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Introduction aux genres littéraires

Publié le 13/02/2023

Extrait du document

« Introduction aux genres littéraires, rappel: I- la littérature, quid ? La littérature est un ensemble d'œuvres écrites ou orales auxquelles on reconnaît une valeur esthétique.

C'est un art exprimant un idéal de beauté grâce aux productions littéraires, elle permet de manifester des émotions et de révéler aux lecteurs ou aux auditeurs ce qu'une personne a dans le cœur.

La littérature vise à éduquer, à communiquer des pensées, à influencer et même à séduire. La littérature constitue un héritage patrimonial et peut concourir à la préservation du patrimoine d'un pays, lorsqu'elle en souligne les valeurs, la culture et la civilisation. Le mot littérature, issu du latin litteratura dérivé de littera (la lettre), apparaît au début du XIIe siècle avec un sens technique de « chose écrite » puis évolue à la fin du Moyen Âge vers le sens de « savoir tiré des livres », avant de prendre aux XVIIe et XVIIIe siècles son sens principal actuel, à savoir l'ensemble des œuvres écrites ou orales comportant une dimension esthétique (ex.

: « C’est avec les beaux sentiments que l’on fait de la mauvaise littérature », André Gide) ou l'activité participant à leur élaboration (ex.

: « Se consacrer à la littérature »). Littérature, ensemble des œuvres écrites ou orales composées dans un souci esthétique. I- Genres littéraires, quid ? Un genre littéraire est une catégorie d’œuvres caractérisées par leur style, leur ton, leur sujet, etc.

On regroupe alors ces œuvres dans des catégories appelées « genres » car elles présentent toutes les mêmes caractéristiques. L’histoire de la littérature a établi cinq grands genres littéraires : • Le genre narratif, • Le genre poétique, • Le genre théâtral, • Le genre argumentatif, • Le genre épistolaire. Afin de connaître le genre littéraire d’un texte, le travail consiste à chercher ce qui dans le texte, se rapproche plus d’un genre littéraire que d’un autre. Dans ce cas, il faut apprendre quelles sont les caractéristiques de chaque genre afin de bien pouvoir les distinguer.

Cela peut être par le type de vocabulaire, le système d’énonciation, le point de vue de l’auteur, les émotions qu’il souhaite faire ressentir, les thèmes du texte, etc. Cependant, il ne faut pas oublier que chaque auteur ne respecte pas forcément les caractéristiques d’un genre à la lettre et qu’il peut parfois être compliqué de bien définir le genre d’un texte. De plus, la notion de genre littéraire comme nous la connaissons actuellement n’a pas toujours été identique au fil des siècles.

Certains anciens textes peuvent donc paraître moins clairs que d’autres. Pour reconnaître le genre d’un texte, il est nécessaire de lister toutes les caractéristiques de celuici sur une feuille afin de bien se rendre compte des points communs qu’il pourrait avoir avec le reste des textes d’un même genre. Par exemple, cela peut être défini par le fait que le texte soit écrit en vers ou en prose.

Les vers étant la caractéristique la plus évidente du genre de la poésie alors que la prose ne veut pas forcément dire que le texte est du genre narratif. Les cinq principaux genres littéraires La langue française compte cinq grands genres littéraires.

Ces catégories de la littérature sont assez facilement reconnaissables grâces à des caractéristiques bien distinctes. Le roman ou le genre narratif Le genre narratif regroupe l’ensemble de textes racontant une histoire fictive ou réelle et rapportée par un narrateur.

Celui-ci peut être omniscient, interne ou externe.

Dans les textes narratifs il est donc possible de repérer le point de vue du narrateur selon la manière dont cela est écrit. La première personne reflète un point de vue interne.

Le narrateur fait donc partie de l’histoire. Au contraire, le point de vue externe implique que le narrateur observe la scène sans en faire partie.

Enfin, le narrateur omniscient connaît tous les sentiments des personnages. Les textes narratifs sont assez longs et écrits en prose.

