Le porc Paul Claudel
Publié le 28/06/2023
Extrait du document
«
Le Porc Paul Claudel :
Introduction :
Paul Claudel est un écrivain très catholique à cheval entre le 19 ème et le 20ème
siècle (1868-1955).
C’est également un poète très admiratif de Baudelaire.
Après
un séjour en Chine, il écrit un recueil Connaissances de l’est en 1900.
Le porc est
extrait de ce recueil et nous offre un portrait du porc en général.
Il va peindre cet
animal qui est un animal répugnant, laid, sale.
Ce portrait vise à montrer
l’alchimie qui est propre à Baudelaire, l’auteur va transformer cet animal en
personnage poétique.
Ainsi nous pourrons nous demander comment à travers ce poème, Paul Claudel
fait de ce portrait grâce à la poésie une transformation du porc en animal noble.
Plan :
III-
Un portrait physique et moral proche de la terre
Un portrait presque mythologique, le portrait prend de la hauteur,
transformant le porc en animal poétique
Conclusion :
Ainsi dans ce poème, Paul Claudel, un poète très admiratif de Baudelaire nous a
fait le portrait du porc, animal répugnant et laid.
Claudel procède à une
description de bas en haut, de physique à symbolique.
Le porc finit grâce à
l’alchimie poétique par devenir un personnage poétique et mythologique.
Alors
qu’au contraire au début, il est résumé à la terre et l’ordure puis est anoblit par
le processus d’alchimie poétique.
Analyse :
IUn portrait physique et moral proche de la terre
Le premier paragraphe est un paragraphe pragmatique qui se traduit avec le
futur marquant la volonté du poète d’une seule phrase.
Nous voyons le porc a
une majuscule, lui donnant une certaine noblesse qui répugne normalement.
Le
verbe peindre et le nom image renvoie à l’art poétique, le terme image renvoie à
toutes les figures de styles que Claudel va utiliser, montrant qu’il va transformer
le laid en beau.
Notre porc par le « ça » et par le terme « bête » nous avons une réification de
celui-ci au début du 2ème paragraphe.
Il est au ras du sol comme le montre la
comparaison « comme un soc », le terme bête est donc polysémique montrant la
débilité de l’animal.
On retrouve plusieurs métaphores rabaissant le porc
montrant le côté sale et repoussant du porc, la première « ses quatre jambons
trapus » montre son aspect gras.
L3-4 le porc est présenté comme un chiffonnier,
il est un ramasseur de détritus.
Celui-ci est rabaissé.
On retrouve deux termes mélioratifs associés au chien et au canard qui frétille,
ces deux termes sont antithétiques à vautre et énormité qualifiant le porc.
On
retrouve le champ lexical de la jouissance et celui de la saleté qui cohabite.
Nous
retrouvons ensuite trois verbes montrant sa gloutonnerie.
Cela est suivie d’une
interrogative indirecte « on ne soit s’il boit ou s’il mange ».
A la ligne 11 on a une litote montrant qu’il préfère la terre et l’ordure.
Claudel
achève sa strophe....
»
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