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Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation (avec Hatier terminale)

Publié le 05/04/2022

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mondialisation

« Chapitre 3 – Dynamiques territoriales, coopérations et tensions dans la mondialisation Introduction : Rappel de la définition : La mondialisation est un processus de mise en relation des différentes parties du monde entre elles, par des flux croissants d’hommes, de capitaux, d’informations et de marchandises.

Il en résulte une très forte interdépendance des territoires. La mondialisation transforme les territoires à toutes les échelles.

Elle les intègre, les marginalise voire les exclut selon leurs ressources et leurs capacités d’adaptation.

En tout cas, elle les hiérarchise.

Elle renforce l’intégration des espaces déjà performants et accentue la marginalisation de certains territoires.

Cependant cette hiérarchie est susceptible de se recomposer selon les capacités d’adaptation des territoires aux logiques de marché. PB : Comment la mondialisation transforme-t-elle les territoires? I – Les dynamiques territoriales de la mondialisation Le fonctionnement de la mondialisation conduit à une forte hiérarchisation des territoires.

Certains d’entre eux sont des centres moteurs, d’autres sont ont plus moins marginalisés et forment des périphéries.

Cette hiérarchisation est multiscalaire : elle se reproduit à toutes les échelles. 1 – Les pôles de la mondialisation Rappel de notions : richesse (PIB)/développement (IDH)/IDE Activité : Lire et comprendre une carte, pp 116-177, 4 questions et un tableau - - - A l’échelle mondiale, trois aires de puissance (Amérique du Nord, Europe occidentale, AsieTriade concentre les richesses et les flux et apparaît donc comme le pôle moteur de la mondialisation, avec 80% du PIB mondial et de la capitalisation boursière.

La hiérarchie n’est cependant pas figée comme le prouve la croissance économique des pays émergents.

Ces pays doivent une bonne partie de leur croissance non seulement à leur poids démographique et territorial mais surtout à leur intégration de plus en plus forte à la mondialisation : c’est en effet par l’exportation des biens industriels et des services de plus en plus performants que les BRICS, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine ou encore l’Afrique du Sud s’imposent comme des acteurs incontournables du commerce mondial.

Certains Etats ont également réussi à se faire une place dans la mondialisation financière en devenant des paradis fiscaux (secret bancaire et exemption de taxes : Luxembourg, Suisse, Caraïbes) A l’échelle mondiale ou régionale, les métropoles figurent également comme des espaces bien intégrés à la mondialisation.

Elles se développent en réseau, dans le cadre de l’archipel métropolitain mondial, qui les met à la fois en lien et en concurrence.

L’intensité de leurs relations dépend moins de la distance que de leur niveau de commandement.

Ainsi New York, Paris, Londres, Tokyo, Séoul, Singapour, Sao Paulo, Johannesburg développent des liens de plus en plus étroits et en partie indépendants des pays auxquels elles appartiennent.

La puissance de ces métropoles se prolonge grâce à leurs façades maritimes, interfaces essentielles aux échanges commerciaux (succession de ports puissants capables de générer des flux puissants : Northern Range, du Havre à Rotterdam en passant par Hambourg). A l’échelle locale, des lieux symbolisent très clairement cette intégration mondiale : les quartiers d’affaires au sein des métropoles (La City), les hubs (carrefour redistribuant les flux logistiques) portuaires (Shangaï) ou aéroportuaires (Atlanta), les technopôles (formation de haut niveau/recherche/production : forte capacité d’innovation ; le modèle, la Silicon Valley), les zones franches (stratégie d’ouverture aux IDE= port de Hong Kong, littoral chinois). 2 – Les espaces en marge de la mondialisation. »

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