Analyse linéaire n°7 : Notre Dame de Paris, Victor Hugo. Livre VI. P240-241.

« Analyse linéaire n°7 : Notre Dame de Paris, Victor Hugo.

Livre VI.

P240-241. Introduction : Victor Hugo s’impose comme le chef de fil du romantisme grâce à ses poèmes et à ses pièces.

En 1831, il connaît le succès en tant que romancier en publiant Notre-Dame de Paris.

Dans le cadre médiéval du XVème siècle, Hugo crée des personnages singuliers à l’instar de ses deux héros : le bossu Quasimodo et la belle bohémienne Esmeralda qui suscite le désir des hommes mais aussi le rejet du peuple parisien.

Dans ce passage, alors qu’Esméralda est sur le point d’être exécutée pour un meurtre qu’elle n’a pas commis, Quasimodo l’enlève pour la mettre à l’abri dans la cathédrale. I - Une difformité héroïque. description du personnage selon progression à thème éclaté→ressortir sa laideur→[adj.qual.

épithètes] : « larges » et « grosse-chevelue »→les gargouilles. • force sculpturale et bestiale de Quasimodo→[comparaisons] : « aussi solides que les lourds piliers » : piliers→la stabilité, le soutien, la force + tête comparée à « celle des lions »→malgré leur appartenance au monde sauvage impose le respect→Quasimodo une image de protecteur du royaume. • absence de jugement péjoratif + mise en valeur de l’image du défenseur, tel le héros. • II – Deux êtres que tout oppose. • agit de manière héroïque→malgré son amour→capable de taire son désir et de protéger celle qu’il aime. • il est rustre : « mains calleuses » « avec étreinte » « poitrine anguleuse ». • désir et délicatesse : « une chose délicate, exquise » « son œil de gnome » « abaissé sur elle ». Vs • passivité d’Esméralda : « suspendue » « il la serrait ». • Elle est fragile : « craindre de la briser ou de la faner ».... »