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En quoi les textes littéraires des siècles passés permettent-ils de comprendre l’homme d’aujourd’hui ?

Publié le 30/04/2023

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« Noces à Tipasa Objet d’étude : La question de l’Homme sur les genres argumentatifs du XVI à nos jours Séquence : Humanisme et humanité Problématique : En quoi les textes littéraires des siècles passés permettent-ils de comprendre l’homme d’aujourd’hui ? Introduction : Le recueil d’Albert Camus Noces traite des thèmes chers au romancier tels que le soleil ou encore la chaleur.

On retrouve ces thèmes dans Noces à Tipasa, une des quatre nouvelles inclue dans ce recueil mais aussi dans l’Etranger, un roman d’Albert Camus.

Ce romancier français du XX° siècle n’appartient à aucun mouvement ou courant littéraire, cela se reflète notamment dans Noces.

En effet, il s’agit d’une œuvre authentique à caractère autobiographique datant de 1939.

Noces à Tipasa est un texte dans lequel le narrateur se retrouve au milieu du site antique de Tipasa et exprime le bonheur et cette communion qu’il éprouve face à cette nature qui l’entoure.

Ainsi, le lyrisme de Noces à Tipasa nous amène à nous questionner sur la vision que Camus a du bonheur et le lien qu’il entretient avec la nature// problématique donné par l’examinateur. Analyse du texte : 1) Le lexique : Champs Lexicaux : -de la géographie « Basilique, Chenoua, Colline Est ».

Permet de planter le décor existant et à partir de celui-ci décrire l’action de l’Homme et son déplacement dans le lieu « écraser, respirer, caresser ».

On remarque que ces verbes sont mis en relation avec la nature « écraser les absinthes » par exemple ce qui souligne le fait que le narrateur ne fait qu’un avec le décor, sorte d’harmonie. -des sensations « écraser, caresser, odeurs, concerts, ouvre les yeux » ce champ lexical permet de renforcer l’harmonie entre la nature et le narrateur, montre que le narrateur ressent tout ce qu’il se passe autour de lui. -de la nature « sauvages, insectes, ciel, soleil, colline, terre… ».

Permet d’insister sur le cadre dans lequel le narrateur se trouve et cette multitude de références à la nature illustre l’attention que le narrateur lui porte. -de la verticalité « colonne, véranda, portique, temple, cyprès ».

Traduit l’idée que la description de ce paysage est faite comme si l’on observait un tableau avec cette verticalité qui reprend les lignes de construction d’un tableau. 2) Les figures de style : Les hyperboles : « grandeur insoutenable, grand bonheur » idée de démesure du décor existant mais aussi donne une idée de la vision du narrateur de ce décor. Oxymore et personnification : « soupirs tumultueux du monde » la recherche du bonheur est paradoxale et n’est pas la même pour tous.

« Concerts d’insectes, soupirs tumultueux du monde » permet de mettre en avant le langage poétique dans cet extrait que l’on assimile a de la prose poétique. Antithèse entre la vie/ renaissance et la mort « sarcophages, ils ont contenu des morts // pour le moment il y pousse des sauges et des ravenelles » La nature est puissante et domine tout par forte présence mais aussi puisqu’on remarque qu’elle a une forme de prédominance face à la mort. Anacoluthe : «j’ouvre les yeux et mon cœur » effet de prose poétique mais permet aussi d’illustrer la sensibilité du narrateur face à la beauté de la nature. Personnification : « l’échine solide du Chenoua ; la colline qui supporte Ste Salsa ; la course du soleil ; la mer qui roule ses chiens blancs ».

L’Homme et la nature échangent leurs attributs et le narrateur qui était alors le seul personnage a alors des partenaires. 3) L’énonciation : Cadre spatio-temporel : Il y a un parallèle entre d’une part l’espace et de l’autre le temps..... »

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