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Publié le 22/03/2023

Extrait du document

« Fiche De Littérature Frise chronologique des principaux mouvements littéraires Le Moyen-Age Contexte historique  Le Moyen Âge désigne une très longue période qui sépare l'Antiquité des Temps modernes, entre le Ve et le XVe siècle.

La société médiévale est très hiérarchisée.

Dans cette organisation féodale, les petits seigneurs (les vassaux) dépendent d'un seigneur plus puissant (leur suzerain) qui les protège en échange de leur obéissance.

Le chevalier, figure majeure du récit médiéval, est le vassal d'un seigneur.  Jusqu'au XIIIe siècle, deux grandes divisions linguistiques perdurent : la première sépare le latin des langues romanes parlées par le peuple, la seconde distingue la langue d'oïl au nord, de la langue d'oc au sud.  La littérature médiévale est avant tout orale, les textes en vers sont chantés par des troubadours et des trouvères.

Au cours du Moyen Âge, le passage de l'oralité à l'écriture va permettre aux œuvres de se fixer. Les chansons de geste, les premières œuvres littéraires en langue romane (ancien français), sont de longs poèmes écrits en vers qui relatent des exploits guerriers.

Puis, de nombreux genres émergent au XIIe et XIIIe siècles : le lai, le fabliau, le roman puis le rondeau et la ballade. De la transmission orale à la littérature écrite  La littérature médiévale est d'abord orale : le jongleur, musicien, chanteur, acrobate, va de château en château pour réciter des poèmes qu'il a appris ou composés.

Les jongleurs s'opposent aux clercs, membres du clergé, savants et cultivés qui sont les auteurs des premiers récits écrits en langue romane.  En se diffusant, les récits sont sujets à des modifications.

C'est notamment le cas du Roman de Renart, un fabliau comique et populaire du XIIe siècle dont il existe de nombreuses versions.

Peu à peu, des figures d'auteurs plus individualisées affirment leur singularité : l'artiste n'est plus un simple transmetteur, il est le créateur de l'œuvre. Récits épiques et romans courtois   La Chanson de geste renouvelle l'épopée antique : La Chanson de Roland (1096) célèbre les exploits des compagnons de Charlemagne. Pour ses récits, Chrétien de Troyes (vers 1135-1183) s'inspire des légendes celtiques (la matière de Bretagne).

C'est avec lui que le roman devient un genre littéraire.

Il raconte la force et la fragilité des chevaliers du roi de Bretagne, Arthur, en quête d'aventures glorieuses. Le chevalier est connu dans les récits pour ses exploits mais aussi pour ses vertus.

Le « service d'amour » est indissociable des valeurs chevaleresques : l'idéal courtois impose de plaire à sa dame en se montrant honnête et dévoué.

L'histoire de Tristan et Yseult représente dès le XIIe siècle le caractère destructeur d'une passion amoureuse contraire à l'ordre social. Du chant à la poésie  Troubadours (en langue d'oc) et trouvères (en langue d'oïl) inventent dès le XIIe siècle une expression lyrique musicale.

Les vers d'Arnaut Daniel ou de la trobairitz Béatrice de Die chantent l'amour idéal, la fin'amor.

Avec Rutebeuf au XIIIe siècle apparaît une poésie profane où alternent la satire et la complainte.

Au XIVe siècle, la poésie n'est plus accompagnée par la musique.

Les auteurs, comme Charles d'Orléans (1394-1465) écrivent des poèmes de formes fixes (rondeau, ballade). Auteurs emblématiques    Chrétien de Troyes (Le Chevalier au lion, Le Conte du Graal) Marie de France (Lais) Rutebeuf (La Complainte Rutebeuf)    Christine de Pisan (La Cité des Dames, Les Cent ballades) Charles d'Orléans (Ballades et rondeaux) François Villon (Le Testament) Auteurs Moyen-Age Chrétien de Troyes Chrétien de Troyes compte parmi les écrivains les plus fameux de l’histoire littéraire française du Moyen Âge. Son importance se mesure par le rôle qu'il a pris tant dans le développement du genre romanesque, que dans l'évolution de l'idéologie courtoise et chevaleresque.

Son œuvre, surtout, est à l'origine d'une riche tradition mythique et littéraire.

Il demeure cependant plus renommé que connu.

Son origine géographique (Troyes) n'apparaît qu'au vers 9 d’Erec et Enide.

Il écrit probablement entre 1160 et 1185 à la cour de Marie de Champagne, fille d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII, épouse du comte de Champagne et grand mécène des lettres.

Puis, il exerce à la cour de Philippe de Flandre jusqu'à la fin de sa vie, vers 1181.