Ces textes sont structurés par des péripéties qui forment alors le schéma narratif (intrigue, dénouement, etc). Le roman est le sous-genre littéraire le plus connu du genre narratif.

Au point qu’on parle souvent de « roman » pour parler du genre littéraire narratif. La poésie La poésie est genre que tout le monde connaît, mais que peu de personnes savent décrire.

La poésie est un texte écrit en prose dont les mots et les vers formant des mélodies grâce au rythme, à l’harmonie et aux figures de styles faisant appel à l’imagination.

Il s’agit d’éveiller tous les sens grâce aux rimes et au nombre de syllabes utilisées. Un texte est d’ailleurs dit « poétique » lorsque ces mots résonnent comme une mélodie. La comparaison et la métaphore sont des figures très souvent utilisées dans ce type d’œuvre littéraire.

Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Prévert et Apollinaire, sont autant de grands auteurs qui ont marqué l’histoire de la poésie. Le genre théâtral Le genre théâtral est caractérisé par le fait que l’histoire est destinée à être jouée par des acteurs. Le texte est donc écrit sous forme de dialogues entre différents personnages. Tout le texte, à l’exception des indications en italiques est destiné à être lu.

Les indications en italique sont-elles, écrites pour aider le jeu des acteurs et du metteur en scène.

Il peut s’agir d’expressions du visage, du ton de la voix, de mouvements sur scène, de sortie de scène, etc.

Les noms des personnages sont eux souvent écrits en majuscule. Chaque texte théâtral comprend les noms de chaque personnage suivis par les répliques correspondantes. Le genre argumentatif Le genre argumentatif peut prendre la forme d’un discours ou encore d’un essai.

Loin de l’idée de raconter une histoire, le texte argumentatif vise à persuader ou à convaincre son lectorat. Cela peut également toucher des textes destinés à être lu à un public, comme un discours politique. L’auteur essayer alors de donner des arguments pour convaincre, ou bien de toucher les sentiments des lecteurs pour les persuader et les faire adhérer à son idée première Le genre épistolaire Le genre épistolaire fait référence aux échanges entre deux personnes ; d’un côté le destinataire, de l’autre le destinateur.

Ces textes sont souvent faits de confidences et de sentiments personnels révélés à la personne qui lit le texte.

C’est par exemple le cas pour les lettres. Le genre narratif peut prendre la forme de : • Roman d’amour, • Roman de science-fiction, • Roman policier, • Roman d’aventures, • Roman historique, • Biographies, • Autobiographies, • Mémoires, • Contes, • Légende, • Épopées, • Nouvelles, • Etc. Le roman est le sous-genre littéraire le plus connu du genre narratif.

Il s’agit d’un long texte dont l’histoire intègre plusieurs personnages fictifs ou réels.

La nouvelle, elle, est un texte beaucoup plus court que le roman qui est destiné à surprendre le lecteur par sa chute. Maupassant est l’un des écrivains les plus célèbres dans ce sous-genre. Dans le cadre d’un conte, l’histoire fait intervenir des personnages merveilleux comme des fées ou bien des lutins. Le genre théâtral compte aussi quelques sous-catégories.

La comédie par exemple est un sousgenre qui a pour but de faire rire les spectateurs par des situations familiales ou amoureuses rocambolesques.

L’histoire se termine souvent bien et une morale se cache derrière la résolution de l’intrigue.

Molière est l’un des plus grands maîtres de ce sous-genre. La tragédie fait également partie des sous-genres du genre théâtral.

Ces œuvres littéraires sont souvent marquées par une triste fin comme la mort d’un personnage.

C’est notamment le cas de la pièce de Sh akespeare « Roméo et Juliette ». Le genre argumentatif compte également des sous-genres comme les essais, les aphorismes, les apologies, les pamphlets, les parodies, etc.

Le genre épistolaire lui, peut se présenter sous la forme de lettres authentiques, fictives ou bien de roman épistolaire. Le texte narratif, quid ? Le texte narratif raconte des évènements, une histoire réelle ou fictive qui progresse dans le temps et l’espace suivant une structure et un rythme précis.

