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de la cour; les caractères de la bruyère lecture linéaire

Publié le 05/11/2022

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« les caractères de la Bruyère, texte « de la cour » INTRODUCTION : Problématique : comment La Bruyère, s’inspirant du récit de voyage fait une critique acerbe de ses contemporains ? 1-L’étude des hommes a.

les hommes « L’on » = pronom personnel indéfini : montre une apparente distance mais qui critique un « nous » (La Bruyère + les autres penseurs), il s’efface sous un pronom mais on voit son avis.

« Une région », article indéfini, la neutralité est à découvrir, l’idée de jeu de piste suivi par le lecteur est lancée.

« galants, polis, et civils » = énumération d’adjectifs qualificatifs, rythme ternaire : amplification, les adjectifs assez proches dans leurs sens. « les jeunes gens » oppose « les vieillards » par un parallélisme de construction + l’énumération d’adjectifs dépréciatifs, l’antithèse est étonnante car elle annule les valeurs habituelles de l'honnête-homme.

La locution adverbiale « au contraire » marque la comparaison.

« Ils se trouvent affranchis de la passion des femmes » la tournure passive montre leur incapacité à s'intéresser aux femmes., ils subissent.

La ponctuation « : » dénonce le comportement excessif et explicite de cette attitude indigne.

Les nombreuses propositions juxtaposées donnent une continuité, un style sobre.

« Des repas, des viandes et des amours ridicules » rythme ternaire qui dicte et amplifie le comportement et les modes de vie.

« Celui-là chez eux » les pronoms démonstratifs montrent la distance mise par l’auteur qui constitue un flou et laisse le lecteur dans l’idée de jeu de piste.

« Sobre et modéré » antonyme de « durs et féroces » inscrits juste en haut, + « qui ne s’enivre que de vin » antithèse + négation restrictive tourne sur une certaine raisonnabilité : ici de l’ironie car il s’agit de débauche, « l’usage trop fréquent » hyperbole.

« eaux de vie ; liqueurs, eau-forte » gradation hyperbolique du champ lexical de l’alcool et de l’excès = on voit leurs défauts face au modèle de l’Honnête-Homme. b.

les femmes « du pays » l’article contracté indéfini remet encore une fois le flou sur la description exercée.

« précipite le déclin de leur beauté » métaphore hyperbolique : critique des femmes qui sont cesse en train d’essayer de plaire.

« Croient servir, peindre, cacher l’endroit » comme une sorte d’élaboration d’un stratagème mais elles se trompent. « Gorge, bras, oreilles » rythme ternaire, énumération de noms référant aux corps, cela donne une impression d’un impossible arrêt : que tout doit être recouvert.

« comme si elles craignaient » circonstancielle d’hypothèse : le maquillage donne un aspect faux et inutile, elles cherchent à plaire non pas pour le naturel mais pour les faux semblants. c.

les faux semblants « Ceux qui habitent cette contrée » marquent l’éloignement, le pronom démonstratif montre du doigts, on les moque.

« nette, confuse, embarrassée » ces 3 adjectifs qui montrent l’artifice.

« Une épaisseur de cheveux étrangers » « un long tissu pour couvrir leur tête » métaphores pour nommer les perruques, « étrangers » rallie au faux. L’énumération des attributs insiste sur le fait que tout est encore une fois recouvert.

Les propositions juxtaposées qui composent cette phrase apportent un regard neutre comme un carnet de voyage, la gradation permet de montrer toutes les fourberies sont possibles et que jouer sur l’apparence physique va à l’encontre de l’honnête-homme..... »

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