l'art
Publié le 02/05/2025
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«
L’art
I- Qu’est-ce que l’art ?
D’après l’étymologie, le mot art possède une double origine : la première est grecque
« teknè » qui désigne tous savoir-faire et l’habileté lié à l’avancement technique en ce
sens les grecques confondent technique et art.
La deuxième origine est latine « ars »
qui signifie la maitrise et la dextérité lié à une activité artisanal.
Ce n’est qu’au 18eme
siècle que le mot art n’a plus désigné que le sens moderne de la création artistique qui
désigne l’expression sensible de ce qui est beau et renvoie aux différents beaux-arts :
la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, la poésie, l’architecture, la danse.
Par définition, d’une manière générale, l’art désigne l’ensemble des œuvres et des
procédés qui portent la marque d’une personnalité singulière (un style original et
reconnaissable), un savoir-faire et un talent particulier qui semble être inné et n’en pas
acquis (il n’est pas l’objet d’un apprentissage).
Cette triple exigence distingue l’art de
l’artisanat car l’artisan a moins besoin de talent et de personnalité et ce qui distingue
l’art de la technique.
Le technicien peut se passer totalement de talent et de
personnalité d’où l’objet spécifique de la création artistique qui n’est d’autre que le beau
au contraire l’artisanat porte son intérêt sur ce qui est agréable ou encore la technique
qui vise l’utilise et l’efficace.
C’est pourquoi cette différence d’objet explique le fait
qu’une œuvre d’art est nécessairement unique et exemplaire à la différence d’un objet
artisanal ou technique qui est reproductif et imitable.
A partir de la on doit reconnaitre
que l’art explique ce qu’il y’a d’irremplaçable et de précieux dans la vie humaine :
l’amour, le bonheur, l’amitié et la liberté.
Certes l’art ne répond à aucun besoin et ne sert pas la survie mais il apporte un sens
à la vie humaine : la beauté.
Des artistes tels que Balzac (littérature), Mozart
(musique), De Vinci (peinture), nous en ont appris sur la vie et sur les hommes plus
que tous savant.
Une théorie scientifique demeure remplaçable car il s’agit d’une
construction rationnelle et logique, tandis que l’art demeure une production culturelle
humaine inexplicable et imprévisible car elle présuppose un génie qui vient du latin
« Genius » qui désigne une divinité ou un démon capable d’offrir la vie aux choses
inertes et de présider à la naissance d’un nourrisson à qui il offre un don naturel et
assure sa protection et son développement.
Afin de mieux saisir la signification du beau
comme objet de l’art, on ne doit pas confondre deux types de beauté : la beauté
naturelle et la beauté artistique.
Beauté artistique : elle consiste à créer un plaisir esthétique chez le spectateur en
faisant usage de la matière et de l’imagination du génie artistique.
Beauté naturelle : elle se définit comme la conformité et l’adaptation des formes
physique et des membres à leurs fonctions naturelles.
Exp : on dit d’un cheval qu’il
est beau lorsque ses membres sont si fins si musclés et si souples qu’ils donnent
l’impression de réaliser leur finalité naturelle.
On peut déduire que la beauté naturelle
est liée à la santé, à la jeunesse et à la vitalité.
A l’inverse la laideur au sens naturelle
est plutôt suggérée par la maladie, la mort et la vieillesse.
Tels est le cas dans le célèbre tableau de Klimt qui
décrit la distance qui sépare la beauté lié à l’enfance,
son innocence et sa grâce et de la jeunesse, son
charme et son aspect séducteur, et la laideur qui
caractérise la vieillesse et la déchéance humaine du
corps
Les trois âges de la femme, Klimt
II- La théorie esthétique du beau chez Kant
Dans son œuvre, Critique de la faculté de jugée, Kant nous propose une théorisation
philosophique du phénomène artistique.
Il établit une rupture....
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