Les évènements successifs sont racontés par un narrateur, soit à la 3e personne ‘il’ ou à la première personne ‘je’( si le narrateur est impliqué dans l’histoire, comme le cas de l’autobiographie et le journal intime). Remarque Parfois, il y a plus d’un narrateur : le narrateur principal peut permettre à d’autres personnages de raconter (récit dans le récit) L’auteur et le narrateur Il faut faire la différence entre l’auteur qui est une personne réelle, celui qui a écrit l’œuvre et le narrateur, celui qui raconte l’histoire, l’être fictif. Les indices du texte narratif : On peut identifier les indices à travers : 1- Les personnages : principaux et secondaires 2- Les évènements qui se développent (les faits) et les actions 3- Des repères spatio-temporels (le temps et l’espace) 4- Les temps des verbes (passé simple, imparfait, présent de narration…) 5- Organisation du récit : progression chronologique, retour en arrière, anticipation 6- La focalisation adoptée : interne ou externe ou focalisation zéro 7- L’alternance entre récit et discours 8- Le rythme du récit : sommaire, ellipse, pause, scène Pour dégager ces indices, il faut interroger le texte narratif.

Généralement, on doit répondre aux questions suivantes : qui raconte ? A qui s’adresse-t-il ? Où ? Quand ? : Temps de l’histoire ? Temps du récit ? Temps de l’écriture ? Le temps des verbes ? Le statut du narrateur ? De quel contexte s’agit-il : année, jour, saison… ? Quoi ? Comment ? Organisation de la narration. Pourquoi ? Le but… Fonction du texte narratif : Le texte narratif doit avoir pour fonction : Informative ou historique : raconter des faits réels (documentaires, journal, histoire) Fictive : inventer, raconter des évènements imaginaires (contes, roman, nouvelle) Argumentative : raconter pour convaincre ou pour donner l’exemple Symbolique ou morale : raconter pour inciter à réfléchir ou à retenir une sagesse(les fables, les mythes) Le rythme du texte narratif Le rythme de la narration est la durée de l’évènement par rapport au temps du récit, le contenu du roman ou encore le nombre de page.

Autrement dit, la comparaison entre la durée de la narration et la durée de l’histoire Pour accélérer le rythme on adopte ; L’ellipse qui néglige ou faits passer sous silence quelque évènements, le sommaire où l’on résume plusieurs évènements, La pause qui consacre des passages pour décrire ou expliquer et la scène où l’on introduit des dialogues dans le récit.

Qui est presque identique au temps de l’histoire.

C’est le temps fort de l’action. La structure du texte narratif : Un texte narratif ou encore un récit est structuré autour d’un schéma narratif qui représente l’évolution d’un évènement depuis le début jusqu’à la fin.

Le schéma narratif classique est composé de cinq étapes principales : 1- Situation initiale : le début, l’incipit 2- L’élément perturbateur : problème 3- Les péripéties : actions, évènements 4- Le dénouement : la solution 5- La situation finale : la fin ou le retour du calme de la situation initiale Remarque ; L’incipit est un passage clef dans un roman.

Ce sont les premiers mots que vont lire les lecteurs.

Ce passage doit séduire, susciter la curiosité et donner envie de continuer le roman. Ainsi, ils recèlent d’informations très importantes sur le récit, son cadre spatio-temporel, ses personnages et les intrigues à venir.

Ce sont des passages souvent proposés à l’analyse de texte. L’incipit a essentiellement une fonction introductive.

Il introduit: • le cadre spatial du récit (où il se déroule) • le cadre temporel (quand il a lieu) • ainsi que les personnages principaux (qui ils sont, ce à quoi ils ressemblent, leur caractère, leur profession etc). La relation entre les personnages principaux y est aussi évoquée.

Elle donne souvent lieu au développement d’une ou de plusieurs intrigues au cours du développement du récit. Un bon incipit est une introduction qui donne toutes les clefs au lecteur pour comprendre le récit qu’il commence mais laisse néanmoins assez de trous pour lui donner envie de continuer. Nota Bene : Tous les incipits ne suivent pas ce modèle.

