposition du poète à l’escrime, l’escrime se joue à deux, alors que le poète est seul. Vers 6, 7, 8; - Champs lexical de la poésie «rime», «mots» et «vers» Champ lexical de la difficulté «Trébuchant» et «heurtant» appuyé par le gérondif, cela montre que le travail poétique est complexe. - Le participe présent «flairant» animalise le poète de manière méliorative. - Le verbe« trébucher »montre au lecteur la difficulté qu'a le poète pour écrire ce qui est accentué par la comparaison entre « mots » et « pavés », rappelle ce contraste auparavant évoqué entre l'activité poétique et la ville. - On trouve dans ce vers un anagramme entre « vers » et « rêvés » ce qui renforce la musicalité et le côté ironique. Utilisation de deux mots du cadre temporelle « longtemps» et « parfois » qui montre qu'il cherche longtemps l'inspiration poétique.

Cela crée un contraste de démesure entre l'énergie qu’il met et le résultat de son travail. Vers 6; Vers 7; Vers 8; - 2ème mouvement; L’éloge du Soleil. Vers 9 - Antithèse entre «nourricier» et «chlorose» parce que la chlorose est une maladie provoquée due à la malnutrition. - Personnification du soleil avec le GN «Ce père nourricier» qui est une métaphore c’est une périphrase qui insiste sur les qualité du soleil et s’oppose à la description de la strophe n°1. - Apposition entre «Ce père nourricier» et «ennemi des chlorose» qui montre que le soleil nourrit la végétation comme les humains. Vers 10; - Vers 11 et 12; - Le soleil devient sujet du verbe « éveille » ainsi la polysémie du mot « vers » peut faire penser que le soleil nourrit la nature, mais nourrit aussi la.... »