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Analyse préambule de la ddfc

Publié le 27/06/2023

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« Texte bac n°17 : Texte d’Olympe de Gouges Préambule, 1791 Amorce (contexte de cr ation du texte) Le 26 aout 1789, la R volution fran aise victorieuse proclame, travers une d claration solennelle que les « hommes sont libres et gaux en droits ».

Cette d claration est au fondement de notre univers politique.

Malgr son apparente universalit , ce texte carte les femmes, les domestiques et les pauvres du plus central des droits politiques, le droit de vote, et elle prive m me de libert une partie de l’humanit , les esclaves. Pr sentation autrice et œuvre Olympe de Gouges, femme de lettres et femme politique, tr s investie dans la r volution fran aise, r dige en 1791 une D claration des droits de la femme et de la citoyenne, qu'elle adresse la reine Marie-Antoinette, en cho celle de 1789.

Elle lutte pour l' mancipation de la femme, pour la reconnaissance de sa place sociale et politique.

Elle milite galement pour l'abolition de l'esclavage.

Elle rejoint les Girondins en 1792 et condamn e par le Tribunal r volutionnaire, elle est guillotin e le 3 novembre 1793. Pr sentation du texte Au seuil de la DDFC, Olympe de Gouges place un pr ambule qui, tout en entrant en cho avec celui des DDHC, en souligne les failles et les manquements.

Ce texte et les quatre articles qui suivent entendent donner une v ritable universalit de genre aux fondements du nouveau syst me politique en y int grant explicitement la femme l’ gale de l’homme.

Elle souhaite soumettre ce texte et le faire d cr ter par l’Assembl e Nationale a n de l’inscrire comme texte o ciel. Mouvements Le pr ambule qui entend consacrer l’ galit , voire la sup riorit du genre f minin sur le genre masculin Les 4 premiers articles o les droits fondamentaux sont red f minin nis en prenant en compte le genre é é ê é é é é é é é fi à é é fi è é é é à é é é é é é à é é é ç é é é é é é é é ù é é é é à é é ç è é é ffi é é Probl matique On se demandera comment ce discours politique au f minin entend-il d fendre la cause des femmes ? Les mères, les lles, les sœurs, représentantes de la Nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale ; 1) Olympe de Gouge veut inscrire cette d claration comme manant d’une assembl e f minine l’unisson tout en soulignant d’embl e les places plurielles que les femmes occupent dans la sph re priv e. 1) Enumeration ternaire « Les mères, les lles, les sœurs » - Suppose la pluralité des voix qui parle a l’unisson - Signale l’identité plurielle des femmes au cours de leur vie contrairement aux hommes qui Elles fait appel aux hommes par sont que hommes. l’énumération pour les sensibiliser - Donne un caractère plus aux droits de leur mères, et complexe soeurs - Une façon de montrer que les femmes sont supérieures aux - Elle tente d’amadouer les hommes hommes 2) Périphrase verbale 2) Elle souligne la précarité de « demandent d’être constituées leur statut politique.

Elle ne en Assemblée nationale » peuvent pas elle-même d’être constituer en A.N Tournure passive « d’être constituées » = montre son inexistence é é é é é é é è é fi fi à é é - précarité de leur statut politique é é 1er mouvement : Le pr ambule qui entend consacrer l’ galit , voire la sup riorit du genre f minin sur le genre masculin. considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, a n que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, a n que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, a n que les réclamations des Citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous. Reprise de l’argumentaire de la d claration initiale mais le changement g n rique qui provoque un d placement du champ de revendication = On a plus les mères les lles et les soeurs on a les droits de la femme En conséquence le sexe supérieur en beauté, comme en courage dans les sou rances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Etre suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne : Elle rappelle la sup riorit naturelle de la femme pour rendre plus visible l’indignit de leur inf riorit de droits Elle sont supérieures naturellement et elles sont inférieures juridiquement ce qui est injuste. Énumération « considérant que l’ignorance,.... »

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