L’auteur peut choisir de prendre le contrepied de cette règle et de ne donner au lecteur que très peu d’informations, ou même de le diriger vers une fausse piste.

Dans ces cas-là, c’est une particularité à étudier. Le schéma actanciel : Le schéma actanciel permet de repérer et d’interpréter les rapports sociaux, psychologiques, humaines… entre les personnages.

Dans chaque texte narratif, et pour accomplir son action, le héros cherche l’aide des adjuvants et affronte les opposants qui l’empêchent d’atteindre son but. La structure du schéma actanciel se compose de plusieurs forces ou actants qui influencent sur l’action du héros : Le destinataire : c’est le pourquoi ? Quel est le motif de l’action ? Qu’est-ce qui pousse le héros à agir ? Le destinateur : qui profitera de l’action ? Est-ce que c’est le héros lui-même ou bien un autre personnage ? L’objet : c’est l’action ou la mission, l’objectif qu’on cherche à atteindre ou bien que le héros cherche à atteindre. Le sujet : le héros qui accomplit l’action/ le personnage qui accomplit l’action.

Souvent c’est le personnage de la situation initiale. Les adjuvants : tous ceux qui aident le personnage à réaliser son objectif.

Que ce soient les personnages, des objets, etc. Les opposants : les actants qui s’opposent au personnage principal pour l’empêcher d’arriver à son objectif.

Ils peuvent être des personnages, des objets, des idées, etc. Structure du texte narratif Qui raconte ? Qui voit ? Quelle est la position qu’occupe le narrateur par rapport aux évènements (qui perçoit les faits) ? Participe-t-il dans l’histoire ? Est-il un personnage ou un témoin ? C’est la focalisation La focalisation ou le point de vue c’est la manière dont on présente le récit.

Il y a : 1- La focalisation externe : le narrateur sait moins que son personnage.

Il raconte avec plus d’objectivité. 2- La focalisation interne : le narrateur est le personnage principal ou bien les faits sont perçu à travers le point de vue d’un personnage qui peut être un personnage narrateur ou un autre personnage. 3- La focalisation zéro : le narrateur sait plus que son personnage NB.

La narration et la description compotent des points communs.

La description est souvent combiné au texte narratif (description des personnages, des lieux…).

On parle alors de séquence narrative et séquence descriptive qui alternent ou se combinent avec une prédominance La structure générale du roman Etant donné qu’il s’agit d’un récit narratif, il est nécessairement progressif et se décompose en plusieurs étapes.

Globalement, un roman se décompose en trois étapes : l’incipit, le déroulement du récit et l’excipit. L’incipit inaugure le roman, il permet sa mise en place. Le déroulement du récit s’articule en une ou plusieurs intrigues qui progressent, parfois avec des digressions et des va-et-vient temporels. L’excipit clôt le récit, il propose ou non une conclusion à celui-ci. Les grandes étapes de la structure interne L’incipit : L’incipit est un passage clef dans un roman.

Ce sont les premiers mots que vont lire les lecteurs. Ce passage doit séduire, susciter la curiosité et donner envie de continuer le roman.

Ainsi, ils recèlent d’informations très importantes sur le récit, son cadre spatio-temporel, ses personnages et les intrigues à venir.

Ce sont des passages souvent proposés à l’analyse de texte. L’incipit a essentiellement une fonction introductive.

IL introduit: • le cadre spatial du récit (où il se déroule) • le cadre temporel (quand il a lieu) • ainsi que les personnages principaux (qui ils sont, ce à quoi ils ressemblent, leur caractère, leur profession etc). La relation entre les personnages principaux y est aussi évoquée.

Elle donne souvent lieu au développement d’une ou de plusieurs intrigues au cours du développement du récit. Un bon incipit est une introduction qui donne toutes les clefs au lecteur pour comprendre le récit qu’il commence mais laisse néanmoins assez de trous pour lui donner envie de continuer. Nota Bene : Tous les incipits ne suivent pas ce modèle.