Vraisemblablement clerc, il maîtrise les arts libéraux et connaît Virgile et Ovide, qu’il traduit et adapte. Sa culture classique fait de lui un acteur de la "Renaissance du XIIe siècle". Familier des modes littéraires contemporaines, il connaît les légendes celtiques, les lais bretons, l'histoire de Tristan et Iseut, mais aussi les vers lyriques de l'amour courtois. Le Chevalier au lion------Yvain est un chevalier de la Table Ronde.

Lors d'un banquet son cousin Calogrenant raconte un récit de son aventure, qui s'était achevée avec sa défaite.

Yvain fou de rage, décide d'aller venger son cousin.

Il se rend alors à la fontaine magique et déclenche une tempête.

Le chevalier qui garde cette fontaine Esclados le Roux vient combattre Yvain. Celui-ci en ressort vainqueur car il tue le chevalier.

A l'enterrement d'Esclados le Roux il aperçoit sa femme et en tombe amoureux.

Grâce à l'aide de la servante de la reine, il va échapper aux gardes en se munissant d'un anneau magique que Lunette lui donne et elle va réussir à convaincre Dame Laudine de se marier avec Yvain qui pour être le nouveaux gardien de la fontaine.

Après le mariage Gauvain qui est un autre chevalier de la table ronde et qui est aussi son cousin lui demande de venir faire des quêtes avec lui car sinon il perdra son honneur.

Il va demander à Dame Laudine la permission de partir.

Elle lui répond que s'il n'est pas revenu dans un an il perdra son amour.

Yvain promet et sa dame lui remet un anneau de protection.

Yvain fait de grandes quêtes et oublie de rentrer.

En apprenant par une messagère de sa dame qu'il a perdu son amour, il devient fou de tristesse.

Remis en état par une dame il sauve un lion d'un serpent.

Pour le remercier le lion devient son fidèle ami et protecteur.

Grâce à lui il va réussir à combattre les fils du diable, un géant et a retrouver l'amour de sa dame. Le Conte du Graal -----Après la mort de son père et de ses deux frères chevaliers, sa mère élève seule l'enfant qui deviendra Perceval, dans la forêt jusqu'à' l'âge de 15 ans, dans l'ignorance du monde de la chevalerie, de peur de perdre comme elle a perdu son époux et ses deux fils.

Mais un jour l'enfant jouait au javelot dans la foret, et il rencontre cinq chevaliers aux belles armures, qui lui donnent envie de leur faire confiance. Perceval veut alors devenir chevalier et se rend à la cour du roi Arthur où une jeune fille lui prédit un grand avenir.

Perceval se fait remarquer, cependant il sort vainqueur de son premier combat et s'empare de l'armure de son adversaire, le chevalier Vermeil qu'il a tué.

Perceval s'affronte et gagne successivement contre le sénéchal Anguingueron et son maitre Clamadieu des iles.

Blancheflor devient l'amie de Perceval.

Un soir Perceval est hébergé dans le château du roi pêcheur et assiste à une scène étrange, un valet tient une lance et à sa pointe perle une goutte de sang, puis une belle jeune fille porte un Graal d'or pur orné de pierres précieuses.

Perceval est curieux mais son éducation fait qu'il ne pose pas de question.

Pourtant s'il l'avait fait, il aurait pu guérir le roi pêcheur de ses blessures et supprimer la malédiction de ses terres.

Désormais, la réputation de Perceval n'est plus à faire, c’est un chevalier qui a fait ses preuves et il est reconnu à la cour du roi Arthur.

Monseigneur Gauvain devient son ami. Marie de France Lais----- Rutebeuf Né en Champagne en 1230 et clerc de formation, Rutebeuf est certainement le poète le plus illustre et le plus engagé du XIIIe siècle.

Ces œuvres sont composées de poèmes dramatiques et allégoriques, de pièces satiriques et lyriques et de fabliaux, l’œuvre du poète champenois est d’une grande diversité.

Très à cheval sur la langue, l’auteur est un excellent versificateur.

Il se distingue aussi par la richesse, et en même temps l’ambiguïté, de ses rimes à double sens.

Il introduit également des jeux de mots.

Avec lui la poésie s’intéresse aux problèmes qu’ils soient politiques ou sociaux, et s’engage.

Une partie est consacrée aux événements tels que les croisades, la disparition d’importants personnages, les miracles…Mais en même temps il rompt avec la poésie courtoise pour s’engager dans un genre où la satire, la dérision, la propagande, la polémique dominent.

Il dénonce tous les abus, même ceux de Louis IX.

Il se moque du milieu bourgeois mais aussi religieux, car il voulait voir les religieux mener une vie exemplaire et l’Eglise gouvernée autrement.

La complainte, un mode d’expression où il excelle, est largement utilisée dans la partie considérée comme autobiographique.

On la retrouve aussi quand il nous fait part de la vie misérable de ses compagnons.

Certaines de ses pièces ont visiblement pour vocation,.... »

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