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leçon œuvre d'art philosophie

Publié le 25/01/2023

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« Leçon 3 - Le sujet (1) : La conscience et l'inconscient Définition et questionnement problématique I) Qu'est-ce qu'un être doué de conscience? - Le cas de l'animal : peut-on reconnaître la conscience à l'animal? Suite ...

Le cas de l'animal / matière et esprit / - La conscience, une structure d'apparition des choses. Prolongements : conscience et personne TEXTE 1 de Kant (cf doc) : Conscience, personne et dignité. II) La question de l'identité personnelle A) Approche problématique TEXTE 2 de Pascal, Pensées - Qu'est-ce que le moi? B) Le moi, une illusion? Cf texte de Hume, manuel, page 23 C) Conscience, mémoire et identité personnelle TEXTE 3 - Locke, cf doc / Conclusion : le sujet comme histoire II) Conclusion : le sujet comme histoire III) De la conscience à l'inconscient A) L'identification de la conscience et de la pensée - Descartes B) L'hypothèse d'une pensée inconsciente - TEXTE 4 - Cf doc C) Eléments de la théorie de l'inconscient (P) / Peut-on ne pas être soi-même? déjà que signifie être soi-même? II/ Il n’est pas possible de ne pas être soi-même, on l’est toujours quoi qu’il arrive même si l’on ne sait pas qui l’on est.

En effet, pour qu’un individu puisse dire : « je n’étais pas moi-même », il faut qu’il est une parfaite connaissance de soi sinon le propos n’est pas légitime. L’inconscient si il existe ne peut pas permettre à quelqu’un de dire : « je n’étais pas moi-même « car cet inconscient fait parti de lui.

En effet le désirs, les pensées qui y sont même si elles nous sont inconnues font parties de nous-même.

Même si nous n’avons pas consciences de notre inconscient, nous pouvons être nous-même car si notre inconscient nous fait agir, il nous constitue et en lui « obéissant » , nous sommes nous-même.

Changer, c’est à dire modifier certains de ses caractères, de ses désirs ou de ses principes ne permet pas non plus de na plus être soi-même.

« Tu as changé, tu n’es plus toi-même » : il faut qu’il soit resté le même pour pouvoir dire q’il a changé : il est juste devenu autre et pas un autre.

En modifiant certains aspects de nous, on reste nous-même car c’est nous qui décidons de changer et on est conscient de cela. Certains individus sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue peuvent aussi dire « je n’étais pas moi-même » mais l’alcool ou la drogue ont levé leurs inhibitions ou révéler des désirs cachés dans leur inconscient.

Ces inhibitions ou ces désirs font partis d’eux-même, sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue,on est toujours soi-meêm quoi qu’il arrive. Sujet : Peut-on ne pas être soi-même ? Plan : I « Je suis moi-même » II « Je est un autre » III Devenir soi-même Introduction : «Être soi même».

A première vue, une expression tout à fait anodine, et qui semble absolument évidente.

Mais, en réfléchissant, que signifie «être soi-même», posséder une identité ? Il nous arrive souvent, pour parler d'une situation que l'on n'a pas pu maîtriser totalement, qui nous a échappé, de dire «je n'étais plus tout à fait moimême.» Mais est-ce vraiment possible de ne «plus être soi-même»? A priori, c'est une question qui paraît totalement absurde, c'est un non sens : Que pourrais-je ou qui pourrais-je être d'autre que moi-même ? Il est donc intéressant de se demander, en premier lieu, ce que c'est que d' «être soi-même».

Puis, au contraire, nous pouvons nous interroger sur ce qui peut faire que je ne sois plus moi-même, que «je» soit un autre que moi.

Enfin, nous nous demanderons si l'on peut réellement être pleinement soi-même, ou si, au contraire, nous ne serions pas des êtres sans cesse en projet, en construction, inachevés ? I.

Je suis moi-même : Il semble assez évident de se dire que «je» ne peut être un autre que «moi-même». Tout d'abord, dans le fait d'être soi-même, il y a la notion d'identité personnelle, propre à chacun et que l'on ne peut pas nier.

Nous avons conscience de posséder une identité.

Lacan explique que l'être humain prend conscience de l'unité de son corps grâce au premier stade de la structuration du sujet, entre six et dix-huit mois, lorsque l'enfant s'identifie à sa propre image.

A partir de ce moment là, nous nous pensons comme étant un, dans le sens où nous possédons une unité.

Nous occupons une place dans l'espace et dans le temps que personne d'autre n'occupe et ne peut occuper à notre place.

Être soi-même, c'est également rester le même à travers le temps.

Locke, parle de «personne humaine», et montre l'identité spatio-temporelle de tout corps : «être le même, comme une même chose qui pense en différents temps et en différents lieux».

C'est à dire qu'un corps occupe un certain espace durant un certains temps, donc qu'un autre corps ne peut occuper cet espace durant ce temps-ci.

Être soi-même, c'est également être unique et originale. Mais dans un sens plus large, et également dans le langage plus courant, «être soimême» c'est être « naturel », « authentique », «spontané », dans le sens où nous serions sincère, en total accord avec nous même.

On est «soi même» lorsque l'on se montre tel que l'on est, sans «jouer un rôle», sans se donner une personnalité que l'on n'a pas, qui n'est pas la nôtre.

Être soi même impliquerait donc également que nous ayons.... »

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