L’auteur peut choisir de prendre le contrepied de cette règle et de ne donner au lecteur que très peu d’informations, ou même de le diriger vers une fausse piste.

Dans ces cas-là, c’est une particularité à étudier. Le déroulement du récit : Cette étape est la plus longue du roman, elle est celle du développement des intrigues, de leur progression jusqu’à leur résolution finale. Pour commencer, une intrigue naît après un élément perturbateur.

C’est événement qui a lieu dans le présent du récit ou avant qui déclenche des changements dans le récit.

Il peut s’agir d’une rencontre (c’est souvent le cas dans les intrigues amoureuses), un événement traumatisant (un accident ou la guerre par exemple) ou tout autre événement inattendu qui a des conséquences sur la vie des personnages. L’élément perturbateur transforme fondamentalement les vies des personnages et leur personnalité.

Cette transformation est exacerbée par des péripéties, des nouvelles inattendues ou des rebondissements. Puis l’événement de résolution, aussi appelé événement d’équilibre, annonce la résolution du problème.

Ce fait amorce la fin de l’intrigue.

Enfin, l’état final, qu’il soit positif ou négatif pour les personnages, clôt l’intrigue.

Ainsi, la longue étape du développement du récit peut se résumer ainsi : 1.

l’ouverture d’une intrigue après un événement déclencheur 2.

les péripéties et changements 3.

l’amorce de sa résolution 4.

et son état final. Quel que soit le nombre ou la manière dont sont liées les intrigues (qu’elles soient simples, liées ou même enchâssées), elles suivent toutes ce modèle de fonctionnement. L’excipit : L’excipit est aussi un passage important dans la structure du roman car c’est ce que va retenir le lecteur.

Ce sont les derniers mots du roman.

De plus, après avoir déroulé le fil des intrigues durant le développement du récit, l’auteur doit mettre fin à son livre.

C’est le rôle de l’excipit. L’excipit a donc une fonction conclusive.

Il doit proposer une conclusion au récit, clore les intrigues développées et leur apporter une fin.

Il peut par exemple réunir deux amants qui ne sont pas trouvés jusque-là, apporter la réponse à une interrogation laissée en suspend ou résoudre une enquête.

Qu’elle soit heureuse ou non, l’excipit est censé proposer une fin au récit. Nota Bene : Certains auteurs dérogent à cette règle et n’apportent pas de conclusion à leur roman dans l’excipit.

Ils proposent des fins ouvertes, d’autres possibilités de lectures ou encore une fin qui n’en est pas une car elle ne clôt ni ne répond à aucune question.

Dans les cas présents, c’est une spécificité à étudier dans un commentaire de texte. Pour bien analyser l’extrait du roman, il est nécessaire de le situer et de commenter sa place dans la structure globale du roman. Le genre poetique Le plan I- la poésie et les formes poétique 1- la définition du terme poésie 2- les formes poétiques 3- les genres poétiques II- les principes de la versification 1- définition générale 2- la mesure de vers 3- le mètre 4- le strophe 5- les rimes 6- l’enjambement,le rejet et le contre rejet Genre poétique, quid ? La poésie est genre que tout le monde connaît, mais que peu de personnes savent décrire.

La poésie est un texte écrit en prose dont les mots et les vers formant des mélodies grâce au rythme, à l’harmonie et aux figures de styles faisant appel à l’imagination.

Il s’agit d’éveiller tous les sens grâce aux rimes et au nombre de syllabes utilisées. Elle est utilisée par le poète pour créer des émotions et des sensations au lecteur.

Le terme poésie et ses dérivés comme : poète, poème, viennent du grec. Elle peut être écrite en vers ou en prose.

Elle respecte des règles.

Elle contient plusieurs figures de style et des procédés pour approcher le message au lecteur et pour bien exprimer un sentiment. Un texte est d’ailleurs dit « poétique » lorsque ces mots résonnent comme une mélodie. La comparaison et la métaphore sont des figures très souvent utilisées dans ce type d’œuvre littéraire.

Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Prévert, Apollinaire, sont autant de grands auteurs qui ont marqué l’histoire de la poésie. Ainsi le genre poétique peut aussi bien se présenter sous la forme de • Poésie lyrique, • Ballades, • Odes, • Chansons, • Calligrammes, • Épigrammes, • Fables, • Haïkus, • Sonnets, • Triolets, • Etc. La poésie est un genre littéraire très ancien, aux formes variées, écrites généralement en vers mais qui admettent aussi la prose, et qui privilégient l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix (sens et sonorités) et leur agencement (rythmes, métrique, figures de style).

Sa définition se révèle difficile et varie selon les époques, au point que chaque siècle a pu lui trouver une fonction et une expression différente, à quoi s'ajoute l'approche propre à la personnalité de chaque poète. Poésie, art du langage, qui se caractérise par la mise en jeu de toutes les ressources de la langue (lexicales, syntaxiques, mais aussi sonores et rythmiques) afin de créer pour le lecteur ou l'auditeur un plaisir à la fois intellectuel et sensible.

Autrement dit, c’est un art du langage associée généralement a la versification pour exprimer ou à suggérer quelques choses au moyen d’une langue ou la combinaison des mots : les rythme, les sonorités… Le terme de « poésie » est l'objet de bien des contresens et de bien des malentendus : « Certains, dit Valéry, se font de la poésie une idée si vague qu'ils prennent ce vague pour l'idée même de la poésie.

» Genre méconnu, peu populaire et peu lu, réputé difficile d'accès, la poésie fait en outre l'objet d'un culte étrange qui consiste à respecter son « mystère », à n'en avoir qu'une appréhension sensible, voire sentimentale, et surtout à s'abstenir de tout discours de critique ou d'analyse littéraire Nous tenterons malgré tout de donner ici une définition de la poésie, en rejetant d'emblée quelques idées reçues sur le genre. Dans le langage courant, il n'est pas rare d'associer la poésie à une certaine thématique et d'employer le mot « poésie », et plus encore l'adjectif « poétique », pour indiquer la qualité particulière d'un objet du réel : « un paysage plein de poésie », dit-on parfois, ou encore « nous avons assisté à un spectacle très poétique ».

Dans ce sens, le terme désigne la capacité d'une chose, quelle qu'elle soit, à procurer un plaisir d'un genre particulier, souvent doux, romantique, parfois un peu mélancolique, voire mièvre.

En réalité, en l'employant de cette façon, on reprend quelquesuns des lieux communs du genre pour en faire, à tort, l'essence même de la poésie. Ainsi un coucher de soleil est-il qualifié de « poétique » ou de « romantique » par un observateur parce que le motif du coucher de soleil est fréquent dans la poésie romantique.

Baudelaire rétorquerait à cela que la charogne d'après le titre de l'un des poèmes des Fleurs du mal peut être un thème poétique au même titre que le coucher de soleil.

Contrairement à l'opinion courante, il n'y a pas, en effet, de thème spécifique à la poésie : elle véhicule la violence et la colère comme la douceur et la mélancolie, et la thématique des poèmes existants recouvre sans doute toute la diversité des expériences et des sentiments humains.

Rien de doux, par exemple, dans La nuit remue, d'Henri Michaux, où s'accumulent invectives et menaces à l'égard du lecteur.

On ne peut donc définir la poésie en fonction de sa thématique. Pour les Grecs, tout texte où apparaissait une recherche d'ordre esthétique était considéré comme de la poésie ; c'est pourquoi, dans sa Poétique, Aristote désignait par « poésie » tout écrit relevant de l'esthétique et de l'imaginaire.

Il établissait cependant une distinction entre trois genres à l'intérieur de la grande catégorie dite « poésie » : l'épique (épopée, et plus tard, roman), le lyrique (« poésie » au sens moderne que nous donnons à ce mot) et le dramatique, ce que nous appelons aujourd'hui le théâtre.. »

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