DM n°3: A quoi reconnaît-on une œuvre d’art ?

« T3 Dissertation de philosophie DM n°3 A quoi reconnaît-on une œuvre d’art ? Habituellement, nous définissons une œuvre d’art par le fait de la reconnaître, nous l’avons déjà vu ou nous la définissons comme belle.

Cela est normal car, en effet une œuvre d’art est une réalisation artistique qui a pour but d’avoir un certain esthétique.

Ces dernières sont considérées comme belle car elles respectent différentes règles strictes. Cependant, il est possible qu’une œuvre d’art ne respecte pas ces règles mais qu’elle soit définie comme une œuvre d’art.

Ces œuvres vont provoquer en nous un sentiment d’incompréhension ou d’interrogation qui va nous faire trouver belle la création en question qui n’est pas liée aux différentes règles qui caractérisent une œuvre d’art.

Nous pouvons donc nous demander si une œuvre d’art est reconnaissable uniquement grâce à sa caractéristique esthétique et comment son caractère est-il défini ? Il est donc possible de reconnaitre une œuvre d’art grâce à sa conception très stricte ce qui apporte la caractéristique esthétique de l’œuvre.

D’autre part, ce processus de création n’est pas suffisant, il faut donc que l’œuvre provoque quelque chose en nous pour pouvoir la reconnaître. Depuis la Préhistoire, la peinture, la sculpture et plus tard à l’Antiquité la poésie ou encore le théâtre semble représenter une même conception de l’art, il copie ce qui existe dans le monde du sensible.

Ces créations sont basées sur le même modèle, en représentant un objet de manière concrète, elles instaurent déjà des règles et un processus de création spécifique a respecter.

En effet, nous pouvons actuellement reconnaitre une œuvre d’art uniquement en voyant qu’elle respect ce que nous pouvons observer grâce à nos sens.

Pensons avec Platon, d’après lui, le monde que nous voyons, le monde sensible, n’est pas le vrai monde.

Nous sommes enfermés dans ce qu’il représente comme une grotte dans laquelle nous ne voyons uniquement des ombres qui sont la copie de de la réalité et que nous prendrions pour vrai.

C’est pour cela que définir le beau en donnant un exemple n’a aucun sens, car l’idée de beauté n’est pas dans le concept de l’objet.

Or ne pouvant appartenir au concept d’un objet, le beau est forcément un concept lui-même.

Et ce concept est en relation avec les concepts des différents. »