Fiche de l'analyse Linéaire sur la Peau de Chagrin de Balzac.

« TEXTE 11 : La Peau de Chagrin, Balzac Nous demanderons en quoi ces souvenirs des moments passés près de Pauline reflètent-t-ils l’opposition entre les désirs orgueilleux et destructeurs de Raphaël et la pureté et la beauté créatrice de Pauline ? De la 1ère ligne la 5ème ligne Raphaël exprime sa vision de l’amour.

De la ligne cinq à la ligne 13 Raphaël transforme Pauline physiquement et moralement.

Enfin de la ligne 13 à 23 Raphaël se souvient des moments où il était fou et où Pauline lui était vertueuse. MOUVEMENT 1 Pour Raphaël, une femme doit être fortunée :  Présent de vérité générale l.1 : « doit »  il voit la noblesse dans l’argent. 1ère question rhétorique l.1-2 :  Il sait qu’il ne peut pas aimer Pauline car son fantasme, ses « romanesques fantaisies », est la richesse et Pauline est pauvre.  Il la réduit donc à rien, « qu’était Pauline ? » l.2 2ème question rhétorique l.2-3 : Apparition des désirs destructeurs de Raphaël :  Question d’argent : « vendre », « coûtent », « met en jeu »  Question de mort : « coûtent la vie », « qui tue »  Luxure et débauche : « vendre des nuits »  fait penser aux courtisanes : Aqui, Euphr Raphaël a une vision très pessimiste et marchande de l’amour. Idée qu’on se donne entièrement et que l’amour nous consomme. « Pauvres filles » l.3, il fait référence à Pauline. Il se considère comme le héros d’un roman qui ne meurt pas pour une femme dont la pauvreté n’en vaut pas la peine :  l.2 : « un amour qui tue » puis l.3 « nous ne mourrons guerre » o Il n’aimera pas une pauvre Pronom indéfini « Nous » peut renvoyer aux hommes pour donner un sens général aux propos de Raphaël ou bien aux hommes de haut rang ce qui donne une face orgueilleuse à ses propos. l.4 : il n’a jamais vraiment voulu car il est fier de se comparer à un poète puisqu’il se considère comme un grand homme : il est un poète et il ne peut rien y faire orgueil max Idée de destiné ou de quelque chose d’incontrôlable :  « J’étais né »  destin  « Le hasard a voulu », ironie tragique l.5 : il parle de Foedora, il la décrit comme un cadeau, encore mieux que la femme conçue par son idéal. MOUVEMENT 2 Raphaël fait de Pauline sa créature, il crée une image d’elle qu’il abaisse, une image malfaisante et maléfique. D’abord il la transforme physiquement :  On retrouve des nombreux termes relatifs au corps : « pieds », « taille », « sein »  Il l’imagine vêtue de tenues luxueuses Raphaël a des désirs malsains :  C’est une femme très belle mais Raphaël cherche à couvrir sa beauté de tissus précieux pour ne voir que la richesse : « satin », « gaze »  Contraste entre la nature « jeune peuplier » et l’artifice « robe de gaze »  Il utilise un vocabulaire violent : « emprisonné », « jeté », « fouler » En réalité Raphaël ne la pare pas, il la masque et l’emprisonne.

Il a besoin de rajouter le luxe la superficialité alors qu’elle brille dans sa liberté et sa simplicité :  Il n’idolâtre Pauline que si elle est riche : « je l’eusse adorée ainsi» l.8, subjonctif plus que parfait  Dans tout le passage Raphaël.... »